Essais

Volkswagen Golf R : efficacité brutale

Il y a peu, Volkswagen révisait son modèle à succès, la Golf. Le modèle le plus puissant de la gamme, la R, se devait naturellement de suivre le mouvement. De plus, elle profite même d’un surcroît de puissance !





  • Bervoets Wim
  • 22 août 2017
  • Volkswagen
3,8
score VROOM
  • 4,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 3,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement super efficace
  • DSG excellente
  • Finition
  • Prestations costaudes
  • Bruit moteur artificiel
  • Pas vraiment ludique
  • Rayon de braquage un peu trop grand

Venons-droit au but : la mise à niveau de la puissance est limitée à 10 ch. Cela porte le total à un solide 310 chevaux. Autant que l'Audi S3, donc. Mais quelques autres « hot hatch » font encore mieux : la Ford Focus RS annonce en effet 350 ch, alors que la Mercedes AMG A45 en annonce 381. Mais la Reine de la catégorie reste la version RS de l’Audi RS3 avec 400 chevaux.

Quel est ce moteur ?

C'est en fait un vieil ami : sous une variante légèrement modifiée, il se retrouve également sous le capot des Seat Leon Cupra et Skoda Superb. Mais vous pouvez aussi le trouver sous le capot des Audi S3 et TTS. Embarqué dans la Golf R, il délivre 310 ch et 400 Nm, soit 10 ch et 20 Nm de plus qu'avant la cure de rajeunissement. Il exécute le sprint de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes.

Ce qui a changé lors de ce lifting ?

A l'extérieur, pas grand-chose. Les nouveaux pare-chocs, de nouveaux phares à LED et les feux arrière à LED. De grands classiques, en fait. A l'intérieur, vous trouverez un système d'info-divertissement revu et qui peut désormais être contrôlé par des gestes (comme chez BMW) et à la connectivité étendue : Apple Carplay et Android Auto sont disponibles. Le tableau de bord peut désormais intégrer un affichage numérique (comme chez Audi). La collaboration entre l’instrumentation numérique et le système d'info-divertissement fonctionne bien.

Est-ce que quelque chose a changé au niveau du châssis ?

Non. C'est toujours le même châssis à quatre roues motrices comme avant le lifting. Il préfère toujours les roues avant, mais engage les roues arrière lorsque les roues avant saturent. En revanche, ce qui a bel et bien changé, c’est la boîte de vitesses à double embrayage DSG qui compte désormais sept rapports.

Comment se comporte cette Golf R ?

Comme une voiture à deux visages. Si vous optez pour les paramètres « Eco » ou « Confort », alors vous avez vraiment l’impression de rouler avec une classique Golf TSI… Quoique teintée de bleu vif et avec quatre sorties d’échappement. Le moteur se veut discret, la DSG passe les rapports en douceur lors des accélérations mais ne vous colle pas dans votre siège.

Optez pour le mode « Race » et la bête est « R »éveillée. Le moteur pousse vigoureusement dès les plus bas régimes pour gronder ensuite vers la zone rouge. Le son est plus présent à l'intérieur (la sonorité en devient d’ailleurs artificielle), mais l'échappement laisse échapper quelques explosions. Quelle bête !

Quid des prestations dynamiques ?

Cette voiture affiche une efficacité impitoyable. Les quatre roues motrices peuvent difficilement être prises en défaut et assurent des tonnes de « grip ». Ce n’est que quand vous le provoquez vraiment, que le train arrière déboîte. L'autre possibilité est de définir la conduite selon vos propres paramètres grâce au mode « Individual » : les amortisseurs adaptatifs sont très secs sur le mode « Race » alors que la direction semble inutilement lourde.

Qu'en est-il du confort ?

Demandez à la Golf R d’afficher son côté « Dr Jekyll » et vous pouvez avaler les kilomètres dans un grand confort. L’amortissement est tolérant et indulgent, et vos passagers sont évidemment mieux servis par les roues de 18 pouces que par celles de 19. Si vous optez pour le côté « Mr. Hyde », il vaut mieux diminuer la fermeté des amortisseurs.

Que dois-je encore savoir ?

Que la Golf R profite d’une cure de rajeunissement grâce aux aides à la conduite qui comprennent notamment l’assistance de conduite dans les embouteillages, grâce à l'aide conjointe de l’assistant de maintien de voie et du régulateur de vitesse adaptatif. En outre, la reconnaissance des panneaux de signalisation routière et l'alerte anti-angle mort sont, bien sûr, disponibles. Enfin, Volkswagen a tout récemment introduit de nouvelles options de performance pour sa Golf R.

Combien coûte cette Golf R ?

La Volkswagen Golf R revue et corrigée coûte 41.870 €. C'est un gros 10.000 € de plus que la Golf GTI à traction avant, mais vous obtenez une voiture complètement différente. Si vous comparez avec ses concurrentes directes, sachez que la Ford Focus RS (40.220 €) est au même niveau. La Mercedes-AMG A45 se veut un peu plus chère (50.941 €). Et Audi? La S3 n’est pas beaucoup plus onéreuse que la Golf R, à 42.650 €. La RS3 ? Elle est disponible à partir de 56.000 €... En termes de consommation, nous avons mesuré une moyenne de 9,4 l/100 km.

En conclusion ?

La Volkswagen Golf R reste toujours cette voiture à deux visages, même après son lifting. Une furie étonnamment confortable, presque discrète et qui, sur une simple pression d’un bouton, émerge en une machine efficace et sans pitié. Il ne s’agit sans doute pas de la « hot hatch » la plus ludique, mais certainement de l'une des plus homogènes.





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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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