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la raison que le coeur ignore

Si la Nubira a commencé sa carrière sous le label « Daewoo », le sigle Chevrolet lui a apporté une calandre plus « glamour ». Dans la foulée, quelques changements sont apparus, tels un restylage et, surtout, un moteur diesel maison. C’est donc le 2.0 VCDI que l’on retrouve sous le capot de cette Nubira, mais dans une version assagie face aux Epica et Captiva qu’il équipe également.
  • Piette François
  • 28 septembre 2007
  • Chevrolet
Avantages et inconvénients
  • Confort de suspension
  • Insonorisation
  • Moteur souple et vaillant
  • Tarifs
  • Comportement pataud
  • Cylindrée fiscalement pénalisante
  • Présentation intérieure
Style Sans doute pas le plus sexy de tous les breaks actuellement sur le marché, cette Nubira est néanmoins au goût du jour, grâce à des traits plus anguleux et à des proportions équilibrées. Motorisations C’est donc le 2.0 VCDI qui rempile sous le capot de cette Nubira. Mais, comme pour la Lacetti, il ne délivre ici que 121 chevaux, face aux 150 normalement développés par cette mécanique sous les capots des Epica et Captiva. Le couple a également été ramené de 320 à 280 Nm. Et le résultat de tout cela est… surprenant ! Vous la pensez affadie avec ses 29 chevaux et 40 Nm de moins ? Et bien… Pas du tout ! Que du contraire, elle s’en trouve même bonifiée, cette version-ci du moteur bénéficie d’une courbe de couple plus plate, qui permet une bien meilleure exploitation de la mécanique, en particulier à bas régimes. Et peu importe si le moteur se montre moins pêchu une fois dans les tours, l’agrément de conduite, surtout en ville, grimpe en flèche ! Au point de le faire passer pour l’un des meilleurs de sa catégorie. Car ce moteur dispose d’un autre atout, mais déjà connu des autres versions celui-là : un remarquable silence de fonctionnement ! La boîte à cinq rapports qui y est accouplée se manie facilement, mais aurait mérité une démultiplication plus longue ou, mieux, un sixième rapport. La consommation s’est établie à 7,2 litres aux cent, ce qui est raisonnable, sachant que nous avons emprunté quelques tronçons d’autoroutes allemandes… Tenue de route Tout comme l’Epica, la Nubira est saine, sous-vireuse et facile à appréhender. Néanmoins, les qualités du châssis restent assez en retrait face aux dernières réalisations européennes, bien plus rigoureuses. La Nubira est souplement amortie et n’apprécie que modérément les parcours sinueux, où elle manque de précision. A vouloir forcer le rythme, elle penchera alors vers un sous-virage pataud. La direction reste d’ailleurs assez floue et manque, elle aussi, de précision. Confort Mais la Nubira n’est clairement pas une rivale potentielle d’une Audi RS4 ou d’une BMW M5 Touring, et son objectif est donc de proposer un bon confort aux occupants. Ce qu’elle arrive parfaitement à faire, grâce à une bonne position de conduite (volant réglable en hauteur et profondeur), une excellente insonorisation (hormis les bruits de vent à hautes vitesses), une suspension très conciliante et une remarquable habitabilité. Tarifs et équipements Gros point fort de cette Nubira, son tarif de base, de 16.199 € ! Pour un break spacieux, avec un large volume utilisable et un diesel de 121 chevaux sous le capot, l’offre est plutôt alléchante ! Et n’allez pas croire que tout cela se fait au détriment de la qualité ! Certes, les matériaux ne sont pas les beaux jamais rencontrés et la présentation intérieure est assez vieillotte, mais les ajustements sont de qualité et l’ensemble paraît robuste et l’équipement ne souffre d’aucune sérieuse lacune. Conclusion La Nubira n’est certes pas le break le plus excitant de sa classe. Mais son tarif très serré en fait une véritable surprise ! Pour à peine plus de 16.000 €, voilà un véhicule qui offre un coffre spacieux, un excellent moteur diesel, à la fois souple, vigoureux et silencieux, et un confort de très bonne facture. Il s’agit sans doute ici, du modèle de la marque où le mariage avec le diesel maison a le mieux pris.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Chevrolet.

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