Les 5 secrets des Austin-Healey 100 à 3000 : plus viril, tu meurs !

Musclée à regarder et surtout à conduire, la « Big Healey » est un phénomène qui ne sera jamais passé de mode. Cool à l’époque et toujours très en vue aujourd’hui, les Austin Healey 100 et 3000 continuent de fasciner. Retour sur les 5 secrets du modèle, produit de 1953 à 1967.

  • Christiaens  Jean-Francois Christiaens Jean-Francois
  • 20 septembre 2021
  • Divers

Après les 5 secrets des Citroën 2 CV,  Fiat Nuova 500, Mini classique, VW Golf , Porsche 911, Ferrari 250 GTO, Mercedes 300 SL, Lamborghini Countach, Range Rover, Renault 4, Ferrari Testarossa, McLaren F1, Citroën DS, Jaguar Type E, Volkswagen Coccinelle, Willys MB, Citroën Traction, Peugeot 205, Renault 5, Lada Niva, Mercedes 190, Fiat Panda, Renault 4CV, Volvo 240, BMW M1, Ford T, Alfa Romeo Giulietta, Peugeot 203, Mazda MX-5, Renault Espace, Ford Fiesta, Renault Dauphine, MGB, Peugeot 404, De Tomaso Pantera, Citroën BX et de la DeLorean DMC-12 continuons notre série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la « Big Healey » !

1. 4 mieux que 6

Si l’Austin-Healey est réputée pour le grondement viril de ses 6 cylindres, sachez que les premières versions (jusque 1956) étaient animées par un gros 4 cylindres de 2,7 litres et d’environ 90 chevaux. A en croire les puristes et les fins connaisseurs, c’est cette dernière qui est la plus agréable à conduire : plus légères, plus agiles et dotées d’un moteur plus vif, les Austin Healey 100 ont vu leur cote décoller au point d’être aujourd’hui, nettement plus onéreuses que les versions à 6 cylindres !

2. Un comportement pas toujours apprécié des journalistes

Présentée au salon de Londres de 1952, la première voiture reprenait la base mécanique de l’Austin A90 Atlantic qui fut un gros flop. Il n’y avait donc rien de sophistiqué dans sa partie mécanique, avec son gros moteur culbuté, sa boîte à 3 vitesses et son essieu arrière rigide. André Costa qui essaya l’Austin Healey dans les années 50, avoua qu’il ne comprenait pas comment une voiture avec un châssis pareil pouvait séduire les sportifs !

3. EVV106

Ces 6 caractères sont ceux que vous retrouverez sur l’immatriculation de l’Austin Healey la plus connue au monde. Cet exemplaire, une 100S de 1955, brilla de nombreuses fois en compétition, finissant 13 fois sur le podium et remportant 4 victoires. La voiture est aujourd’hui estimée à un minimum de 800.000 euros !

4. Donald n’aimait pas la calandre… L’avenir lui donna tort !

La calandre en palmier des premiers exemplaires n’était pas du tout au goût du patron qui préféra, et de loin, l’ellipse des versions de compétition et qui sera reprise sur les Healey à 6 cylindres. Aujourd’hui, cette calandre est préférée par les amateurs et les Healey à 4 cylindres qui la portent sont souvent considérées comme plus élégantes !

5. Luxueuses et dépassées, les dernières versions ?


Au fil de sa carrière, l’Austin Healey a poursuivi sa carrière vers toujours plus de luxe et de confort. La dernière version, connue des amateurs sous le code « BJ8 », affichait d’ailleurs un habitacle à 2+2 places, un gros 6 cylindres de 150 chevaux, une planche de bord tout en bois, un train arrière revu et un échappement « calmé ». On est loin de la légère sportive ultra spartiate des débuts ! Aujourd’hui, ces ultimes modèles sont précisément recherchés pour leur plus grande polyvalence… Toutefois, ne vous y trompez pas : une Healey, quelle que soit la version, est une machine virile et assez lourde à manier rapidement.

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Christiaens  Jean-Francois
À propos de l'auteur : Christiaens Jean-Francois Jean-François Christiaens est journaliste automobile depuis 2005. Passionné par tout ce qui roule, il prend autant de plaisir à découvrir une voiture électrique que de rouler dans une hypercar. Mais son cœur penche tout de même plutôt vers l’univers des petites bombinettes héritières de l’ère GTI. Quoique dorénavant, un bon break confortable ne le laisserait pas indifférent. C’est ça, vieillir ?
Photos ©: RM Sotheby's.

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