Avec le nouveau moteur Diesel 1.6 HDi FAP, nous avons la 206 la plus puissante en gazole. Sa sobriété s’allie à une sportivité digne des RC et GTi ! Il faut dire que ce moteur tout en aluminium développe 110 chevaux (80 kW) et son couple de 240 Nm entre 1500 et 3750 tr/min peut passer à 260 Nm grâce à l’overboost : un enrichissement ponctuel en air et carburant. Pour transposer son entrain sur la route, on peut aussi compter sur le châssis sport. Le moteur sous le capot est le DV6 TED4 FAP : un bloc quatre cylindres tout en aluminium avec 16 soupapes et double arbre à cames avec une distribution par linguets à rouleau et poussoirs hydrauliques. La suralimentation est un turbocompresseur Garrett de type GT 15 à géométrie variable et inertie réduite. Le 1560 cm³ est un moteur équipé du système d’injection directe Common Rail Bosch de deuxième génération. Les pressions peuvent varier de 250 bars au ralenti à 1600 bars en pleine charge. Cœur du propulseur, le rail est connecté à des injecteurs assurant une pulvérisation très fine directement dans la chambre de combustion. Tout le potentiel de la rampe commune s’exprime grâce à une gestion de six injections différentes : deux injections pour maîtriser le bruit de combustion, deux injections principales, deux post-injections pour la régénération du FAP. Soucieuse d’environnement Au fait, c’est quoi le FAP ? C’est le filtre qui retient les particules puis les brûle tous les 1200 km environ. Ce dernier et une consommation de 4,8 litres aux 100 km permettent à la 206 de répondre aux normes antipollution Euro IV. Économique aussi avec son filtre à particules ne nécessitant un entretien qu’au bout de 120.000 km. Rouler en diminuant le niveau de pollution, c’est apaisant. Alors, Peugeot a équipé son moteur DV6 d’un dispositif de recyclage des gaz et un catalyseur d’oxydation implanté au plus près du turbocompresseur. Enfin, un échangeur eau/huile placé sur le bloc moteur est accolé à la cartouche filtrante « écologique » (sic). Ce système permet d’éviter des écoulements d’huile lors d’une intervention. Ce bloc est accouplé à une boîte de vitesses mécanique renforcée à cinq rapports adaptée aux caractéristiques et aux performances de l’auto. La commande est à câble avec des courses réduites, idéal pour tenir un rythme sportif. Petits aménagements Pour ne pas envoyer la 206 dans le décor avec ses 186 km/h de pointe et une accélération permettant de passer de 0 à 100 km/h en 11,1 s (11,5 s en version break SW), il fallait évidemment repenser les liaisons au sol. La berline reprend les suspensions du modèle GTi 2.0 L essence. En SW, les ingénieurs ont retenu les suspensions de la 2.0 L HDi de 66 kW avec un diamètre de la barre stabilisatrice arrière augmenté de 1 mm. Les suspensions sont forcément à quatre roues indépendantes, comme toutes les 206. Le train avant de type pseudo McPherson est équipé d’une barre antidevers découplée de 22 mm de diamètre (21 mm en SW) avec des amortisseurs hydrauliques pressurisés à 3 bars. Le train arrière est à bras tirés solidaire d’une traverse avec deux barres de torsion et une barre antidevers de 21 mm de diamètre. La voiture reçoit aussi l’ESP de série, avec interrupteur à gauche de la colonne de direction et une panoplie d’aides pour rester sur la trajectoire en cas de situation de crise. Histoire de mener la 206 promptement dans les virages et lacets, la direction assistée est, tradition Peugeot, de type pignon-crémaillère avec un vérin hydraulique intégré et une assistance variable. Cette Diesel sautillante est disponible à partir de 16890 euros TVAC. Pour reconnaître le nouvel HDi, il suffit de regarder le « i ». S’il est rouge, sur la berline, vous croisez une 206 1.6 HDi FAP. © Olivier Duquesne

Source : Peugeot