Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
En cette fin des années 50, BMW est au bord de la faillite. Les petits voitures se vendent correctement mais ne renflouent pas assez les caisses, tandis que les grosses 501, 503 et autres 507 sont une catastrophe commerciale ! En 1961, BMW jette toutes ses forces dans la berline de la dernière chance : la 1500, dite « Neue Klasse », une voiture de milieu de gamme, gentiment bourgeoise et sportive. Avec ce modèle, la marque sortira du rouge et sera sauvée de la faillite ! Ragaillardie par cet argent frais, BMW voit grand et vise les étoiles… Et plus particulièrement celle de… Mercedes !
Montée en gamme et en puissance !
En 1965, la montée en gamme s’opère avec un coupé très élégant, la 2000. Fort de ce modèle emblématique, BMW décide d’en dériver une puissante berline 6 cylindres et de s’attaquer à Mercedes, la référence d’alors en matière de grosse berline prestigieuse : ainsi naîtra la « E3 », en 1968.
 |  |
De 150 à 200 chevaux !
L’approche de BMW sera sportive : nantie d’un museau à 4 phares, d’un nez aquilin et d’un 6 cylindres de 2,5 l et 150 chevaux, la E3 est plus dynamique que sa concurrente d’en-face. BMW enfonce le clou en gonflant le moteur : 2,8 l (170 ch), puis 3 l à carburateurs (3.0 S - 180 ch) ou à injection (3.0 Si – 200 ch). Dans le même temps, l’apparence se fait plus virile avec une calandre noire dès 1971. Enfin, pour les amateurs de grands espaces, une version rallongée sera proposée dès 1973. Des moteurs spécifiques seront proposés avec cette variante : les 3.3 L (190 ch) et 3.3 Li (200 ch).
Aujourd’hui
Le classicisme de leurs lignes rendra ces modèles éternellement jeunes. Performantes avec leurs 6 cylindres chantants, ces BMW sont également de redoutables routières, même si la boîte tire court selon les normes actuelles. Les moteurs sont fabuleux : mélodieux en charge, fiables et rageurs (surtout à partir du 2,8 l !). Tout n’est pas rose pour autant : les pièces sont chères et la carrosserie raffole de la rouille. Comptez un minimum de 25.000 euros, une cote qui ne peut que grimper ! Trouver un exemplaire sain et bien restauré demande souvent de traverser le Rhin en dépit d’une belle production : plus de 220.000 exemplaires furent produit jusqu’en 1977 !
Vous cherchez un oldtimer ?
Vous êtes à la recherche d'un oldtimer? Découvrez nos annonces de véhicules anciens ici:
