Essais

Cargo première classe

Chez BMW, les versions break ne se cantonnent pas à une utilisation avant tout utilitaire, mais versent dans une forme de « sport-chic » appuyée. Le dynamisme n’est jamais oublié et si ces variantes à 5 portes ne constituent probablement pas les plus volumineuses du segment, elles comptent souvent parmi les plus agréables !
  • Piette François
  • 15 juin 2010
  • BMW
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Confort
  • Diesel raffiné
  • Finition
  • Fonctionnalité du coffre
  • Plaisir de conduite
  • Options nombreuses et onéreuses
  • Tarifs costauds

Elégance raffinée

Quasiment unanimement appréciée, la nouvelle Série 5 affiche un look tout en muscle, mais non dénué d’élégance. Une belle réussite, alliant finesse, robustesse et dynamisme. Un trio pas facile à combiner et qui s’inscrit, qui plus est, dans une belle logique stylistique au sein de la marque. La version break ajoute à ce dessin un certain esprit pratique.

Le coffre !

Chez BMW, si on a longtemps préféré le dynamisme du style au volume de chargement, la nouvelle 5 Touring semble vouloir combiner les deux. Plus facile à dire qu’à faire, mais les ingénieurs et les stylistes bavarois semblent aimer les défis ! Et voilà que cette Série 5 Touring affiche un remarquable volume de coffre : 560 litres ! Rabaissez la banquette arrière, et vous atteindrez 1.670 litres. Ce qui est largement suffisant pour un un pic-nic improvisé, mais reste un peu chiche pour un déménagement king-size : la Classe E break de Mercedes annonce 1.950 litres !

Fonctionnalité

C’est finalement, surtout sur ce point que la Touring se démarque de la berline classique : le dossier de la banquette arrière peut être incliné sur sept positions différentes, ce qui accentue le confort des passagers et… augmente le volume du coffre ! Ce même dossier est rabattable selon une fraction 40/20/40, fort pratique. Pour plus de facilités, des manettes dans le coffre permettent de faire basculer cette dernière, dans un rapport 60/40. Enfin, on note la lunette arrière motorisée qui peut être ouverte depuis la télécommande et qui, en s’ouvrant, emmène avec elle le cache-bagages. Ce dernier s’ouvre et se ferme avec le hayon, qui peut être motorisé. En option, des rails dans le coffre permettent de le compartimenter et des bacs situés dans le double-fond améliorent encore la praticité. Sur un segment en pleine effervescence, BMW ne peut donc plus se permettre de miser sur la seule sportivité.

Comportement équilibré

Grande dévoreuse de kilomètres, la Série 5 Touring sait aussi faire preuve d’un comportement dynamique sur parcours sinueux ! Son remarquable équilibre (une tradition de la marque) peut se doubler (en option) d’une suspension adaptative qui assure un boulot remarquable. En mode confort, elle berce doucement les équipements, quant au mode sport, il endigue les mouvements de caisse et assure un maintien optimal ! Pour les férus de conduite sportive, il reste le mode « Sport + ».

Les moteurs

Pour son démarrage en production, la Série 5 Touring profite d’une palette de quatre moteurs : deux essences à 6 cylindres (204 et 306 chevaux), un diesel à 6 cylindres (245 chevaux) et le 4 cylindres diesel de 2 litres et 184 chevaux ! C’est, marché belge oblige, vers ce dernier que tous les regards convergent ! Disposant de 7 chevaux supplémentaires, il s’affiche comme le champion de la frugalité : 5,2 l/100 km et 137 g/km ! Il faut dire qu’il est aidé par un Start & Stop, du moins lorsqu’il s’accouple à une boîte de vitesses manuelle !

Sur la route

Le diesel est d’un grand raffinement : ses éructations sonores et vibratoires sont parfaitement filtrées, ce qui assure un remarquable confort de marche. La masse se fait certes sentir, mais dès 1.500 tr/min, il affiche une forme olympique pour emmener la carlingue jusqu’à plus de 4.000 tr/min. Pour les dépassements, il faudra certes penser à rétrograder, mais de manière générale, l’agrément est réel ! La boîte offre un rendu assez sportif, typiquement BMW. La boîte automatique à 8 rapports sera probablement encore plus en adéquation avec la philosophie de cette grande routière.

La panoplie complète

L’équipement sécuritaire se place au plus haut niveau ! Pouvant être dotée de l’adaptive cruise control, de l’affichage tête haute, de l’affichage de la limitation de vitesse, du système de détection de collision avec amorce de freinage et de l’affichage nocturne, la Série 5 toise la concurrence de haut à ce niveau ! Le système d’info-divertissement iDrive est modernisé et repris de la dernière Série 7. Enfin, un système d’aide au parking semi-automatique sera livrable au mois de mars. Ce dernier, à l’instar du système de VW-Audi, s’occupe de garer la voiture dans une place de parking qu’il aura préalablement repérée, en demandant simplement au conducteur d’actionner les pédales !

Les prix

La bonne nouvelle, c’est que BMW a pensé au marché belge et proposera une version à 163 chevaux ! La mauvaise, c’est que les prix n’ont rien de franchement démocratiques : 42.900 € en prix de base ! Rajoutez le cuir, des jantes de 18 pouces, une sono performante et quelques babioles toujours fort sympas, et vous atteindrez facilement les 50.000 € ! Bon, on vous l’accorde, à puissance similaire, Mercedes demande encore quelques milliers d’euros de plus… Avec la suspension adaptative de série, il est vrai.
 

BMW

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: BMW.

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