Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
En vacances en Toscane? Bande de veinards! Vous allez vous gaver de bonne bouffe et de culture. Sienne, Pise, Florence, les villes les plus belles, les bâtiments les plus enchanteurs, les musées les plus riches… Allez, on vous en rajoute un, mais d'un tout autre genre: le musée Piaggio à Pontedera, à un jet de (vieille!) pierre de Pise.
Piaggio
Piaggio, vous connaissez, bien sûr. Le plus important fabricant de deux roues européen, car Piaggio, c'est non seulement les produits badgés Piaggio, mais aussi les marques Vespa, Gilera, Derbi, Aprilia, Moto Guzzi, Scarabeo, sans oublier les Ape, ces inénarrables petits utilitaires à trois roues qui écument l'Italie du nord au sud, mais aussi les Porter et autres Quargo à quatre roues.
Les débuts
L'histoire commence en 1884 avec des chantiers navals. Très vite suivront des avions avec un premier hydravion dès 1916. C'est d'ailleurs à cette époque que Piaggio s'installe à Pontedera, et s'y trouve encore aujourd'hui. Aux bateaux et aux avions s'adjoignent bien vite les trains, mais aussi des trams, des bus, des camions et même des funiculaires. Si l'entre deux guerres et le début du second conflit mondial constituent un âge d'or pour la firme, elle le paya cash par la destruction presque complète de ses installations lors des bombardements alliés.
Changement de cap
De nombreux défis attendaient l'Italie exsangue au lendemain de la guerre. Enrico Piaggio se mit à rêver de remettre l'Italie sur roues. L'objectif? Créer un nouveau moyen de locomotion, simple, économique et accessibles à tous, y compris les femmes. C'est ainsi qu'est né le MP5, surnommé immédiatement Paperino (Donald Duck) par les ouvriers. Séduit par l'idée mais pas par l'objet, Piaggio chargea Corradino d'Ascario, un de ses ingénieurs les plus inventifs, de lui proposer une alternative plus aboutie. Ainsi est née la Vespa, produite dès 1946.
Le succès
Les débuts furent ingrats, avant de connaître le succès que l'on sait, Piaggio abandonnant d'ailleurs bien vite toutes ses autres activités pour se consacrer exclusivement à la "guêpe" et à ses dérivés. Cette étonnante histoire vous est contée au sein même des bâtiments qui l'ont vue naître, et dont les frontons portent encore l'empreinte de l'activité aéronautique de la marque. D'une taille raisonnable (Madame appréciera!), il n'en possède pas moins quelques pièces particulièrement désirables.
Incontournable
Citons parmi celles-ci les premiers prototypes, quelques délires comme cette Vespa 125 Siluro carénée comme un avion de chasse et créditée en 1951 d'un très respectable 171 km/h, ou encore cette Vespa "ACMA" équipée d'un canon (?!) et produite en 1956 pour l'armée française, quelques modèles de course dont la très désirable Vespa 98 corsa de 1947 superbement dessinée, et même quelques pièces dignes de figurer dans un musée d'art moderne, comme cette Vespa de 1962 décorée par Salvador Dali himself!. L'adresse? 7, Viale Rinaldo Piaggio, I-56025 Pontedera.
