MINI
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
Salon de Paris, 1972. Le monde de l’automobile fait alors face à une crise énergétique d’envergure. Pour y faire face, les constructeurs doivent se réinventer et miser sur les modèles économiques. Peugeot amorce ce virage de manière on ne peut plus radicale, avec la 104, qui est alors la plus petite berline disponible, casant ses 5 portes en 3,58 m de long. Un an plus tard, la marque frappe encore plus fort avec le coupé, qui est une version 3 portes raccourcie à… 3,3 m ! Et c’est précisément cette dernière qui servira de base à un modèle plus épicé.
En 1976, pour relancer les ventes, Peugeot lève le voile sur une version sportive, la ZS. Une décision assez insolite pour la marque, qui passait jusqu’il y a peu pour le fournisseur officiel de voitures sérieuses à des gens sérieux… Les modifications sont ténues, mais suffisantes que pour titiller les sportifs : le moteur est réalésé à 1,1 l, la puissance grimpe à 66 chevaux et l’allure se fait gentiment plus sportive, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
ZS2, la perle rare
Pour un vrai tempérament sportif, il faudra attendre 1979 et la ZS2. Cette dernière est un modèle à la production limitée (1.000 exemplaires) servant à l’homologation d’un bolide de compétition, la 104 ZS de Groupe 2. Outre l’inévitable parure de guerre (qui ne tombe toutefois pas dans une provocante esbroufe), la mécanique devient bien plus costaude : cette fois, le moteur atteint presque 1,4 l de cylindrée, pour 93 chevaux ! Cette pétillante sportive pulvérise la barre des 170 km/h, une vitesse affolante pour une si petite voiture !
