10 choses que vous ne saviez pas sur la Jaguar Type E

Régulièrement considérée comme la plus belle voiture au monde, la Jaguar Type E intrigue toujours aujourd’hui, en dépit des 72.584 exemplaires produits entre 1961 et 1975. Levons le voile sur dix faits de son histoire…






  • Piette François
  • 20 novembre 2017

1. Elle est basée sur l’une des meilleure voitures de course de tous les temps

Pour développer la Type E, Jaguar s’est basé sur la Type D qui n’est jamais qu’un sport prototype qui a remporté à trois fois les 24 heures du Mans entre 1955 et 1957 ! Partant de cette base, Jaguar ne pouvait pas se tromper… L’étude du modèle a débuté dès 1957.

2. L’une des voitures du salon fût acheminée par la route en 11 heures !

C’est une histoire absolument invraisemblable, reflet d’une époque révolue. Présentée le 15 mars 1961 au bord du lac Léman, la veille du salon de Genève, la Type E connût un succès invraisemblable ! Jaguar décide alors d’acheminer une deuxième voiture sur le stand. Ils font alors appel à Norman Dewis, le pilote d’essai de la marque et ils lui demandent d’amener une voiture par la route. De Coventry à Genève, on compte environ 1.000 kilomètres que Norman dévalera à une vitesse insensée pour être à temps à l’ouverture du salon. Une fois arrivé sur le continent, il réalisa une moyenne de 110 km/h, ce qui correspond quasiment à la vitesse maximale d’une voiture moyenne de l’époque. Détail d’importance : les autoroutes n’existaient pas à l’époque ! Voilà en tous cas, une preuve évidente des qualités dynamiques de la Type E.

3. Choisissez votre nom !

Si les pays francophones ont « francisé » le nom en Type E, la Jaguar s’appelle « E-Type » partout ailleurs… Sauf aux Etats-Unis où les Américains l’appelaient « XKE ».

4. Une fiche technique à la pointe !

La Jaguar n’était pas seulement une belle voiture, mais elle était également une bonne voiture ! La partie technique était d’ailleurs avant-gardiste : 4 freins à disques, suspensions indépendantes à 4 amortisseurs télescopiques à l’arrière, freins montés « inboard » contre le différentiel arrière, caisse autoporteuse avec un faux châssis pour supporter le moteur à l’avant, moteur à double arbre à cames en tête…

5. Elle était hyper bon marché !

Si ses performances la classaient parmi les voitures les plus performantes de son époque (240 km/h et 7 secondes au 0 à 100 km/h), la Type E était très largement moins chère que ces dernières, parfois jusqu’à 2 fois !

6. Enzo Ferrari était jaloux

Après la présentation de la Type E à Genève, « Il commendatore » avoua que la Type E était « la plus belle voiture au monde ».

7. Sa boîte était horripilante

Si la fiche technique de la Type E laissait rêveur à sa sortie, elle n’en était pas moins desservie par une antique boîte « Moss » extrêmement lente. Ce n’est qu’en octobre 1964, lorsque le moteur fût réalésé de 3,8 à 4,2 litres que Jaguar remplaça la boîte Moss par une boîte Jaguar, toujours à 4 rapports, mais incomparablement plus maniable. Curieusement, la Type E ne fût jamais proposée avec une boîte à 5 rapports (sauf pour les dernières Lightweight), ni même avec un overdrive. En revanche, une boîte automatique à 3 rapports fût également proposée à partir de 1966 sur le modèle 2+2.

8. Avec les années, elle perdait en finesse et en puissance…

L’arrivée du moteur de 4,2 litres fin 1964 n’apportait aucun cheval supplémentaire, mais un couple plus copieux à bas régimes. En Californie, de nouvelles normes ont imposé l’usage de nouveaux carburateurs, ce qui a fait baisser la puissance de 265 à 170 chevaux… En combinaison avec la boîte automatique, les performances n’avaient donc plus rien de leur éclat d’antan. De plus, toujours pour répondre aux normes américaines, la Type E dût revoir son look, avec des phares plus imposants (1967, Série 1 ½), puis avec des entrées d’air plus grandes, des feux élargis, un habitacle plus chargé en plastique (1968, Série 2)…

9. …Avant d’accueillir un moteur qui la transforma en dragster !

Enfin, en 1971, si la Type E perd définitivement sa finesse initiale avec une immense calandre, elle gagne en revanche un V12 de 5,3 litres, tout en aluminium. Ce moteur permet à la Type E de retrouver sa forme et bien plus encore ! Prompt à grimper dans les tours, ce moteurs de près de 280 chevaux procuraient des accélérations très viriles à la Type E !

10. Aujourd’hui encore, elle est dérivée en de nouveaux modèles

Outre les carrosseries « Coupé », « Cabriolet » et « 2+2 », la Type E fût également déclinée en une authentique voiture de course, la « Lightweight » (1963-1964), à la carrosserie en aluminium et au moteur poussé à 300 chevaux. Sur les 18 modèles initialement prévus, seuls 12 virent le jour. En 2014, Jaguar a décidé de continuer la lignée, en produisant les 6 exemplaires restants aux mêmes spécifications. Parmi les autres dérivés de Type E, notons également la « Lowdrag », une voiture très profilée destinée à la course et réalisée en 1962. En 2017, un exemplaire 100 % électrique fût également présenté, la Type E Zéro. Enfin, sachez encore que le spécialiste « Eagle » s’est spécialisé dans la transformation de Type E, avec ses « Speedster » et « Low Drag GT ».





Lire plus:

À propos de l'auteur : Piette François

Actualité recommandée pour vous

Plus d'actualités
Le Citroën C3 Aircross à 7 places se dévoile

Le Citroën C3 Aircross à 7 places se dévoile

Tout comme sa petite sœur, ce nouveau Citroën C3 Aircross sera disponible en version thermique et hybride, mais également 100 % électrique !

Audi e-tron GT facelift, plus de 1.000 chevaux ?

Audi e-tron GT facelift, plus de 1.000 chevaux ?

Après la mise à jour de la Porsche Taycan, il est tout à fait logique que l'Audi e-tron GT, techniquement similaire, soit la suivante à passer sur le billard ! Audi lève aujourd’hui le voile sur cette version révisée en publiant quelques photos de cette berline sportive électrique… Il reste à savoir si elle sera équipée des moteurs de 1.108 ch de la Taycan Turbo GT !

Mazda CX-80 : CX-60 à 7 places

Mazda CX-80 : CX-60 à 7 places

Mazda se paye déjà un nouveau porte-étendard pouvant embarquer jusqu’à 7 passagers : le SUV CX-80 qui se loge au-dessus des Mazda CX-60 et CX-5 dans la gamme du constructeur.

Nos 5 détails préférés de l'Alfa Romeo Junior (ex-Milano) 2024

Nos 5 détails préférés de l'Alfa Romeo Junior (ex-Milano) 2024

L’ex-Alfa Romeo Milano a de beaux arguments à faire valoir.

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Diesel, Manuelle

32 584 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Essence, Automatique

27 547 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion
52 990 €
2019
105 433 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km