BYD
De quoi mettre les autorités portuaires sous tension.
Il n’aura fallu qu’une année de développement à la petite firme britannique pour développer celle qui redéfinira le segment des sportives. Aux côtés des lourdes et puissantes GT, Colin Chapman présente en effet une toute petite voiture, de moins de 3,8 m de long, capable néanmoins de leur tourner autour ! Son secret ? La légèreté !
Avec l’Elite, Lotus révolutionne le secteur. Cette voiture repose en effet sur une structure inédite : il s’agit d’une monocoque en fibre de verre, dont la mécanique est supportée par un berceau en acier. Point fort de cette technique : une masse d’à peine… 500 kg ! Il n’en faut dès lors pas beaucoup pour donner des ailes à cette voiture : le petit moteur Coventry Climax que Lotus installera sous le capot, ne développe dans un premier temps que 75 chevaux. Mais cette cavalerie est suffisante pour amener la belle et fine Anglaise à plus de 180 km/h, une vitesse insensée pour une voiture au moteur de 1,2 litre !
Au fil des années, Lotus y apportera diverses améliorations, comme une boîte de vitesses ZF plus robuste, un moteur gonflé à 85 chevaux et un équipement un brin plus cossu. Toutefois, la sauce ne prend pas vraiment : il faut dire que les trains roulants sont calculés au plus juste et réclament des soins constants, alors que la qualité de fabrication est très aléatoire… D’autant que Colin Chapman, pour éviter les taxes, la propose également en… kit à monter soi-même !
Six ans après sa mise en production, l’Elite se retire de la scène, avec un peu plus de 1.000 exemplaires produits. Elle sera suivie par l’Elan qui elle, sera un formidable carton commercial ! Très recherchées aujourd’hui, même si la remise en état peut être ruineuse, elles s’échangent aux alentours de 70.000 euros en bel état.
