Latin fever !

Un plan de renouvellement

D’ici 2010, année qui verra les 100 ans de la marque, Alfa Romeo entend lancer 4 nouveaux modèles. Pour la MiTo, première d’entre elles, le constructeur transalpin prévoit une production de 70.000 exemplaires par an, dont 1.700 pour la Belgique.

Programme de personnalisation étendu

Pour arriver à ses fins, Alfa n’a rien laissé au hasard et propose une MiTo mignonne à croquer… Décidemment, en matière de design, les Italiens restent les champions ! Ce sont d’ailleurs, les designers de la 8C qui se sont occupés du cas MiTo. Un team de référence, à juger le résultat… Pour ceux qui veulent distinguer leur voiture de celle du voisin, Alfa propose un programme de personnalisation étendu, qui passe par des cerclages de feux différents, des stickers,…

Que des turbos !

Le moteur d’une Alfa, c’est incontestablement la pièce de résistance ! Et ici, l’entièreté de la palette des motorisations est suralimentée, à une exception près… En Belgique, l’offre commence avec un 1.4 l, atmosphérique justement, qui offre 78 chevaux et 120 Nm. Des valeurs un peu justes pour faire honneur au trèfle, comme le confirment les performances annoncées : 165 km/h et 12,3 secondes pour le 0 à 100 km/h. Nettement plus nerveux, le 1.4 Turbo offre lui, 155 chevaux (version 150 ch également disponible) et un couple flatteur de 230 Nm à 3.000 tr/min. Les performances sont naturellement tout autres : 215 km/h et 8 secondes pour le 0 à 100 km/h ! En diesel, le 1.6 JTD offre 115 ou 120 chevaux et 320 Nm. Ici encore, les performances sont dignes de la marque : 198 km/h et 9,9 secondes pour le 0 à 100 km/h.

DNA

Spécificité de la MiTo, la petite manette DNA, de série sur l’entièreté de la gamme et qui permet de se concocter une voiture selon ses envies. La « D » signifie dynamique, le « N » normal et le « A », All Weather (tout temps). En fonction de la position de cette manette, la voiture répond d’une manière différente aux envies du conducteur et ce, par le biais de la direction, de la réponse du moteur (fonction overboost), de l’accélérateur et le VDC (ESP en Alfa dans le texte). Plus tard, cela agira également sur les suspensions et la transmission DDCT (à double embrayage).

Pour 2009…

La gamme MiTo sera encore plus complète à partir de l’année prochaine, notamment via l’apparition d’un modèle Eco (sans doute équipé du 1.3 MultiJet de 90 chevaux), qui n’émettra que 114 gr/km. Autre variante dans les cartons : la GTA ! Une appellation mythique qui fait son grand retour sous le capot de cette MiTo et qui se mue par un 1.8 l de 230 chevaux ! Alfa l’équipe heureusement d’un différentiel autobloquant électronique, car la puissance déboule toute entière sur les seules roues avant ! N’ayant pas froid aux yeux, les ingénieurs annoncent des reprises comparables à celles de la… 8C Competizione !

Parmi les autres aménagements, on note l’apparition d’amortisseurs contrôlés (ainsi que d’une suspension adaptative, qui régit les lois d’amortissements sur un plan avant/arrière, ainsi que gauche/droite), de la technologie Multi-Air et enfin de la boîte Dual Clutch (robotisée à double embrayage).

Au volant

Nous avons pu brièvement essayer la version 1.4 TB. Première bonne nouvelle, la finition semble plutôt soignée, même si par endroits, on note encore quelques vilains défauts. On regrette également la présence de plastiques « cheap », mais de manière globale, l’ensemble présente plutôt bien ! Quant à l’ambiance, elle est réussie, avec un petit cachet sportif ! La position de conduite est bonne et il ne nous reste plus qu’à tourner la clé pour voir si le ramage est à la hauteur du plumage…

En route ! Le petit 1.4 TB ne manque pas de ressources et tire vigoureusement la MiTo. Sa sonorité sportive rappelle de bons souvenirs et sa souplesse est appréciable en ville. Toutefois, pour qui veut réellement profiter de la cavalerie, mieux vaut pousser l’aiguille du compte-tours au-dessus des 4.000 tr/min, le Balbiero se réveille alors et tire comme un beau diable en chantant juste. A partir de 5.500 tr/min, il commence cependant à s’essouffler… La boîte se manipule aisément et les 6 rapports semblent idéalement étagés !

Jusque là, tutto va bene ! Mais la partie châssis manque malheureusement, d’encore un peu de mise au point. L’ensemble est ferme et sautille allégrement sur petites routes. Les amortisseurs semblent également perdre les pédales lorsqu’il s’agit de contenir les mouvements de caisse sur routes bosselées. La direction aurait aussi pu être plus précise autour du point milieu. Rien de bien dangereux toutefois et l’on éprouve malgré tout, un certain bonheur à manier cette Alfa dans les petits coins sinueux. Grâce en soit rendue au train avant, très tranchant.

L’habitabilité apparaît comme correcte, sans plus, et la petite dernière semble faire mieux que la Mini. Le coffre est suffisamment vaste mais dommage que son seuil soit trop haut !

Question tarifs

L’Alfa reste un peu moins chère que la Mini, avec un prix de base de 15.000 € pour la 1.4 78 ch. Des tarifs qui grimpent jusque 20.000 € pour la Diesel Distinctive. Deux finitions sont proposées : Progression et Distinctive. La première offre déjà les 6 haut-parleurs, la radio MP3, l’ordinateur de bord, la banquette arrière rabattable (ainsi que l’assise). Mais il faudra mettre la main au portefeuille pour bénéficier de la climatisation, du volant gainé de cuir, des jantes alliage,…