BMW
En prime d’un look rafraichi, la BMW i4 gagne une nouvelle motorisation xDrive40 forte de 295 kW (401 ch) et 548 km d’autonomie à l’occasion de ce facelift.
Ce modèle ne vous dit rien ? Pourtant, l’Austin Princess a connu un relatif succès commercial au début de sa carrière, avant de tomber dans l’oubli. Voici un bref retour sur la carrière de l’un des modèles les plus mal aimés de la production britannique !
Si, dans les années 50 et 60, l’industrie automobile britannique pouvait se targuer d’un certain éclat, il en allait tout différemment dans les années 70. Soumise à de fortes pressions syndicales et mal gérée, la British Leyland tente de sauver les meubles en lançant des modèles développés et construits à la hâte. L’Austin Princess, lancée en 1975, fait hélas partie de cette catégorie…
Méfiez-vous des apparences : le style étonnant laisse à penser que la voiture dispose d’un hayon à l’arrière… Ce qui n’est absolument pas le cas ! En outre, cette longue berline n’est pas une propulsion comme on pourrait s’y attendre venant d’un produit de cette époque, mais bien une traction ! En effet, les ingénieurs de la British Leyland ont tout simplement repris l’architecture de la Mini : on y voit donc un moteur transversal à l’avant, des roues avant motrices et même, une suspension « Hydragas » censée garantir un confort optimal. En cela, la Princess est plutôt moderne…
Deux moteurs étaient proposés : un 4 cylindres culbuté de 1,8 l, directement dérivé de la MGB mais ramené à 83 chevaux et un bien plus moderne 6 cylindres en ligne, à arbre à cames en tête, de 2,2 litres et 112 chevaux. Ces moteurs étaient accolés à une boîte manuelle à 4 rapports ou à une unité automatique comptant 3 malheureux rapports, comme cela était souvent le cas à l’époque.
Si les ventes furent bonnes en début de carrière, elles s’effondrèrent rapidement : la piètre réputation de la British Leyland cumulée à l’absence de hayon rendait la voiture peu compétitive sur un marché en pleine révolution. En 1981, le rideau s’abaisse sur environ 225.000 exemplaires, commercialisés sous les marques Austin, Morris, voire Wolseley. Combien en reste-t-il aujourd’hui ? Très peu, assurément. La bête est donc rare… A l’usage, la voiture dispose de certaines qualités : le comportement routier est sûr, le confort est bon et les moteurs sont souples à défaut d’être brillants.
Reste à composer avec une finition intérieur « tout plastique » qui décevra ceux qui s’attendent à un cocon « à l’anglaise » mariant le cuir et le bois, ainsi qu’avec une carrosserie très sensible à la corrosion. Quant à la recherche de pièces spécifiques, elle peut vite devenir démoralisante… Mais pour moins de 5.000 €, vous devriez pouvoir trouver un bel exemplaire !
Vous êtes à la recherche d'un oldtimer? Découvrez nos annonces de véhicules anciens ici:
En prime d’un look rafraichi, la BMW i4 gagne une nouvelle motorisation xDrive40 forte de 295 kW (401 ch) et 548 km d’autonomie à l’occasion de ce facelift.
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
Ce concept de SUV 100 % électrique Volkswagen ID. Code inaugure tout un tas de nouveautés ! Mais des nouveautés destinées uniquement à la Chine…
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !