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Parfois cocasses, parfois surprenantes et parfois sombres, les anecdotes sur la marque BMW ne manquent pas. En voici dix, parmi une longue liste de faits…
… Mais un avion ! En effet, en 1916, en pleine première Guerre Mondiale, l’Allemagne a grandement besoin d’avions. La BMW (pour Bayerische Motoren Werke, soit manufacture bavaroise de moteurs) fût fondée sur base de la fusion de deux sociétés (la Bayerische Flugzeugewerke et la Rapp Motorenwerke) pour répondre à cette demande pressante.
Le traité de Versailles, signé en 1919, lui interdisant de poursuivre son activité, la société dût donc se recycler, notamment en produisant des moteurs pour motocyclettes, camions et voitures. Dans un premier temps, c’est principalement l’activité motos qui rencontra un vif succès.
2. Des activités sombres durant la Deuxième Guerre Mondiale
La famille Quandt, très large actionnaire du groupe BMW durant la Seconde Guerre Mondiale et détenant toujours aujourd’hui, la moitié des actions du groupe, a largement exploité les possibilités du nazisme durant la Seconde Guerre Mondiale. Adepte des idées du troisième Reich, le groupe a ainsi exploité des travailleurs forcés, ex-prisonniers de guerre ou de camps de concentration. Le travail acharné et des conditions inhumaines les a parfois conduit jusqu’à la mort.
La légende veut que le logo représente une hélice d’avion, le premier secteur d’activité de la marque. A l’origine, pourtant, le logo est le résultat de la fusion de l’emblème de la marque Rapp (cercle noire), avec les couleurs de la Bavière. Ce n’est que plus tard que la firme inventa, pour des raisons de marketing, cette filiation avec une hélice d’avion.
En 1928, BMW rachète Dixi, un petit constructeur allemand. La marque récupère également une licence d’assemblage de l’Austin Seven et l’adapte aux mesures métriques. C’est ainsi que la première BMW est en fait une Austin Seven assemblée à Eisenach, en Allemagne. Elle ne développait que 15 chevaux !
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’usine BMW est vandalisée par les Soviétiques et dévalisée par les Britanniques. La marque tente donc de survivre en produisant des motos, ainsi que des produits ménagers et électroménagers. Ce n’est qu’en 1950 que la production automobile redémarre, avec la 501, une berline qui sera cependant un flop car trop chère pour un pays en pleine reconstruction.
En ce début des années 50, les perspectives pour la marque BMW ne sont pas très glorieuses : les modèles à 8 cylindres ne se vendent pas, alors que l’Isetta produite sous licence Iso Rivolta plombe les finances de la firme. Le salut viendra de la 700, une petite voiture animée par un moteur bicylindre à plat, donc la technologie doit beaucoup au monde de la moto.
Si la marque est principalement réputée pour ses moteurs à 6 cylindres en ligne, c’est grâce aux 4 cylindres qu’elle doit sa survie, notamment grâce à la « Neue Klasse » des années 60. De 1968 à 1972, le siège social de l’entreprise fût érigé en rappelant ce moteur. La tour évoque le moteur et sa chambre à combustion.
La M1 de 1978 est la première BMW à porter le sigle « M ». Ce qui est moins connu, c’est que le châssis de cette voiture fût d’abord destiné à Lamborghini. Mais tombée dans de graves problèmes financiers, cette dernière firme ne pût valider le projet et c’est BMW qui en hérita.
9. BMW et les marques anglaises, une longue histoire d’amour
Dans les années 90, BMW s’étend en rachetant des marques anglaises. Plus rien ne l’arrête : Rover, MG, Land Rover et Mini tombent toutes dans les mains munichoises. En 2003, BMW rachète également Rolls-Royce. Aujourd’hui, la firme est toujours propriétaire de cette dernière, de Mini, ainsi que de la marque Triumph, même si aucun modèle ne fût développé pour cette dernière.
Les sites de production de BMW s’étendent sur 13 pays et 4 continents : de l’Allemagne aux Etats-Unis, en passant par l’Uruguay, le Portugal, les Pays-Bas et même l’Indonésie pour les sites de production des partenaires extérieurs.
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