Essais

Ford Transit Custom : Bien dans son époque !

Les Ford Transit et Transit Custom sont pour la première fois équipés de moteurs qui répondent à la norme Euro 6. Voilà de bonnes raisons de l’essayer, histoire de voir si le plus petit des deux préserve une certaine forme de plaisir de conduite !

  • Bervoets Wim
  • 08 juin 2016
  • Ford
2,0
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 3,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 3,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement dynamique
  • Habitabilité
  • Possibilités de configuration
  • Sécurité au meilleur niveau
  • Choix de certains matériaux
  • Ergonomie de certaines commandes
  • Feeling de la pédale de frein

Que signifie le nom ?

La version familiale s’appelle « Tourneo », mais l’utilitaire préserve le nom « Transit ». Celui-ci est disponible en quatre dimensions : le plus petit est le Transit Courier, puis suivent les Transit Connect, Transit Custom et le plus grand, le Transit 2T avec une capacité de chargement de deux tonnes. A l’exception de ce dernier, tous ces modèles sont disponibles en version familiale « Tourneo ». Pour notre part, nous avons pris les commandes du Transit Custom.

Quelle configuration ?

Pour le Transit Custom, Ford s’est concentré sur deux grandes configurations : le « Van », soit la camionnette classique entièrement tôlée dans sa partie arrière et dénuée de deuxième rangée de sièges, et la « Multi Use » ou l’utilitaire avec « double cabine » et deuxième rangée de sièges. Les deux versions sont disponibles avec un empattement raccourci de 2,93 m ou avec un empattement allongé de 3,30 m. Ceci a naturellement de certaines conséquences sur la capacité de chargement.

De place, encore de la place

Mais celui-ci est bien entendu toujours royal : le Van avec le châssis court propose une longueur de chargement de 2,56 m et celui avec l’empattement long, de 2,92 m. Si vous optez pour le Multi Use, la longueur de chargement est réduite à 1,58 m pour le court et à 1,94 m pour le long. De plus, il est possible d’opter pour un toit rabaissé ou relevé. Le plus petit Transit Custom Van (avec toit rabaissé et empattement court) propose 6 m³ de chargement. Quant au plus grand (toit relevé et empattement long), il offre quant à lui 8,3 m³.

Et les passagers ?

Les passagers peuvent s’asseoir sur les deux sièges situés à côté du siège conducteur. Ceux qui connaissent les voitures particulières Ford se sentiront immédiatement en espace connu. Quelques points négatifs ? De par la haute position de conduite, le frein à main est difficilement atteignable et quelques matériaux paraissent un peu « bruts ». Mais le tableau de bord est en effet conçu pour endurer un utilisation intensive et se prendre quelques raclées !

Moteurs

Ford échange son moteur 2.2 TDCi contre un plus petit et plus sobre moteur diesel 2.0 EcoBlue. Celui-ci répond aux normes Euro 6 et devrait à terme, également équiper les modèles Ford familiaux. Sur le Transit Custom, il délivre 105 ch (pour un couple de 360 Nm), 130 ch (385 Nm) et 170 ch (405 Nm). Tous les moteurs sont accouplés à une boîte manuelle à 6 rapports, mais Ford promet une unité automatique à 6 rapports pour la fin de l’année.

En pratique

Nous avons effectué notre plus grand essai au volant de la version 2.0 EcoBlue de 105 ch. Ce dernier promet un couple maximum dès 1.375 tr/min et le préserve jusqu’à 2.000 tr/min. S’il dispose de suffisamment de ressources, il pourrait se montrer un peu timide si le véhicule est bien chargé. Il suffit néanmoins pour maintenir une vitesse stabilisée. Comme on si attend lorsque l’on circule au volant d’une camionnette, il ne se montre vraiment bruyant que lorsqu’il est sollicité.

Et la dynamique ?

Il faut rendre à César ce qui lui appartient : Ford sait s’y faire en matière de châssis. Et ce Transit confirme la réputation ! N’en attendez toutefois pas un comportement ultra agile, il reste une camionnette après tout ! Mais son excellent amortissement et sa direction précise le rendent agréable. La seule chose que nous regrettons ? Une pédale de freins manquant de retour, histoire de doser au mieux les manœuvres.

Sécurité

Heureusement, Ford a également pensé à la sécurité. L’aide au démarrage en côte est de série, de même que le système de stabilisation face au vent traversier. A partir du deuxième niveau de finition, il dispose des capteurs de parking. En option, il est possible d’opter pour l’avertissement anticollision avec détecteur de piétons, le régulateur de vitesse adaptatif et la reconnaissance des panneaux de signalisation.

Equipement

Le Transit doit effectivement d’abord être considéré comme un utilitaire. La finition de base propose néanmoins tout le minimum syndical. Il ne manque que la radio pour l’ambiance à bord. Sur le deuxième niveau (Trend), nous y retrouvons la climatisation manuelle, le régulateur de vitesse et les capteurs de parking. La finition Limited offre le système multimédia SYNC, les capteurs de pluie et les phares automatiques.

Prix

De par le fait que le Transit Custom est principalement acheté par des entreprises, Ford ne divulgue les prix que hors taxes. Le Transit Custom Van de 105 ch à empattement court démarre à partir de 21.695 € avec la finition Ambiente (environ 26.250 € TVAC). Le plus cher de tous, le Transit Custom Multi Use, avec 170 ch et empattement long, coûte 32.175 € dans sa finition Limited (environ 38.932 € TVAC).

Conclusion

Dans ce segment grandissant des utilitaires de taille moyenne, où Ford a obtenu une part de marché de 11,8 % l’année passée, il est important d’aller de l’avant. De par sa palette de motorisations revue qui répond à des normes sans cesse plus strictes, Ford semble bien installé. De cette manière, le robuste Transit semble se profiler comme un partenaire fiable et rafraichi pour votre entreprise.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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