Alfa Romeo
L’ex-Alfa Romeo Milano a de beaux arguments à faire valoir.
Ce coupé suisse disposant de 3 moteurs électriques promet une autonomie avoisinant les 500 km. Selon la marque, il faudra attendre 2024 avant de le voir sur la route. Après quoi, il sera rejoint par d’autres véhicules de sport.
Si ce nom vous dit quelque chose, c’est parce qu’il s’agit bien de celui Ferdinand Piëch, ancien ingénieur Porsche et patron de VW. Aujourd’hui, c’est son fils Toni Piëch qui se lance dans l’aventure automobile en tant que cofondateur et PDG de ce nouveau constructeur. Enfin, pas si nouveau que ça. La marque avait en effet déjà dévoilé un concept car au salon de Genève 2019. Voici la version finale de cette sportive suisse.
La GT mesure 4,4 m de long pour pratiquement 2 m de large et 1,25 m de haut. Des dimensions assez proches de celles d’une Jaguar F-Type. Malgré une forme générale plutôt typée propulsion, la Suissesse est une 4 roues motrices. Elle dispose de 3 moteurs, un à l’avant, deux à l’arrière, comme sur une certaine MG Marvel R que nous avons pu essayer récemment. Chacun développe 150 kW pour une puissance totale avoisinant les 600 ch. Son poids situé juste en dessous des 1.800 kg lui permet de revendiquer de solides performances: un 0 à 100 km/h chronométré en moins de 3 s et un 0 à 200 km/h en moins de 9 s.
Contrairement au reste des véhicules électriques que l’on voit actuellement débarquer sur le marché, les batteries de cette Piëch ne sont pas situées dans le plancher. Elles sont divisées entre le tunnel central et l’arrière de la voiture. Cela permet une répartition des masses de 40/60, mais également de fournir une position de conduite très basse. Leur capacité totale est de 75 kWh pour une autonomie de 500 km. La recharge rapide est bien entendu au programme et autorise de regagner jusqu’à 80 % en seulement 8 minutes une fois branché sur une prise CCS2 adaptée. La marque promet même un rechargement complet en moins de 5 minutes sur des bornes spécialement développées par TGOOD. On demande à voir.
On peut aussi s’attendre à un vrai comportement de sportive quand on sait qui s’est occupé du développement de l’engin. Ce n’est autre que c’est Klaus Schmidt, auparavant à la tête du département M de BMW pendant plus de 30 ans. Le constructeur promet d’ailleurs des tests aussi poussés que chez les marques premium allemandes. La Suissesse ira donc bien faire ses tours du Nurbürgring. Mais ce n’est pas tout. La GT ne devrait pas rester seule au catalogue de Piëch. Son châssis servira de base à la création de deux autres modèles sportifs : une berline et un SUV, naturellement.
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