Essais

Mercedes GLC Coupé : Ça, c’est fait !

Le renouvellement de la gamme de Mercedes a également permis de remplir une niche supplémentaire. Aux côtés du GLE Coupé, basé sur le SUV GLE, nous retrouvons aujourd’hui le GLC Coupé, reposant quant à lui sur les dessous d’un GLC. En un mot : ce GLC Coupé ira donc directement affronter le BMW X4. Avec quelles armes ?

  • Bervoets Wim
  • 06 juillet 2016
  • Mercedes-Benz
1,9
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 3,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 2,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 3,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort de haut niveau
  • Hybride prometteuse
  • Ligne réussie
  • Plaisir de conduite
  • Garde au toit à l’arrière
  • Masse élevée
  • Prix final, options comprises
  • Prix, options comprises

Les Allemands ne sont pas partis d’une page blanche pour ce Coupé : une GLC « classique » a servi de point de départ. Le résultat ? Un crossover-coupé de 8 cm plus long et de 4 cm plus bas que le GLC. 4,73 m de long, 1,6 m de haut et 1,86 m de large. Mais aussi et surtout : une masse en ordre de marche de 1.785 kg en essence et de 2.040 kg en hybride !

En un coup d’œil

Pour reconnaître ce GLC Coupé, inutile d’examiner attentivement la voiture : la grille de radiateur est reprise par tous les coupés et la ligne de toit effilée donne un autre indice. Vu de l’arrière, il ressemble fortement à son grand frère, le GLE Coupé. Et bien que ce style de coupé-SUV ne fasse pas l’unanimité, nous ne prendrons pas beaucoup de risque en écrivant que les designers de la marque à l’étoile ont réussi leur coup…

Dans l’habitacle

A l’intérieur, Mercedes a essayé d’affirmer les ambitions sportives de son bolide : le tableau de bord surélevé, très proche de ceux des Classe C et GLC, peut en option, s’habiller de manière sportive avec le « AMG Line ». A l’avant, l’espace dévolu est royal, mais à l’arrière, la garde au toit n’est pas exceptionnelle pour des adultes. La capacité du coffre ? 500 litres avec la banquette relevée, 1.400 litres lorsque celle-ci est rabattue. Un week-end avec quatre passagers n’est donc pas un problème !

Sportif ? Sportif !

Les ingénieurs allemands ont voulu donné un caractère plus sportif au GLC Coupé qu’au GLC. La direction est donc un peu plus directe et les Allemands ont choisi de monter de série la suspension sport. Via le « Dynamic Select », il est de plus possible d’opter pour l’un des cinq modes de conduite (de « Eco » à « Sport » en passant par un setting individuel).

Si vous cochez sur la liste d’options le « Dynamic Body Control », vous pourrez alors contrôler l’amortissement, de confortable à sportif. Vous pouvez également opter pour le « Air Body Control », une suspension pneumatique qu’il est également possible de régler à sa guise. La transmission intégrale 4MATIC est de plus, de série sur tous les modèles.

Sous le capot

Mercedes démarre la carrière de ce GLC Coupé avec deux moteurs diesel et un essence. Les GLC 200d et 250d (des 4 cylindres de 2,1 litres de 170 et 204 ch) d’un côté et le GLC 250 (4 cylindres de 2 litres de 211 chevaux) de l’autre. Une version AMG est également prévue au programme : la Mercedes-AMG GLC 43 qui propose un V6 biturbo de 367 chevaux.

Pointons enfin le GLC 350e, une version hybride combinant un moteur essence et un moteur électrique pour une puissance totale de 320 chevaux. Deux moteurs viendront par la suite compléter la gamme : les 200d et 350d en diesel (136 et 258 ch) et la 300 en essence (245 ch). Tous les moteurs, exceptée la version hybride, sont accouplés à une boîte automatique à 9 rapports. L’hybride, pour sa part, en compte 7.

Sur la route

La première version que nous avons pu essayer est la 250d de 204 ch, avec un couple maximum de 500 Nm dès 1.600 tr/min. Sur ce parcours d’essai vallonné, le GLC Coupé file comme le volant : le moteur est disponible et paraît suffisamment assourdi. La suspension pneumatique optionnelle de notre monture offre l’équilibre idéal entre confort et sportivité. Et en parlant de sportivité : le GLC Coupé aime les virages et procure donc un certain plaisir de conduite. Le point négatif ? Les freins ont eu, sur notre parcours, quelques difficultés à ralentir la masse élevée de cette Mercedes.

Hybride

Par la suite, nous avons également eu la possibilité d’essayer le GLC 350e Plug-In Hybrid sur un petit parcours. Aux côtés de la prise classique, il peut se recharger de deux manières : en récupérant l’énergie distillée par le freinage ou en demandant un effort supplémentaire au moteur thermique. La gestion pense de manière aussi « hybride » que possible, avec un point de résistance variable dans la pédale d’accélérateur. Ce point avertit le conducteur quand il donne trop de gaz et que le moteur thermique doit donc démarrer. Le couple combiné de 560 Nm promet des accélérations soutenues, y compris dans les côtes, alors que l’autonomie en mode électrique est plutôt étonnante.

Prix

Les prix officiels du GLC Coupé, qui sera disponible à partir de l’automne, ne sont pas encore connus. L’importateur belge estime un surcoût d’environ 3.600 € par rapport au GLC. Voilà qui nous fait un prix d’attaque aux alentours de 50.000 €. Mercedes propose dès ce prix un grand arsenal sécuritaire, comme l’avertissement anticollision, le détecteur de fatigue et la caméra de recul. Des éléments de confort sont également de série comme le cuir, le démarrage mains libres et le hayon électrique.

Si vous ne résistez pas à l’envie de rajouter quelques options sympathiques (telles que la navigation, les sièges électriques, un toit ouvrant…), la facture totale s’envolera aisément au-dessus des 60.000 €. Un défaut commun à toutes les marques premium allemandes…

Conclusion

Conjuguer un SUV et un Coupé est, pour beaucoup de marques, un exercice difficile. Mais si le concept vous parle, Mercedes a, avec son GLC Coupé, une proposition intéressante. Un modèle au style réussi qui plus est et qui le combine avec un grand confort de roulage et une dynamique de conduite assez plaisante.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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