Hyundai
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C’est une bien curieuse petite chose que Fiat nous a mijotée ! Une Fiat 500, mais qui aurait pris sa dose d’amphèt’ pour devenir la drôle de dame que voilà ! A peine plus longue qu’une Punto, la 500L revendique de sacrés atouts familiaux…
Dans le genre best-seller, la petite 500 truste les places d’honneur ! Après avoir cartonné sous sa formule classique, le petit pot de yaourt s’est décliné sous les variantes C (pour cabriolet) et Abarth (pour les prestations sportives) ! La 500 n’en finit et ne finira pas de se multiplier, car après cette version « Large », le constructeur nous dévoilera des versions « Trekking », « SUV » et 7 places. Mais chut ! Tout cela, c’est pour l’année prochaine !
Dopée, la 500L est la grenouille devenue bœuf ! Avec ses 4,14 mètres de long, la 500 est désormais méconnaissable, un peu à la manière d’une Countryman face à une Mini classique. Ces dimensions en hausse ne sont pas sans impact sur l’élégance de la chose, mais ont pour mérite d’offrir des cotes d’habitabilité tout bonnement stupéfiantes pour la catégorie : quatre adultes nourris au Big Burger pourront s’installer confortablement et s’y ajoute une cinquième place pour une autostoppeuse, d’un gabarit à peine plus modeste !
Atout maître : une fonctionnalité de premier choix ! La banquette arrière est coulissante, le dossier est inclinable et le tout se rabat en un tour de main contre les sièges avant ! Le plancher alors formé est parfaitement plat. Quant aux amateurs de vitrines Ikea, sachez que le dossier du siège avant se rabat dans le style « portefeuille » pour laisser place à une longueur de chargement de 2,4 mètres ! Enfin, le coffre, à la capacité de près de 400 litres, dispose d’un plancher relevable en trois positions. Petits crochets pour sacs agrémentent également le quotidien… Après ça, on se demande bien ce qu’il est encore possible d’inventer…
Les tablettes, c’est à la mode, et pas seulement dans votre salon ! Fiat reprend le principe de la tablette numérique pour son ordinateur de bord et propose diverses fonctionnalités : radio, connectivités et suivi de votre éco-conduite. Quant à la navigation intégrée, c’est prévu pour bientôt ! Question technologies modernes, la 500L propose de tweeter, d’écouter des webradios, de connecter un smartphone, bref, la panoplie complète pour distraire les passagers ou pire, le conducteur ! Heureusement, un système de freinage automatique en cas de détection de risque de collision à allure modérée est prévu…
Cerise sur le gâteau : la 500L vous sert également le café ! En effet, Lavazza a développé une machine à café qui s’intègre parfaitement dans le porte-gobelet arrière ! Il ne manque plus que le micro-ondes…
Du côté des essences, la 500L inaugure une nouvelle version du TwinAir, le fameux deux cylindres turbo de 0,9 l, poussé à 105 chevaux. En motorisation de base, Fiat propose le 1.4 l MultiAir de 95 chevaux. Du côté des diesels, c’est le 1.3 MultiJet de 85 chevaux qui rempile, bientôt secondé par le 1.6 MultiJet de 105 chevaux.
On le sait, si le pied droit est du genre enthousiaste, voire plombé, la consommation de ces petits moteurs turbos (visez le TwinAir) s’envole gaiement ! Histoire de revenir à des valeurs plus « acceptables », Fiat propose un « éco-conduite », à télécharger sur votre PC, pour analyser vos efforts. La chose incite à lever le pied, à ralentir anticipativement, à changer rapidement de vitesses et à modérer votre vitesse, via de petits ronds changeant de couleurs selon votre application ! Un bon outil !
Bonne nouvelle, le confort est d’un tout autre niveau face aux 500 « classiques » et la visibilité est excellente ! Les petites ornières sont absorbées avec une certaine efficacité et l’amortissement apparaît tolérant. Le comportement apparaît pour sa part, sain et sécurisant, bien dans l’esprit du produit ! A vérifier sur nos routes bien belges !
Le moteur 1.3 MJet de 85 chevaux, lui, est du genre volontaire, mais se retrouve pénalisé par une boîte longue à 5 vitesses seulement et par un manque de tonus sous les 1.500 – 2.000 tr/min. Les démarrages en côte, voiture chargée, vont vite faire fumer l’embrayage !
Le TwinAir 105 est fidèle à lui-même, mais gagne en tonus à hauts régimes face à la version 85 chevaux. Nerveux, frétillant et crépitant de bonheur, on se laisse vite emporter par son caractère jovial ce qui a pour conséquence de… faire s’envoler la consommation ! On approuve grandement la boîte à 6 rapports bien étagés, mais on regrette les vibrations et le côté un peu bancal du moteur à bas régimes…
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