Nipponne et mignonne !

Faite pour vous, bande de gamins difficiles !

Pas étonnant dès lors, que la nouvelle petiote soit conçue pour nous plaire et se retrouve construite sur notre continent, vu son importance ! Pour séduire ces gamins difficiles d’Européens, la Yaris compte sur quelques nouveaux attributs : comme un dessin plus engageant, plus sportif que jamais. Dans l’habitacle, même topo, l’instrumentation est tournée vers le conducteur. Enfin, la qualité d’assemblage fait un bond très sensible en avant. L’objectif : provoquer des cauchemars chez les ténors de la catégorie (Polo, 207, Corsa…) !

Et dans les faits, ça donne quoi ? Et bien, ça nous donne une ambiance pour le moins agréable, nettement plus orientée vers le conducteur qu’auparavant ! Le combiné d’instruments est donc désormais implanté devant ses yeux et non plus incrusté telle une verrue au beau milieu du tableau de bord. Le jeu des matériaux et de l’assemblage incite à un certain respect… Quoique quelques détails déçoivent, telles les poignées de réglages de sièges…

Plus grande, mais toujours petite !

Alors que dans le segment, la barre des 4 mètres est bien souvent pulvérisée, la nouvelle Yaris réussi le pari de se situer en dessous : 3,88 m de long ! C’est 10 cm de plus qu’auparavant, mais cela reste franchement raisonnable. Le rayon de braquage mérite une sacrée mention : 4,7 m!

Et d’habitabilité, il en est réellement question, tant à l’avant qu’à l’arrière. On regrette simplement un dossier arrière trop vertical… Il n’y a pas de miracles, avec moins de 4 mètres, il fallait bien jouer sur quelques détails pour gagner en espace ! Car les cellules grises nipponnes ont réussi le pari d’offrir un coffre de 286 litres ! Alors oui, vous trouverez un poil plus spacieux dans le segment, mais rarement de voitures situées sous les 4 mètres !

Et vive l’essence !

Chez Toyota, on n’est pas très porté sur les moteurs diesel. La Yaris s’équipe bien d’un petit diesel, mais c’est surtout sur les moteurs essence que des efforts ont été fournis. Et à ce niveau, Toyota frappe fort au niveau des émissions de CO2, toutes situées sous la barre des 120 g/km. Le tricylindres de 1 litre développe 69 chevaux et le 4 cylindres 1,33 l, 99 chevaux. A noter que ce dernier peut s’équiper de la boîte automatique MultiDrive S à variation continue. Les émissions ? 109 g/km pour le premier nommé et 114 (ou 119 pour la boîte auto) pour le second. Excellent !

Du côté du diesel, les résultats sont bons en terme de CO2, mais un peu en retrait face aux dernière réalisations : de 103 à 105 g/km. Sous le capot, on retrouve le sempiternel 1.4 l, de 90 chevaux, éventuellement associable à une boîte robotisée. Prime fédérale de 15 % assurée, ceci dit…

Une version « full hybrid » est également prévue, mais ce sera pour 2012… Un brin de patience, chers lecteurs !

Touch and Go !

Le système d’info-divertissement de ce nouveau modèle relègue la concurrence à l’ère paléolithique ! Baptisé Touch and Go, ce système multimédia permet d’envoyer des SMS, de consulter la météo, de scruter le nombre de places disponibles dans les parkings, de naviguer sur Google (via la carte SIM de votre GSM)… Du côté du GPS, il est désormais possible de se concocter un itinéraire « éco ». Enfin, les infos trafic seront relayées en temps réel en collaboration avec Touring.

En route

En ville, la Yaris est un modèle de maniabilité ! La direction est légère et le rayon de braquage de mobylette permet d’embarquer l’engin dans les rues les plus escarpées ! Côté moteur, en ville, c’est bon pour tout le monde ! Surtout les essences, car le diesel n’a pas une patate dévastatrice sous les 1.800 tr/min. Mais en conduite souple, mention très bien !

Si vous vous échappez de la jungle urbaine pour arpenter les vertes campagnes de temps à autres, prière de faire une croix sur le trois cylindres et son joyeux frétillement ! Le 1.33 l essence ou mieux, le diesel, sont alors des alliés de choix ! Ce dernier présente juste de sensibles vibrations dans les sièges sous fortes charges vers 2.000 tr/min. Pas forcément désagréable, par ailleurs… Et Toyota oblige, les diverses commandes présentent un toucher de qualité.

Du côté des prix…

Avec un tarif débutant tout juste sous les 14.000 €, la Yaris n’est certes pas la meilleure marché du segment, mais… elle a beaucoup à offrir ! Quatre niveaux de finition sont prévus pour la Belgique : Active, Comfort, Style et Lounge. Et en guise d’offre de lancement, Toyota offre le système de navigation Touch & Go dès le deuxième niveau de finition !

Le gros des ventes, en Belgique, sera assuré par la version 1.4 D-4D (diesel) Comfort, à 17.990 €. Avec le GPS inclus, c’est très correct !