Plus facile à ranger et plus légère, la capote souple cumule nombre d’avantages qui font mouche ! En cette période de chasse au kilo superflu, cette dernière ne semble pas avoir dit son dernier mot. De plus, sa compacité permet de la ranger sans pour autant détériorer la ligne de coffre, ni manger sur le volume de celui-ci. Voilà qui permet de profiter de la conduite à ciel ouvert, même lorsque les bagages sont nombreux ! Et petit plus : la capote peut se manœuvrer en roulant jusqu’à 50 km/h. La manœuvre ne demande que 15 secondes à l’ouverture, ou 17 à la fermeture.
En essence, Audi propose son A5 cabrio avec le 2.0 TFSI décliné en 180 ou 211 chevaux et avec le mélodieux mais onéreux 3.2 V6 FSI de 265 chevaux. Si les moyens suivent, notez que la S5 cabriolet est animée par un V6 suralimenté de 333 chevaux, et non par un V8 de 350 chevaux, comme dans le coupé. Bon à savoir. Mais plus raisonnablement, sachez que la gamme diesel est assez étendue : on démarre avec le 2.0 TDI de 163 ou 170 chevaux. Au-dessus se trouvent les 2.7 V6 TDi et 3.0 TDI de respectivement, 190 ch (ou 163) et 240 ch. Notre version d’essai abritait le 2.0 TDI 163 ch sous son capot. Uniquement disponible avec la boîte manuelle à 6 rapports, ce modèle fait appel au Start & Stop.
La superbe plastique de l’A5 cabriolet ne s’accommode que benoîtement du grésillement du 2.0 TDI. Heureusement, la rampe commune a sérieusement atténué ses claquements et ses mugissements se font de la manière la plus discrète qui soit. C’est toujours ça, à défaut de savoureuse mélodie mécanique… Fidèle à lui-même, ce moteur se savoure principalement sur le couple, en enchaînant rapidement les rapports, ce qu’un indicateur au tableau de bord incite à faire. Honorables, ses prestations sont toutefois bridées par une masse de 1.660 kg. Pour plus de sportivité, préférez le coupé ou voyez la performante S5 !
Tradition Audi, la stabilité est irréprochable. Véritable vaisseau traversant vents et marées en toute quiétude, l’A5 cabriolet est un roc ! La direction bien consistante abonde dans ce sens. Préférant les longues courbes aux virages serrés, le comportement ne se désunit pas pour autant à l’approche d’une route sinueuse. Mais la masse largement supérieure au coupé incite ici encore à lever le pied et à aborder ces routes avec un style plus décontracté.
Bienvenue dans l’univers Audi ! La finition est absolument irréprochable, jusque dans les moindres recoins de l’habitacle et la position de conduite ne supporte pas la critique. La présentation high-tech de l’ensemble est doublée d’une belle clarté. L’habitabilité est tout à fait correcte aux quatre places. Les espaces de rangement ne sont pas bien nombreux mais sont complétés par un coffre suffisamment spacieux : son volume est compris entre 320 et 380 litres, suivant la position de la capote. Sièges arrière rabattus, ce dernier peut même grimper à 750 litres. Remarquablement finie, la capote isole parfaitement l’habitacle. Il faut avoir un tympan incroyablement tatillon pour y trouver matière à redire ! La conduite décapotée se fait à l’abri des turbulences, et votre séant se sentira satisfait en constatant que le cuir reflète les rayons infrarouges. Que vous rouliez sous la canicule ou en période de gel, le confort climatique est toujours optimal !
Prix de base de notre version : 41.375 €. Ouille. Et rajoutez quelques « indispensables », tels la peinture métallisée (920 €), le régulateur de vitesse (303 €), les rétroviseurs rabattables électriquement et à fonction jour/nuit automatique (883 €), les capteurs de parking arrière (quasiment indispensables de nos jours… 454 €), l’intérieur cuir (de 2.142 à… 5.167 €),… Vous l’aurez compris, l’équipement de base aurait pu être plus complet.
Heureusement, vous ne serez pas le meilleur ami du pompiste, le TDI restant frugal, se stabilisant aux alentours des 6,8 l/100 km. Audi annonce les émissions de CO2 à 148 g/km.
La vie au grand air, l’élégance bourgeoise d’une ligne classique, l’A5 cabriolet se donne les moyens de convaincre la clientèle des beaux quartiers. Utilisable toute l’année, elle se révèle de plus, agréable à mener. Pas autant que le coupé, plus rigide et plus léger, mais suffisamment que pour donner des envies de balades bucoliques dès que les nuages se dissipent. Aux accents sportifs du coupé, ce cabriolet répond en misant clairement sur l’agrément et le confort. Le diesel de base est suffisant, et s’il ne prétend à aucune ambition sportive, il permet de conserver le tarif dans des sphères plus « raisonnables ».
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
On en a assez peu parlé, mais la Mercedes Classe B a elle aussi, profité d’un récent facelift. Un comble, sachant qu’elle pourrait bien être la meilleure des Mercedes compactes ! Hélas, le plaisir sera de courte durée…
La SQ8 Sportback e-tron détient officiellement le titre de SUV électrique de pointe dans la famille Audi. Un rang qu’elle pourra encore tenir même avec l’arrivée de la SQ6 e-tron ?
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
