Volkswagen
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Non, un coupé ne doit pas forcément être hors de prix, ultra puissant et doté de roues arrière motrices ! Avec ses 15 et 17, Renault prouvera qu’il est possible de proposer des voitures à la fois séduisantes et abordables.
En 1971, trois ans après l’arrêt de la Caravelle, Renault présente les 15 et 17, un duo de coupés radicalement différents du modèle précédent. C’en est fini du moteur installé à l’arrière et animant les roues postérieures : les nouvelles venues reposent sur la plateforme de la Renault 12 et se présentent donc comme des tractions, animées par les roues avant.
La Renault 15 est la version d’accès. Elle se reconnaît à ses larges vitres arrière et à ses phares rectangulaires à l’avant. La finition d’entrée de gamme, la « TL », reprend le moteur 4 cylindres culbuté de 1,3 l de la R12, dans une version poussée à 60 chevaux. Les performances sont loin d’être fulgurantes (150 km/h), mais pour ceux qui désirent plus de puissance, la firme au losange propose la TS, héritant du bloc 1,6 l de la R16 TS : avec 90 chevaux, le beau coupé file à 170 km/h, ce qui est très honorable pour l’époque !
C’est la plus sportive des deux, avec ses 4 phares ronds à l’avant et son absence de vitres à l’arrière. Les moteurs sont plus costauds aussi : la R17 TL reprend le moteur de la R16 TS susmentionné, tandis que la 17 TS profite pour sa part, du moteur de la R12 Gordini ! Ce dernier est cependant calmé par l’injection, mais délivre tout de même 108 chevaux.
Fin 1974, la R17 TS devient R17 Gordini sans que… cela ne change grand-chose au comportement global de la voiture. A la fin de l’hiver 1976, le duo profite de quelques évolutions qui ne rendent pas forcément la voiture plus désirable : le plastique s’impose progressivement, la planche de bord est revue, la R17 TS profite d’un moteur de près de 100 chevaux et la 17 Gordini accueille un bloc un brin plus gros, mais de puissance inchangée.
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