Essais

La formule gagnante !

Voilà 25 ans que ça dure ! Après avoir introduit le break compact et chic en 1987 avec sa Série 3 Touring, BMW n’a eu de cesse de renouveler cette formule gagnante ! Une Série 3 plus fonctionnelle, certes, mais toujours aussi soignée et… dynamique !

  • Piette François
  • 09 juillet 2012
  • BMW
Avantages et inconvénients
  • Boîte auto superbe
  • Coffre pratique
  • Confort de haut niveau
  • Espace à bord
  • Moteur puissant et disponible (328i)
  • Position de conduite
  • Système d'ouverture du hayon
  • Direction artificielle
  • Garantie de série pingre (2 ans)
  • Sonorité moteur décevante (328i)

C’est à l’arrière que ça se passe !

Chez BMW, les porte-à-faux démesurés, c’est interdit ! Question de tradition et de dynamisme… Ainsi donc, cette nouvelle Série 3 Touring repose sur un empattement allongé. Le design reste toujours aussi dynamique et on apprécie la ligne de toit tombante qui donne des airs de coupé à l’ensemble. Une belle réussite, assurément, qui parvient à concilier fonctionnalité et esthétique avec tout le chic traditionnel de la marque !

Spacieuse !

Il faut bien l’avouer, si les précédentes Série 3 Touring brillaient par leur dynamisme, on ne peut affirmer qu’elles se distinguaient par leurs volumes de chargement… Les choses évoluent grandement et la nouvelle venue se veut plus logeable que ses concurrentes directes, à savoir les Volvo V60, Audi A4 Avant et autres Mercedes Classe C break ! Le coffre offre 495 litres, un volume qui peut grimper à 1500 litres, banquette arrière rabattue ! Et notons que cette dernière se rabat en trois parties (40:20:40) et forme un plancher plat.

Astucieuse !

Et voilà que la Série 3 Touring se veut, désormais, aussi astucieuse qu’une Renault Kangoo ! Le plancher de coffre est divisé en deux trappes qui allongent d’autant le volume de coffre et dispose de filets pour retenir vos bagages, en plus des habituels crochets pour y laisser vos sacs et d’une barre de séparation rétractable.

Coup de pied aux fesses !

Mais c’est dans l’ouverture même du hayon que cette BMW séduit : ce dernier est électrique de série, dispose d‘une lunette arrière ouvrante et surtout, une formule magique permet de ne pas devoir faire usage de ses mains pour l’ouvrir ! Un mouvement de pied sous le pare-chocs arrière et hop ! Sésame s’ouvre ! Audi et VW sont également des adeptes du procédé… Fort pratique lorsque les bras sont encombrés de caisses ou autres colis…

Trois moteurs pour un début !

Pour son lancement, BMW propose trois moteurs : 320d (4 cylindres diesel, 2 litres, 184 ch), 330d (6 cylindres diesel, 3 litres, 258 chevaux) et 328i (4 cylindres essence, 2 litres, 245 chevaux). Les 316d, 318d et 320i arriveront un brin plus tard. Les moteurs à 4 cylindres seront couplés à une boîte manuelle à 6 rapports ou, en option, à une boîte 8 automatique, qui sera offerte de série sur les blocs à 6 cylindres.

Trois lignes de finitions sont prévues, de quoi donner une exécution plutôt luxueuse, sportive ou branchée à votre Série 3 Touring. Pour les plus exigeants, un pack M rajoute un peu de folklore autour de la carrosserie et dans l’habitacle histoire de rappeler qu’une BMW, c’est avant tout sportif !

Au volant !

Pour cette première prise en mains dans les alentours de Munich, BMW nous proposait de prendre le volant d’une 328i équipée de la boîte automatique à 8 rapports. Et pour votre serviteur, 328i, cela sonne comme une mélodie ensorcelante, à savoir celle d’un 6 cylindres équilibré, à l’allonge divine… Malheur ! Cette fois, on ne retrouve que 4 cylindres sous le capot !

Tant pis pour la partition musicale, ce 4 cylindres chante comme une casserole ! Pire, au ralenti, il émet des claquements de diesel ! Mais c’est là son seul défaut, car il ne semble pas trop porté sur la boisson (heureusement, c’est d’ailleurs pour cela qu’il remplace le vénérable 6 en ligne), pousse sacrément fort et affiche une humeur égale à tous les régimes, même à plus de 6.000 tr/min ! Ouf, tout n’est pas perdu d’autant que la boîte automatique claque les 8 rapports à la manière d’une boîte de compétition en mode sport, et joue sur une infinie douceur en mode confort !

Equilibre !

Moteur avant, propulsion, voilà une architecture qui peut en effrayer certains, mais qui en ravira d’autres. A vrai dire, cette propulsion n’est en rien effrayante et les 245 chevaux ne parviennent que très difficilement à mettre le train arrière à mal ! Ça motrice fabuleusement, là derrière ! Mieux : le châssis est parfaitement équilibré et se réjouit des routes sinueuses...

Enfin, presque : on regrette quelques phénomènes de pompage en conduite dynamique (surtout à l’arrière) et une direction au rendu artificiel qui dénature un peu la saveur sportive. En revanche, on ne peut que louer le confort de suspension et une insonorisation qui aurait été parfaite si la voix du moteur en charge avait été plus mélodieuse !

Le bon choix ?

Reste que cette Série 3 Touring est sans nul doute une formule gagnante : au moins aussi élégante que la berline (à notre avis), tout aussi plaisante à emmener mais surtout, nettement plus pratique et fonctionnelle au quotidien !

BMW

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: BMW.

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