Alfa Romeo Brera se décline dorénavant en Diesel

On savait qu’elle allait arriver la Brera JTD. Finalement, Alfa a choisi le salon de Genève pour présenter la version Diesel de son coupé Brera. Un moteur common rail qui ne devrait pas altérer l’image sportive du modèle. En effet, il développe 200 chevaux.

Le bloc choisi est un 5 cylindres 2.4 JTD turbodiesel à rampe commune. Il est ainsi le plus musclé moteur de la famille JTD multisoupape avec technologie Multijet. Effectivement, sa puissance spécifique atteint 84 ch/litre. Les quatre soupapes par cylindre sont commandées par un double arbre à cames en tête, au moyen de poussoirs hydrauliques et de culbuteurs.

Les qualités vantées par le constructeur concernent ses reprises à bas régime, la diminution des vibrations et son silence de fonctionnement. Cela a été rendu possible grâce à une nouvelle stratégie de contrôle automatique des calibrages et de l’équilibrage du gazole injecté. Mais il y a aussi les chiffres. Cette Brera est capable d’atteindre une vitesse de pointe de plus de 228 km/h et d’accélérer de 0 à 100 km/h en 8,3 secondes.

Pour peaufiner la sportivité de l’ensemble, certains composants sont inédits comme une nouvelle culasse dotée de soupapes d’admission avec une tige de petites dimensions, pour accroître la quantité d’air admis. On retrouve aussi des bielles en acier fracturé avec un nouveau dessin afin d’augmenter leur résistance mécanique aux fortes contraintes. D’autres composants ont été retravaillé comme le collecteur d’admission, le papillon antidébattement et l’échangeur thermique à haute efficacité.
EGR

Ce moteur profite aussi du système EGR à commande électronique avec refroidissement des gaz d’échappement. D’autres interventions ont également porté sur le circuit de graissage et sur celui de refroidissement. Et puis, les ingénieurs ont changé le réglage du turbocompresseur à géométrie variable et étalonné différemment la commande du moteur. Un moteur où la pression d’injection directe est de 1600 bars. Bref, une véritable voiture au sang chaud.
© Olivier Duquesne