Présentation
Cubant exactement 1.798 cm³, ce moteur développe donc ses 160 chevaux entre 5.000 et 6.200 tr/min. Le couple s’élève à 250 Nm, constamment disponible entre 1.500 et 4.200 tr/min. Pour développer de telles valeurs spécifiques, ce moteur s’aide d’un turbocompresseur. Conformément à la tradition TFSI, cette mécanique se pare aussi d’une injection directe, avec une pression maximale d’injection atteignant 150 bars. Cette mécanique est associable avec une boîte mécanique ou robotisée (anciennement appelée DSG, maintenant nommée S tronic) à 6 rapports.
A l’usage
Fantastique de souplesse, cette mécanique reprend gaillardement dès les régimes les plus bas. Sa poussée est alors vigoureuse jusque 4.500 tr/min environ, un régime auquel il s’essouffle un peu. Plus rond que rageur, plus souple que puissant, ce moteur s’utilise donc sur le couple. Rien ne lui plaît plus que d’enrouler les rapports à bas régimes. Il faut souligner à ce titre, l’excellent étagement de la boîte et la précision de sa commande.
Si cette motorisation fait preuve d’une remarquable discrétion, elle semble assez portée sur la boisson. Notre moyenne de 10 litres, comprenant des parcours en ville, sur routes et autoroutes, peut être considérée comme quelconque. En effet, le 2.0 TFSI, avec ses 40 chevaux supplémentaires, ne consomme pas beaucoup plus. Notons également qu’il semble vraiment difficile de descendre sous la barre des 8 litres. Un chiffre qui demande déjà une conduite « sur les œufs » pour être atteint.
Pour le reste, cette A3 est fidèle à elle-même. Superbement finie, elle séduit par ses multiples attentions. L’habitabilité est très correcte, même dans le cas de la version trois portes, essayée ici. Silencieuse et confortable, cette petite compacte semble l’outil idéal pour attaquer de longues distances. Notons cependant que la position de conduite aurait pu être meilleure, le repose pied étant mal situé.
En ce qui concerne le comportement routier, l’A3 est sûre, stable et efficace, à défaut d’être amusante. Simple traction, la motricité souffrira parfois de la vigueur de ce 1.8 TFSI. Freins et direction présentent des commandes agréables et précises.
Tarifs
A finition égale (Ambition), ce 1.8 TFSI demande 2.600 € de plus que le 1.4 et 2.000 € de moins que la 2.0 TFSI. A remarquer que, dans ce dernier cas, les prix sont compris avec l’excellente boîte S Tronic.
En prix de base, comptez 24.070 € pour la version 3 portes et 24.990 € pour la Sportback à 5 portes.
Conclusion
Souple, puissant et surtout, très disponible, cette mécanique confirme une fois encore les talents de la marque en tant que motoriste. Regrettons toutefois l’indisponibilité d’une boîte automatique ou DSG et la consommation un peu élevée. Pour les petits rouleurs, ce moteur représente malgré tout, une alternative intéressante.
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
