Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
A l’instar du film qui la met en valeur, la Mercury Cougar est longtemps tombée dans l’oubli. Et tout comme le film, c’est sans doute en partie à cause d’un nom trop peu connu : qui se souvient de George Lazenby qui n’a interprété qu’une seule fois l’agent secret, ou de la marque Mercury, affiliée au groupe Ford ? Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, de bonnes surprises vous attendent !
1962
Tout commence en 1962, lorsque Ford démarre le projet « Mustang ». Mercury, une filiale de la marque, voit elle aussi un intérêt dans une « pony car » mais Ford reste sceptique. En 1964, le géant américain change d’avis : la Mustang est entrée en production et son invraisemblable succès donne le feu vert à une déclinaison chez Mercury. Le nom est trouvé : Cougar ! Destinée à être une Mustang « haut de gamme », elle aura pour tâche de combler le trou entre la Mustang et la Thunderbird.
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Le 30 septembre 1966, la Mercury Cougar est présentée au grand public. Immédiatement, elle connaît un succès foudroyant : ses ventes dépasseront largement les objectifs initiaux et ce modèle comptera pour 40% des ventes de la division Lincoln-Mercury ! Il faut dire qu’avec sa ligne ravageuse aux phares embusqués, sa palette de moteurs uniquement composée de V8 et son équipement complet, elle fait complètement oublier ses dessous de Ford Falcon, partagés avec la Mustang !
Des évolutions très rapides
A l’instar de la plupart des modèles américains de ces années-là, la Cougar va connaître des évolutions annuelles, avec une palette de moteurs étendue, allant de 200 à près de 400 chevaux ! Des détails de style seront également remaniés, tandis qu’une version cabriolet fait son apparition en 1969. Ce sera d’ailleurs le modèle choisi par la Comtesse di Vicenzo, la future Madame Bond, dans sa finition premium dite XR-7. Autre modèle méritant une certaine attention : la GT-E, soit la version sportive au V8 de près de 7 litres et 390 chevaux ! Pointons également l’Eliminator, un nom ronflant au possible, qui était l’équivalent de la Mustang Mach 1.
Après une rapide chute des ventes (il se vendra deux fois moins de Cougar en 1970 qu’en 1967), Mercury décide de renouveler le modèle en 1971. Pas moins de 8 générations se succèderont, avec au total, près de 3 millions d’exemplaires écoulés entre 1967 et 2002. La Cougar est la Mercury la plus vendue de l’histoire de la marque.
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