Suzuki
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De plus en plus familial, le Sorento délaisse ses manières d’aventurier pour se muer en vaisseau sécurisant à sept places assises. Récemment revu, il profite de quelques menus changements esthétiques, mais remue plus profondément sa technique !
L’insolent succès du Sportage semble faire de l’ombre au grand frère Sorento ! Pourtant, désormais paré du même look, le Sorento est loin d’être une mauvaise affaire. Kia voit en lui un SUV de qualité premium, mais à prix cassé ! Et ce restylage lui apporte une belle allure, avec une face avant complètement remaniée et désormais bien dans la lignée de la marque. L’arrière se veut également plus dynamique. Et n’allez pas croire qu’il affiche une longueur de yacht monégasque : 4,69 mètres de long « seulement » !
Les habitacles mornes et fades, c’est fini ! Kia peaufine son Sorento, soigne les matériaux et ajuste l’ambiance. En pénétrant dans l’habitacle, on remarque les plastiques de qualité, les boutons de commande soignés et l’écran multimédia de dernière génération ! Plutôt flatteur, même si les faces moins visibles sont nettement moins qualitatives.
Votre smala compte 5 charmants bambins ? Bonne nouvelle, ils y seront tous bien accueillis… Mais, comme souvent, n’espérez toutefois pas embarquer tonton Robert et tata Marthe, tous deux amateurs de pâtisserie, sur la dernière rangée ! Sept places, oui, mais nous devons à la vérité de le présenter plutôt comme un 5+2. Cela dit, ce n’est pas forcément mieux ailleurs, loin de là…
Rabattre les banquettes dans le plancher se fait en un tour de main ! Un vrai plaisir de convertir ce transporteur familial en camionnette et ce, en quelques mouvements de coude ! D’autant que le volume du coffre est tout à fait satisfaisant : de 258 à 2.052 litres.
La demande en essence étant très marginale, Kia se concentre sur les diesels. Deux moteurs sont proposés : 2.0 CRDi de 150 chevaux (en deux ou quatre roues motrices) et 2.2 CRDi de 197 chevaux (quatre roues motrices). C’est ce dernier que nous vous proposons de découvrir ! Côté transmission, c’est très simple : boîte automatique ou rien du tout !
Contrairement à l’ancienne génération, le Sorento actuel déteste batifoler hors des sentiers battus. Son truc à lui, ce sont clairement les voies rapides. N’allez pas non plus le considérer comme une bête de macadam, car si docile soit-il, son comportement manque de dynamisme et l’adhérence est assez limitée. La direction, au ressenti trop peu naturel, accentue cette sensation de comportement pataud. Rien de dramatique cela dit, car en dépit d’une allure sportive, le Sorento se veut surtout familial.
Le Sorento joue donc la carte du confort. Outre l’amortissement assez prévenant, on apprécie son silence de fonctionnement : le 2.2 CRDi accélère fort, dispose de solides réserves, mais évite de s’exprimer au travers de la carlingue ! Une belle éducation… La boîte automatique, en revanche, marque un peu le pas, avec une gestion peu réactive. Conduite zen, on a dit !
Les tarifs démarrent à 32.990 € (2.0 CRDi, FWD, 5 places, finition Lounge) et culminent à 44.090 € (2.2 CRDi, 4x4, 7 places, finition Sense). Dans tous les cas, le rapport prix/équipement sera tout à fait honorable. Mieux, Kia enfonce le clou, donne des maux de tête à ses concurrents et offre 7 ans de garantie ou 150.000 km !
Tout cela paraît fort alléchant, mais hélas, le Sorento a un appétit assez étonnant. Difficile de descendre sous les 9 l/100 km et tablez plutôt sur une moyenne avoisinant les 10 l/100 km. Un Range Rover au V6 de 3 litres et 258 chevaux affiche une plus grande frugalité !
Ne voyez pas (plus) dans le Sorento, ce combattant des temps modernes, paré pour escalader les roches ou traverser le désert. Le Sorento, c’est plutôt un monospace qui s’ignore, bardé du look SUV. Accueillant, bien équipé, il en offre beaucoup pour son argent. Alors, c’est vrai, on connaît plus charismatique et plus dynamique, mais rationnellement parlant, il marque des points. Beaucoup, même…
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