Lotus, désormais chapeauté par Volvo ?

Geely, le propriétaire chinois de Volvo, prend une part minoritaire dans les actions du groupe malais Proton, mais devient actionnaire principal du constructeur britannique Lotus. La marque spécialisée dans les sportives est depuis 1996, entre les mains du groupe malais. Les Chinois veulent insuffler une énergie nouvelle en Lotus et utiliser le savoir-faire de cette marque pour pénétrer sur les principaux marchés du Sud-Est asiatique.

  • Bervoets Wim
  • 24 mai 2017

Les Chinois de Geely ont racheté 49,9 % des parts de marché du constructeur Proton au groupe malais DRB-Hicom. Dans le même temps, Geely devient actionnaire à hauteur de 51% du constructeur Lotus.

Le plus gros investissement depuis le rachat de Volvo

Le prix de la transaction n’est pas connu. Selon certaines sources, il s’agirait du plus gros investissement de Geely depuis le rachat de Volvo en 2010. Cette dernière transaction fût réussie : le constructeur suédois compte désormais parmi les acteurs incontournables du marché premium.

Enorme potentiel

L’expérience que Geely a acquise avec Volvo servira la cause de Lotus : « Nous voulons atteindre le potentiel maximum de Lotus », nous explique le chef financier Daniel Li. « Dans le même temps, nous espérons grâce à Proton, pénétrer les plus importants marchés du Sud-Est asiatique ».

Utiliser le savoir-faire

En tant que constructeur de petites sportives légères, Lotus possède un savoir-faire en matière de matériaux composites et de réduction de poids. Geely entend utiliser ces techniques pour répondre aux normes environnementales, toujours plus strictes.

Survie

Cela fait quelques années que Lotus est en survie. La marque britannique est parvenue tout récemment, et depuis la première fois depuis longtemps, à sortir du rouge. La commercialisation d’un SUV serait mise sur pause. Le futur nouveau modèle de Lotus sera la nouvelle Elise, qui sera présentée en 2020.

Partenaire étranger

Pour Proton, cette reprise est également une bonne affaire. La marque malaise a reçu, l’année dernière encore, une grosse injection du gouvernement malais dans son capital. Ce soutien a permis à Proton de rapidement trouver un partenaire stratégique étranger, à savoir Geely.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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