Mercedes-Benz
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C’est l’histoire de deux amis qui désiraient collaborer pour créer une sportive grand public au blason évocateur. Mais c’est aussi hélas, l’histoire d’un manque flagrant d’ambition et d’un cuisant échec commercial.
A la fin des années 1980, les relations entre Alejandro de Tomaso, alors propriétaire de Maserati et Lee Iacocca, dirigeant de Chrysler, sont au beau fixe. L’idée naît alors de concevoir une voiture ensemble. Une voiture qui porterait les deux badges et qui serait en priorité destinée au marché américain. L’objectif ? Redynamiser l’image de Chrysler sur son marché domestique. Sur papier, l’aventure semble prometteuse… Mais dans les faits, il en ira malheureusement autrement.
C’est en 1989 que cette Chrysler « TC by Maserati » fût dévoilée. L’abréviation « TC » fait référence à « Touring Convertible », soit cabriolet de tourisme. Et il faut bien l’avouer, ce modèle fût décevant à bien des égards. Certes, une profusion de badges Maserati tentaient de redorer le produit, mais ce dernier s’assimilait surtout à une Chrysler LeBaron raccourcie…
A vrai dire, l’implication de Maserati fût très réduite : certes, le constructeur s’occupait de la production dans son usine de Milan, mais au niveau de la conception, hormis quelques détails de finition et un assemblage de la culasse du moteur le plus puissant, le constructeur italien s’est contenté de coller des badges. La voiture est d’ailleurs, un étonnant patchwork comprenant pêle-mêle des pneus français, un moteur japonais, un système électrique espagnol, une transmission, une carrosserie et un châssis américains, une finition italienne et même, une boîte allemande dans le cas de la version la plus puissante !
Sur les trois années de production, trois moteurs essence furent proposés : 4 cylindres 2.2 l turbo de 160 ch, 4 cylindres 2.2 l turbo de 200 ch (développé par Chrysler, Cosworth et, un peu, par Maserati) et V6 de 3 litres de 140 chevaux. Seul le moteur le plus puissant pouvait être associé à une boîte mécanique à 5 rapports, les deux autres se contentant d’une unité automatique à 3 ou 4 rapports.
Chysler prévoyait une production de près de 10.000 exemplaires par an, mais entre sa présentation en 1989 et son retrait de la production à la fin 1990, seuls 7.300 exemplaires sortirent de chaîne. Les raisons de cet échec ? Une voiture trop proche de la LeBaron, mais nettement plus chère. De plus, les possibilités très limitées de personnalisation (choix de couleurs, notamment), ont largement précipité la chute de ce modèle.
Trouver une TC by Maserati implique quasi obligatoirement un voyage aux USA ! Peu recherché, le modèle reste méconnu et apprécié par une toute petite frange d’amateurs. Comptez entre 5.000 et 8.000 dollars un bel exemplaire. Le modèle le plus désirable est bien entendu celui équipé du moteur Cosworth, mais c’est aussi le plus rare !
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