La DB4, le modèle du
renouveau
L’Aston Martin DB4 marque le début d’une nouvelle ère pour
Aston Martin. A sa sortie en 1958, elle se présente d’emblée comme la voiture
la plus performante de la planète : son gros 6 cylindres de 3,7 litres et
240 chevaux, ainsi que ses 4 freins à disques lui permettaient de grimper à 160
km/h et de revenir à l’arrêt en moins de 30 secondes. Une performance à couper
le souffle qui a fait entrer la marque dans la légende, avant un certain James
Bond.
Reçue de son
patron !
Cet exemplaire-ci a bien souffert, mais il possède un
historique unique : son propriétaire l’a… reçue de son patron ! En
effet, dans les années 70, Connie Moore, citoyen américain, revient du Vietnam
et reprend du service chez son précédent employeur, en qualité de carrossier.
Son patron lui demande alors quelques réparations sur l’une de ses voitures
personnelles et en échange, lui offre cette Aston Martin ! A l’époque, la
voiture ne valait pas grand-chose et le moteur tournait, mais souffrait de
problèmes d’embrayage.
Le temps passa, tout
simplement…
Ne disposant pas de garage, il la laissa
longtemps décrépir dans un champ, avant de la récupérer et de se promettre de
la restaurer. Mais les années passèrent et avec sa femme, Connie décide de la
vendre pour profiter des quelques années qui leur restent. Hélas, la pandémie
fait rage et ils remettent ce projet à plus tard… Sa femme décède quelques mois
plus tard et la mort dans l’âme, Connie vend seul la voiture qui devait leur
permettre de vivre des jours heureux. Fait insolite : s’il possède la
voiture depuis 45 ans, il ne l’a jamais conduite ! La voiture est
aujourd’hui proposée par Gullwing
MotorCars contre 325.000 dollars, soit près de 270.000 euros au taux de
change actuel.
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À propos de l'auteur : Christiaens Jean-Francois
Jean-François Christiaens est journaliste automobile depuis 2005. Passionné par tout ce qui roule, il prend autant de plaisir à découvrir une voiture électrique que de rouler dans une hypercar.
Mais son cœur penche tout de même plutôt vers l’univers des petites bombinettes héritières de l’ère GTI. Quoique dorénavant, un bon break confortable ne le laisserait pas indifférent. C’est ça, vieillir ?
Photos ©: Gullwing MotorCars.
Source ©:
Gullwing MotorCars.