MINI
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
C’est le premier fruit de la collaboration entre Opel et PSA. Le Crossland X remplace plus ou moins le Meriva, mais se positionne plus comme un Crossover que comme un monovolume. On vous en dit plus…
Initialement, Opel et PSA devaient collaborer sur le développement de trois modèles : un petit SUV (Crossland), un grand SUV (Grandland X) et un utilitaire, à savoir le remplaçant du Combo. Depuis le rachat de la marque par PSA, nous supposons évidemment que les collaborations iront bien plus loin !
Non, le Crossland X se situe un niveau en-dessous. Le cousin germain (!) du 3008, ce sera la Grandland X. Le Crossland X, lui, a également un cousin français, mais celui-ci n’est pas encore présenté : il s’agira du petit crossover Citroën C-Aircross. En effet, les dimensions de cette Opel Crossland X sont assez compactes : 4,21 m de long, 1,77 m de large et 1,59 m de haut. Cela ne l’empêche pas d’annoncer un volume de coffre assez généreux : de 410 à 520 litres et une belle habitabilité arrière.
Si vous lorgnez du côté de ses entrailles, vous n’y trouverez pas de base commune avec un autre modèle Opel. Et pour cause, le Crossland X utilise une nouvelle plateforme, étudiée chez PSA pour supporter la future Citroën C-Aircross, à savoir le petit SUV frappé des chevrons. Il ne partage donc pas non plus, les mêmes dessous que le Peugeot 2008.
Ce n’est pas que la plateforme qui est empruntée à PSA, ce sont également les mécaniques. Si Opel dispose d’un petit 3 cylindres essence et de moteurs 1.6 l diesel, ce sont toutefois les 1.2 l essence et 1.6 l diesel de PSA qui sont repris. En essence, le petit trois cylindres développe 81 (atmosphérique), 110 ou 130 chevaux (turbo) et en diesel, le 4 cylindres délivre 99 ou 116 chevaux.
S’il reprend des éléments techniques aux voitures françaises de chez PSA, il est toutefois produit dans une usine Opel, à savoir, celle de Saragosse, en Espagne. Son cousin de chez Citroën (le C-Aircross) y sera produit également.
On aurait pu croire qu’une telle collaboration aurait eu des répercussions sur le design. Mais non : le Crossland X a été dessiné chez Opel de manière parfaitement hermétique vis-à-vis de PSA. Même refrain dans l’habitacle : pas d’instrumentation digitale à la manière d’une Peugeot 3008, mais une planche de bord très classique calquant celle des Astra et autres Mokka X.
Les monovolumes n’ont vraiment plus la cote, contrairement aux crossover et autres SUV. C’est la raison pour laquelle Opel a décidé de remplacer le Meriva par quelque-chose au look plus aventurier. Toutefois, le Crossland X ne peut prétendre au statut de « SUV », car il a déjà un frère de gamme qui revendique ce rôle : le Mokka X. Le Crossland X, lui, se veut plus familial et moins baroudeur. D’ailleurs, il ne dispose pas de la transmission intégrale. Cela ne signifie pas pour autant que tous les monovolumes seront abandonnés : lorsque le Grandland X sera lancé, le Zafira continuera sa carrière parallèlement.
Et pour trois bonnes raisons : ces dernières sont lourdes, auraient engendré une visibilité inférieure et surtout, ne sont pas vraiment compatibles avec la nouvelle plateforme partagée avec PSA. Celle-ci permet toutefois un solide gain de poids : Opel annonce jusqu’à 200 kg de gagnés face au Meriva !
Le précédent Meriva possédait des sièges arrière extraordinairement modulables : en repliant le dossier central, on pouvait rapprocher les sièges extérieurs et favoriser ainsi l’habitabilité. C’étaient le « FlexSpace ». Le Crossland X perd ces attributs mais proposera sur demande, une banquette arrière coulissante. Le « FlexRail », un rail situé entre les sièges avant et sur lequel vient se poser un ensemble de rangements interchangeables, a lui aussi disparu. Enfin, le « FlexFix », ce tiroir porte-vélos intégré dans le bouclier arrière n’est plus disponible non plus.
Ça, c’est la bonne nouvelle. S’il perd quelques particularités propres à Opel (voir ci-dessus), il gagne en revanche quelques équipements bienvenus comme l’affichage tête-haute (head-up display) ou le grand toit panoramique (fixe). Le système multimédia, pour sa part, est toujours signé Opel et le système de conciergerie « On Star » est également présent. Enfin, notons la présence d’un système de recharge de smartphone par induction.
Si les carnets de commande sont déjà ouverts, sachez que sa présentation en concession n’est pas attendue avant le mois de juin, de même que les première livraisons. Les prix sont compris entre 17.900 € (1.2 essence 81 ch, finition Edition) et 23.300 € (1.6 diesel 116 ch, finition Innovation). Une version 1.2 essence de 110 ch en boîte manuelle et en finition Innovation revient à 21.100 €.
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
En prime d’un look rafraichi, la BMW i4 gagne une nouvelle motorisation xDrive40 forte de 295 kW (401 ch) et 548 km d’autonomie à l’occasion de ce facelift.
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Ce concept de SUV 100 % électrique Volkswagen ID. Code inaugure tout un tas de nouveautés ! Mais des nouveautés destinées uniquement à la Chine…