Essais

Renault Captur 2017: Renforcer sa position de leader

Avec le Captur, Renault prétend avoir le leader incontesté des crossovers du segment B. Pour rester en tête, les Français a restylé le modèle. Nous sommes partis chercher les clés pour un premier essai.

  • Bervoets Wim
  • 24 mai 2017
  • Renault
2,1
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 3,0
    Global
Avantages et inconvénients

      Les crossovers du segment B sont-ils à ce point à la mode ? Oui, pour preuve : l'année dernière, la Peugeot 2008 restylée a fait son apparition et cette année, Opel passe à la vitesse supérieure avec le Crossland X qui suit le Mokka X. Et nous ne parlons que du top 3 du segment. En effet, il faut également compter l'éternel Nissan Juke, de même que le récent Audi Q2 qui désire lui aussi sa part du gâteau.

      Ce qui a changé exactement ?

      Le plus grand changement se remarque à l’avant : le Renault Captur adopte la même bouche que le reste de la gamme. En particulier le Kadjar qui se situe au-dessus du Captur dans la gamme des SUV du constructeur français. Cela signifie des lampes diurnes en forme de C, des phares à LED et une calandre légèrement modifiée. Quelques inserts en chrome font également leur apparition. Par ailleurs, Renault met l'accent sur la personnalisation : le toit peut être commandé dans une teinte contrastante avec la carrosserie, ce qui vous donne un total de 30 combinaisons de couleurs.

      Mise à jour de l’habitacle ?

      Le tableau de bord a été légèrement redessiné, vous pouvez maintenant opter pour un toit panoramique fixe et il y a de nouveaux accents de couleurs. Le multimédia est maintenant disponible en trois versions et la version d’accès est basée sur votre smartphone. Au sommet, vous trouverez le système R-Link classique qui est désormais compatible avec Android Auto.

      Autre chose ?

      Cette version restylée profite également d’une finition haut de gamme “Initiale Paris” comme les autres modèles de la gamme. Cette version se reconnaît à sa calandre chromée, à ses clignotants dynamiques et à son logo spécifique. Dans l’habitacle, la finition est relevée avec du cuir et des accents chromés.

      A quoi ressemble-t-il, ce Captur ?

      La silhouette nous semble réellement réussie : la proue revue intègre parfaitement le Captur dans la famille Renault et la combinaison des deux couleurs est un atout indéniable. Dans l’habitacle, notre version d’essai Initiale Paris avance une bien meilleure finition que le modèle précédent, bien que Renault n’ait toutefois pas supprimé tous les matériaux « cheap ». De plus, nous ne sommes toujours pas convaincus par le tiroir qui fait office de boîte à gants, car il vient inlassablement percuter vos jambes.

      Qui de l’habitabilité ?

      L’espace à bord était déjà généreux à bord du modèle précédent, mais les choses se sont encore améliorées. Surtout au niveau du coffre : avec 455 litres, le Captur offre un beau volume utilisable, qui peut d’ailleurs s’étendre jusqu’à 1.235 litres via une banquette arrière rabattable trois parties : Renault abandonne en effet les dossiers 40/60 pour trois sièges indépendants.

      Que voyons-nous sous le capot ?

      Les mêmes moteurs qu’auparavant. Renault n’y change d’ailleurs quasi rien ! Vous avez donc toujours le choix entre les TCe 90 et 120 du côté des essences. Le premier est accouplé à une boîte manuelle à 5 rapports et le second à unité mécanique à 6 rapports ou à une boîte EDC automatique à 6 vitesses. Du côté des diesels, on retrouve les dCi 90 (boîte manuelle à 5 rapports ou EDC à 6 vitesses) et 110 (boîte manuelle à 6 rapports). Nous avons conduit la dCi110, qui produit ses 110 chevaux à 4000 tr/min et un couple de 260 Nm à 1.750 tr/min.

      Comment se comporte-t-elle?

      Sur le papier, ce n’est pas un monstre de vitesse, avec un 0 à 100 km/h en 11,4 secondes et une vitesse de pointe de 180 km/h. En pratique, le couple est toujours présent et le moteur réagit spontanément, du moins, tant que vous restez dans la plage d’utilisation du moteur. Le moteur est de plus bien insonorisé et Renault a profité du facelift pour s’attarder sur le confort. Le résultat est un Captur silencieux et confortable qui peut même afficher un comportement dynamique, bien que les commandes semblent artificielles. Enfin, un point positif : Renault annonce une consommation de 3,9 l/100 km et nous avons pour notre part, relevé 5 l/100 km à la fin de notre essai.

      Combien coûte-t-elle ?

      La Captur est affichée à partir de 16.600 €. Il s’agit alors de la version essence TCe 90, en finition Life. Cela vaut tout de même la peine d’investir un peu plus pour profiter d’un modèle plus richement équipé. « Notre » dCi 110 est affiché à partir de 24.050 € en finition Intens et revient même à 27.450 € dans la luxueuse finition Initiale Paris. Renault étend l’équipement avec un avertissement d’angle mort et un système de parking automatique. Un freinage automatique d’urgence ou un régulateur de vitesse adaptatif ne sont toutefois pas prévus : Renault se justifie en expliquant que ce n’est pas une demande de la clientèle.

      En conclusion ?

      Ce facelift permet de renforcer la position du Captur face à ses concurrents du segment B. Grâce à ses possibilités de personnalisation, sa modularité et son équipement disponible, le Captur reste un excellent choix au sein de ce segment ultra compétitif.

      Lire plus:

      À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
      Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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