Le petit cube omnipotent !

Polarisant !

Hors de question pour Mercedes, de se concentrer sur les gros chars d’assaut ! Ainsi, en 2008, Mercedes donne un petit frère au ML et au GL : le GLK est né ! Un engin au design inspiré par l’immuable Classe G… Un style atypique, taillé à la serpe, aux arrondis absents : le GLK s’échappe des chemins balisés par ses concurrents et voue un culte au cubisme !

Techniquement, le GLK rassemble nettement plus qu’il ne divise : facile, il y a du Mercedes là-dessous ! Sérieux, consciencieusement construit et technologiquement à la pointe, il tente de justifier par sa technique son prix de vente carabiné. Et puis il y a les moteurs, repris sur les étagères de la marque, gage de qualité. Mais pour ce facelift, le GLK connaît de nouvelles évolutions…

Vous aimez ?

Le style tout d’abord. Il y a le pare-chocs avant ainsi que les phares, qui tentent de donner quelques arrondis et qui s’étirent… A nos yeux, le résultat semble peu inspiré mais le principal est sauf : le GLK est toujours cette enclume statutaire ! A l’arrière, les feux LED tentent d’apaiser une poupe jurassique, avec un certain brio, il faut bien le concéder.

Un petit quelque chose de SLK

Mais c’est surtout dans l’habitacle que les différences se font plus nettes. Le levier de la boîte automatique migre derrière le volant, libérant du coup, plus de place pour déposer vos menues affaires. La fonctionnalité est en hausse, et le style aussi ! Il suffit de juger les nouvelles grilles d’aération rondes et tranchant avec l’aspect cubique du reste. Le tout n’est pas déplaisant, d’autant que la qualité de finition et les matériaux sont, on s’en doute, à la hauteur du blason.

Internet à bord !

Et puis il y a cette ambiance nocturne, typiquement Mercedes et assez réussie, il faut le concéder. Le GLK profite d’un éclairage indirect soulignant la planche de bord et du plus bel effet. Tant qu’à être dans l’habitacle, autant se pencher vers le nouveau système d’info-divertissement. Dirigé par une molette baptisée « Comand », il offre, en sus de la navigation et des connectivités audio, la possibilité de se connecter à Internet, pour des infos trafic en temps réel entre autres joyeusetés.

Equipement

Mercedes ne lésine par sur les moyens ! Ainsi, Le GLK pique des équipements à ses grandes sœurs Classe E et Classe S, à l’instar du détecteur de fatigue et du « Brake Assist ». Les phares adaptatifs (Intelligent Light System) adoptent désormais une fonction tout terrain. Tout aussi utile : les quatre caméras situées à l’avant, à l’arrière ainsi que de dans les coquilles de rétroviseurs permettent de savoir (via le grand écran du tableau de bord) ce qui se passe autour du GLK.

Rayon moteurs

Mercedes propose toujours une large palette de motorisations diesel. L’entrée de gamme, c’est la 200 CDI BlueEfficiency qui la constitue. Start&Stop, pneus à faible résistance au roulement, boîte manuelle à 6 rapports, assistance électrique de direction et roues arrière motrices, cette version est annoncée à 5,5 l/100 km. Epinglons également la 220 CDI, disposant de 170 chevaux et elle aussi disponible avec deux roues motrices.

Toutes les autres motorisations profitent de la transmission intégrale 4Matic : 220 CDI (170 ch), 250 CDI (204 ch), 350 CDI (V6, 265 chevaux) ainsi que l’unique motorisation essence, le mélodieux V6 de 3,5 l et 306 chevaux.

Vous grimperez volontiers à bord ?

Si le premier GLK présentait un dépouillement presque digne d’un goulag dans son habitacle, cette version faceliftée rajoute un peu de bonne humeur : inserts de bois ou d’aluminium brossé, ouïes rondes, écran d’info-divertissement rajouté ; l’ensemble respire la qualité, mais aussi l’élégance et l’homogénéité, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque retouches, il y a. Designo, le département sur-mesure, permet toutes les folies et toutes les combinaisons, pour un résultat somptueux, mais un prix qui l’est tout autant… Quant à l’habitabilité, elle apparaît largement suffisante pour quatre, mais le cinquième larron ne sera pas des mieux lotis…

Sur la route…

Essayé dans sa version 220 CDI 4Matic lors de cette première prise en main, le GLK nous a prouvé ses compétences. Puissant et coupleux, le 4 cylindres diesel exécute un boulot remarquable et des reprises largement suffisantes. La boîte automatique à 7 rapports fonctionne avec intelligence et douceur. Le comportement routier, sûr et stable en toutes circonstances, n’est bien entendu pas le plus primesautier, mais affiche une efficacité convaincante. Un modèle d’homogénéité, à tous niveaux ! Le confort est naturellement de très haut niveau, surtout du point de vue de l’insonorisation.

Le 350 CDI, également essayé, se révèle encore plus silencieux et, forcément, nettement plus énergique encore. Sa sonorité de 6 cylindres n’a rien de désagréable mais, honnêtement, l’agrément supplémentaire ne nous semble pas justifier l’investissement : le prix est largement supérieur, bien sûr, mais taxes et assurance suivent la même logique !

Hors de la route…

Lors de cette première prise en main, Mercedes nous a également invités à barbouiller les GLK de boue. Equipé du Pack « Off Road » qui revisite les suspensions, le GLK affiche de surprenantes propensions à crapahuter hors des sentiers battus. Croisements de ponts, descente vertigineuse, évolutions en terrain très glissant, il ne peut bien sûr prétendre aux compétences édifiantes du Classe G, mais il se débrouille avec une certaine aisance. SUV grimpe-bordure, le GLK ? Pas avec sa transmission 4Matic et son pack Offroad !