L'édition 2019 vient de commencer, mais avec moins de
marques européennes que d'habitude. Cela n’a pas rendu cette édition moins
intéressante. En effet, il s’agit d’une fête japonaise, à laquelle les marques
du pays au soleil levant ne sont que trop heureuses de participer. Avant
d'aborder plus en détail les lancements les plus importants dans notre prochain
article, énumérons déjà dix faits étonnants concernant ce show typiquement
nippon.
1. Biennal
Le Tokyo Motor Show existe depuis 1954 et s'appelait alors, All
Japan Motor Show. Depuis le choc pétrolier de 1973, le salon est devenu biennal
(à l'exception de la période 2001-2005). Aujourd’hui, il fait partie des cinq incontournables,
avec Genève, Francfort, Paris et Detroit.
2. Champ japonais
En 2019, le TMS souffre de la baisse de la participation des
grands constructeurs. Les marques européennes ne participent plus au salon, à l’exception
de Mercedes et Renault-Alpine qui font de la résistance dans cet univers essentiellement
japonais.
3. Salon de la
mobilité
Pour contrer cette tendance, le salon de cette année joue la
carte de la mobilité. Par exemple, un palais entier - bien que situé à deux
kilomètres du bâtiment principal - est consacré aux nouvelles solutions de
mobilité. La Toyota Motor Corporation en particulier, y joue un rôle de
pionnier.
4. Jeux olympiques
Cependant, c’une autre raison qui a impliqué cette étrange
division du salon : les Jeux olympiques de 2020 se déroulent également à Tokyo.
Contrairement au Brésil en 2016, le Japon est déjà plus ou moins prêt avec les
préparatifs, y compris dans le bâtiment d'exposition.
5. De nombreux
employés !
Au Japon, le personnel humain fait encore de la résistance. Là
où pour un travail spécifique, en Europe, on fait appel à une seule personne, à
Tokyo, on en compte au moins deux, voire parfois quatre. Et non, ils ne parlent
pas tous anglais…
6. Kei-Cars
Tokyo est traditionnellement très axé sur les concept-cars
et « kei-cars ». Ces dernières sont littéralement des
" voitures légères ", selon des règles qui ont été
élaborées dès 1949 pour inciter les habitants des villes très fréquentées et
bénéficiant d'avantages fiscaux, à utiliser de petites citadines.
7. Technologies
d'avenir
Les concept-cars, pour leur part, présentent un style et une
technologie très avant-gardistes, pour ne pas dire futuristes. Toutefois, n’allez
pas croire que tous ces concepts entreront un jour en production ! On
relève comme exemples cette année, la turbine à gaz de la Mitsubishi Mi-Tech et
ses moteurs électriques intégrés dans les roues.
8. Grand cadre, peu
de voitures
Par rapport à l’Europe de manière générale et à la Belgique en
particulier, il y a moins de voitures sur un stand à Tokyo. Les gammes des
marques japonaises sont si étendues - avec de nombreux modèles que nous ne
connaissons pas ici – que présenter toutes les voitures sur un seul stand
serait tout simplement impossible.
9. Ecrans interactifs
Notez par ailleurs que la tendance est de montrer de moins
en moins de voitures. Les solutions de mobilité sont souvent expliquées au
moyen d’écrans interactifs. Chez Lexus, par exemple, il n'y avait qu'un seul
modèle : le Concept LF30 en l'honneur des 30 ans de la marque.
10. Concurrence du salon
de Pékin
Cette année, le Salon de l'auto de Tokyo se tient du 24
octobre au 4 novembre. Il reste à savoir si le nombre de visiteurs continuera
de diminuer cette année… Tout dépendra du succès du nouveau concept de mobilité !
De plus, le Salon de Pékin prend de plus en plus d'importance.