Hyundai
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Un moteur bicylindre de Fiat 500 sous le capot d’une Alfa Romeo ! Cette annonce aurait créé quelques crises cardiaques il y a une trentaine d’années, mais aujourd’hui, la chasse au CO2 et le progrès technique imposent un constat tout différent…
Si elle fût très remarquée à sa sortie, il faut bien avouer que la MiTo a plutôt bien vieilli ! Traversant remarquablement les modes, son dessin reste toujours d’actualité et continue de plaire. Une certaine passion latine s’en émane, y compris depuis son habitacle à la présentation avenante et nettement plus sensuelle que celui de sa grande sœur Giulietta ! Pourtant, tout n’est pas rose, à commencer par la garde au toit limitée pour les grands gabarits et l’habitabilité générale.
La MiTo n’est donc pas à considérer comme l’outil urbain pratique et modulable par excellence, mais plutôt comme un accessoire de mode dans lequel on aime se montrer et surtout, dans lequel il fait assez bon vivre !
D’abord apparu sous le capot de la Fiat 500, ce nouveau moteur Twin Air ressuscite l’esprit vintage de celle-ci en reprenant l’architecture à 2 cylindres en ligne, mais en y saupoudrant toute la technologie moderne ! Un moteur de 900 cm³, délivrant quelque 85 chevaux et un couple de 145 Nm à 2.000 tr/min seulement. Sur le papier, le constat est parfait : 174 km/h, un 0 à 100 km/h en 12,5 secondes, ce qui est encore honnête pour un si petit moteur et surtout, une consommation de 4,2 l/100 km, soit 98 g/km en émissions de CO2.
Sur la MiTo, il est possible d’en modifier le caractère via la manette DNA : doux comme un agneau pour les intempéries (mode All Weather), rond, mais mou (mode Normal) et plus dynamique, plus en rapport avec le blason de la marque (mode Dynamic).
Frétillant dans une sonorité vrombissante, typée Vintage et rappelant la Fiat 500 des origines, le Twin Air a une voix très caractéristique ! Un bourdonnement bien en accord avec la Fiat 500 actuelle, mais un peu moins avec cette Alfa Romeo, dont le nom et le pedigree laissent plutôt augurer quelque chose d’un brin plus viril.
Pourtant, sur la route, et à la condition expresse d’avoir positionné la manette « DNA » sur « Dynamic », on le trouve assez agréable ! Disponible, ce petit moteur a de la ressource et reprend franchement sur tous les rapports en grimpant volontairement dans les tours. De 2.000 à 5.000 tr/min, il s’exprime avec une verve toute latine ! Bref, sur ce point, on est plutôt séduit…
Mais voilà, à vouloir profiter des accélérations plutôt toniques de la petite bête, la consommation s’envole vite pour flirter avec les 8 l/100 km, soit un résultat quasiment double par rapport à la mesure annoncée, en dépit de la présence d’un Start & Stop ! Il est certes possible de descendre sous les 7 l/100 km, mais c’est au prix d’une conduite éminemment frustrante. Si votre but est d’aligner les kilomètres, prière donc de jeter un œil sur les versions diesel…
Affichée à 16.950 € dans sa finition de base (Progression), la MiTo Twin Air demande quelque 2.150 € de plus que la 1.4i Progression (78 chevaux) et environ 600 € de moins que la version diesel 1.3 JTDm de même puissance (85 chevaux). Cette dernière (dont la consommation tourne aux alentours de 5,5 l/100 km) semble donc toujours constituer le maître achat, surtout pour qui roule plus de 10.000 km/an.
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