Hyundai
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En 10 ans seulement, Dacia a multiplié ses ventes par 22 et s’est établi dans 44 pays. Une véritable « success-story » unique en temps de crise et qui se voit fêtée par une édition limitée pour tous les modèles.
En 1997, Louis Schweitzer, alors PDG de Renault, eut une intuition alors qu’il était en visite en Russie avec Jacques Chirac : « C’est alors que j’ai visité une sorte de hangar immense où l’on vendait des Lada, qui n’étaient rien d’autre que des Fiat du milieu des années 60 […]. L’idée que j’ai ramené de Russie était qu’il fallait faire une voiture au même prix de vente que ces Lada, mais qui soit moderne et fiable. » Le cahier de charge de la voiture fût défini en quatre mots : moderne, fiable, grande et pas chère.
L’équipe de recherche et développement aboutit alors sur un projet, baptisé « L90 ». Une voiture simple, cubique, reprenant des techniques éprouvées et respectant le budget maximal de 5.000 €. Finalement, cela donnera la Logan, une voiture un peu plus chère que prévu, car il fût décidé de l’équiper plus copieusement, mais qui respectait à la lettre les autres directives : elle était moderne (surtout comparée aux Lada d’alors), fiable et grande.
La recette du succès, elle est finalement assez simple : Dacia répond à une demande plutôt que de créer un besoin. Règle impérative : le prix d’achat doit être aussi bas que possible. Une solution anti-crise imparable ! Pour y parvenir, Dacia conçoit ses modèles en reprenant des éléments éprouvés, fait construire ses voitures au Maroc et en Roumanie au plus près de ses marchés et enfin, utilise ses synergies avec Renault pour le réseau de distribution. Pas de remise, très peu de publicité, le client paye la voiture et quasiment rien d’autre.
En 2005, la gamme se limitait à la seule Logan. Une berline alors méconnue qui ne s’est écoulée qu’à 108 exemplaires cette année-là en Belgique… Dix ans plus tard, la gamme comprend sept modèles (Logan, Sandero, Dokker VP, Dokker VU, Lodgy, Duster) et écoule plus de 17.000 véhicules par an en Belgique. Chez nous, c’est le SUV Duster qui remporte le plus large succès, en réalisant 34 % des ventes de la marque, suivi de très près par la Sandero (avec 32 %).
Pour fêter cela comme il se doit, Dacia propose donc une édition limitée « Anniversary », basée sur la finition « Lauréate » et qui rajoute les jantes métallisées et les rétroviseurs teintés en « Dark Metal », un système de navigation évolué (qui comprend la radio DAB, l’intégration de Siri, une interface smartphone Aha et un autre graphisme) et bien évidemment, cette jolie teinte Bleu Cosmos. L’équipement n’a donc rien de « low-cost », avec en plus, l’air conditionné, le régulateur/limiteur de vitesse, l’accoudoir aux places avant, le volant cuir… Tous les modèles de la marque sont disponibles avec cette édition ! Dacia parle d’un avantage client de l’ordre de 700 à 950 € selon le modèle.
Les Dacia pareillement équipées font preuve d’une certaine coquetterie jusque-là, quasiment inconnue à la marque. Les inserts bleutés ans l’habitacle, l’équipement complet et la navigation revue donnent une touche de gaieté à l’intérieur.
Au volant, rien ne change vraiment : nous avons pu essayer trois versions et toutes présentent la même joie de vivre. Légères, les Dacia présentent de jolies performances, tout en consommant un minimum. Notre Lodgy 1.2 TCe, absolument remarquable en terme d’espace intérieur, affichait une belle souplesse dès les plus bas régimes, mais chahutait à haute vitesse, médiocre isolation aux bruits de vent oblige.
Le Duster 1.5 dCi 110 4x4, pour sa part, est la valeur sûre que nous connaissons, avec un choix de plastique qui n’a rien de négligé. Le diesel, très vigoureux, remue dans la direction, par ailleurs trop démultipliée. La boîte 6, très agréable à manier, pêche toutefois par un étagement un peu trop serré sur les deux premiers rapports. Mais pour le reste, on loue la stabilité et le confort de l’engin, qui survole les bosses !
La Sandero 1.5 dCi 90, elle, reste l’une de nos préférées : très habitable, elle se veut aujourd’hui plus soignée qu’elle ne l’a jamais été. Souple et très performant, le diesel vous expédie rapidement au-delà des vitesses autorisées sans que vos oreilles n’en souffrent vraiment ! Et le tout, bien sûr, en ne consommant jamais plus de 6 l/100 km, même en conduisant comme une brute !
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