Smart
En primeur du Salon de Pékin, Smart dévoile son concept #5, un SUV de taille moyenne qui devrait être aussi à l’aise sur route qu’en dehors.
Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover, de la Renault 4 , de la Ferrari Testarossa , de la McLaren F1, de la Citroën DS, de la Jaguar Type E, de la Volkswagen Coccinelle, de la Willys MB, de la Citroën Traction, de la Peugeot 205, de la Renault 5 et de la Lada Niva, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 «secrets» d’une autre icône automobile : la Mercedes 190 !
1. Un développement hallucinant et une citadine imaginée
Si la 190 est sortie de chaîne en 1982, les premières études remontent à… 1974 ! Le coût de développement de la 190 serait d’environ l’équivalent de 700 millions d’euros ! Autant dire que tout était surdimensionné et que cette voiture était taillée pour durer. En 1981, un projet de citadine développé sur une plateforme raccourcie de 190 fut également envisagé : la Stadtwagen.
2. C’est l’ancêtre de la Classe C
En effet, c’est avec la 190 que Mercedes a commencé sa lente descente en gamme. Certes, il y a bien une tentative dans les années 50 avec la W121, mais celle-ci est restée sans suite, Mercedes se concentrant par la suite sur des modèles de plus gros calibre. Lorsque le géant allemand lance la 190 en 1982, il ne s’attendait sans doute pas à un succès aussi faramineux : près de 1,9 million d’exemplaires et une carrière de 11 ans ! Le succès fut tel que Mercedes décida de continuer sur sa lancée en remplaçant la 190 par la Classe C, dont le premier modèle fut commercialisé en 1993.
3. Elle a forcé BMW à redessiner sa soufflerie
De la Mercedes 190, les sportifs se souviennent principalement des versions 2.3 et 2.5 à 16 soupapes. Ces versions profitèrent de 4 cylindres revus par Cosworth, développant de 185 à 224 chevaux suivant les versions. Pour des raisons d’homologation en DTM, deux séries « Evolution » furent lancées, chacune limitée à environ un demi-millier d’exemplaires.
Anecdote amusante, lorsqu’en mars 1990, Mercedes présenta la 190 Evolution II, elle surprit la presse et la concurrence par son gigantesque aileron arrière. BMW s’en moque gentiment, précisant que « les lois aérodynamiques doivent être différentes entre Stuttgart et Munich : si cet aileron arrière fonctionne, on doit vraiment revoir notre soufflerie ». Et il paraîtrait que la soufflerie de BMW fut effectivement repensée !
4. La première AMG avec garantie constructeur
Lorsque la 190 fut lancée, AMG ne faisait pas encore partie du giron Mercedes ; le préparateur d’outre-Rhin étant alors indépendant. Lorsqu’il s’occupa de la 190, il en sortit une version 3.2 AMG, au 6 cylindres en ligne de 3,2 litres et de 234 chevaux. La préparation fut si soignée que Mercedes accorda une garantie constructeur à ces modèles, ce qui était une première. Le rapprochement de David et Goliath était entamé !
5. Elektro
