Trois portes latérales, cela n’est certes pas courant. Vu de gauche, le Veloster se positionne comme un coupé traditionnel, avec une longue porte. A droite, il en va différemment, avec deux petites portes ! Regardez-le attentivement de profil et vous noterez les montants B décalés. Voilà pour la grande originalité de ce coupé !
Son allure brise l’image de petite voiture sage à laquelle Hyundai nous avait habitués. Côté design, franchement, c’est flamboyant ! L’avant est ramassé et agressif, on aime ! En revanche, la partie arrière, c’est un brin plus déroutant, avec des traits tantôt courbés, tantôt tendus, un étonnant mélange, assez confus…
Avec une telle allure, on s’attend à quelque chose de décapant sous le capot ! Et bien… Déception ! Un seul moteur est prévu : un 1.6 l essence à injection directe de 140 chevaux. Le couple de 167 Nm à 4.850 tr/min est des plus honorables pour un moteur essence atmosphérique de cette cylindrée, mais cela fait tout de même pâle figure face au derniers turbo diesels en date ! Hyundai annonce plus de 200 km/h en pointe et moins de 10 secondes pour le 0 à 100 km/h. Voilà pour la théorie !
Que les sportifs se rassurent : un peu de patience et un petit turbo devrait finir par émoustiller tout cela !
Coupé, d’accord, mais Hyundai ne veut en rien compromettre l’ergonomie , la fonctionnalité ainsi que l’habitabilité. Voilà pour la théorie ! En pratique, certes on retrouve bien une porte arrière censée améliorer l’accessibilité, mais il s’agit tout de même d’avoir une certaine souplesse ! Surtout pour en ressortir ! Quant à l’habitabilité arrière, pas de soucis pour les jambes, mais attention à la tête ! Si vous mesurez plus d’1,75 m, prière de négocier une place à l’avant !
La place conducteur, par exemple ? Pas forcément : avec le toit ouvrant, si vous dépassez 1,85 m, vous vous retrouverez rapidement la tête dans le ciel de toit ! Et toujours au niveau du toit ouvrant, regrettons son étanchéité, assez aléatoire selon les exemplaires. Dommage, car la finition de l’habitacle est à l’avenant, avec des plastiques de belle qualité, un assemblage de jolie facture et un design original.
Avec une double sortie d’échappement aussi spectaculairement mise en évidence, on s’attend logiquement à une sonorité tonitruante ! Et bien non. C’est calme, discret, bien propre et… fade ! Donc de sport, il n’en est pas question dans les oreilles ! Voyons voir une fois en mouvement…
Première engagée, gaz ! Les sportifs parmi vous en auront pour leurs frais, le Veloster ne vous collera pas exactement au siège ! Quoi de plus normal ? Ce petit 1.6 l a les poumons limités ! Surtout à bas régimes, où le manque de couple se fait cruellement sentir ! Passé 4.000 tr/min, il se réveille, mais se met à picoler un peu ! Les montées en régimes sont assez laborieuses et il s’agit vraiment de lui faire visiter la zone rouge pour en attendre un certain dynamisme. Heureusement, la boîte se manipule avec beaucoup de facilité et les six rapports glissent facilement dans la paume de la main !
Non, en dépit de son look engageant, le Veloster n’est pas une voiture de sport. Un coupé bien fini et coquet, au look agressif, mais au comportement très familial. Ce qui est prouvé par le comportement routier : sûr et sain, mais sans fantaisie aucune. La faute, notamment, au manque d’amortissement, les mouvements de caisse se faisant sentir sur chaussées dégradées. La direction, très légère, abonde en ce sens : relativement précise, elle manque cependant de retour d’information.
Que l’on arrête donc de le considérer comme une voiture de sport ! Le Veloster est un coupé bien présenté et à l’équipement qui peut rapidement devenir pléthorique : capteurs de lumière, cuir, système de navigation intégré, toit ouvrant, jantes alliage, stéréo de qualité, connexion Bluetooth, auxiliaire, USB et iPod… Pas grand-chose ne manque ! Le programme de garantie est somptueux, avec les 5 années et l’absence de limitation de kilométrage !
Et à 21.499 € en prix de base, vous ne serez certainement pas volé ! A noter, l’apparition à la fin de l’année d’une transmission automatique à double embrayage. Une première pour la marque !
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
La SQ8 Sportback e-tron détient officiellement le titre de SUV électrique de pointe dans la famille Audi. Un rang qu’elle pourra encore tenir même avec l’arrivée de la SQ6 e-tron ?
On en a assez peu parlé, mais la Mercedes Classe B a elle aussi, profité d’un récent facelift. Un comble, sachant qu’elle pourrait bien être la meilleure des Mercedes compactes ! Hélas, le plaisir sera de courte durée…
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
