Mercedes-Benz
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Il va sans doute falloir accepter cette fatalité, les moteurs rétrécissent… Les pressions financière et écologique sonnent doucement la fin des "gros cubes". No stress, les ingénieurs bossent comme des malades et nous sortent des mécaniques de plus en plus élaborées, avec des rendements au litre dont les pilotes de course n'osaient rêver il y a encore quelques années. Alors, no regrets?
La Z4 de deuxième génération affichait clairement ses prétentions dès sa sortie, avec des motorisations six cylindres exclusivement, contrairement à son aînée. Las, deux ans plus tard, le constructeur allemand revient à plus de réalisme et de modestie. Exit les six cylindres atmosphériques, remplacés par des quatre cylindres 2 litres, mais turbo-compressés.
Pas de trop grosses pertes en termes de puissance: l'ancienne sDrive 23i (un six en ligne d'une cylindrée de 2497 cc, ou le mystère des appellations chez BMW!) développait 204ch avec un couple maxi de 250Nm à 2.750 tr/min alors que la sDrive 2.0i offre 184ch, mais 270Nm de couple, à 1.250 tr/min. Ceci dit, la Z4 dont nous disposions se limitait à 163ch pour échapper aux griffes du fisc, ce qui fait quand même un déficit de 40ch par rapport à la version précédente!
La sDrive 3.0i subit le même sort et se voit remplacée par une Z4 sDrive 28i de245ch. Nos deux nouveautés sont donc mues par des quatre cylindres de 1997cc optimisés en termes de frottements et dont la différence de puissance résulte essentiellement de la technique d'injection et de suralimentation.
Nous avons ici une injection directe et une suralimentation basée sur le principe Twin Scroll (double entrée), mais aussi un calage variable des arbres à cames et une distribution variable de type Valvetronic. BMW en profite pour nous vanter les mérites de ces blocs quatre cylindres plus légers et plus compacts qu'un six cylindres de puissance comparable, tout bénéfice pour le comportement avec moins de poids sur le train avant.
Nous, on veut bien, mais à la lecture de la fiche technique, on ne voit pas très bien où se situe le bénéfice, vu que la sDrive 20i est donnée pour 1470kg, tandis que la sDrive 23i affichait 1480kg… Pas certain que 10kg fassent une grosse différence de comportement! Avec ces nouveaux moteurs, la Z4 peut enfin hériter de l'excellente boîte automatique à huit rapports, fournie dans le cas du roadster, avec les palettes au volant.
La gestion électronique de cette transmission autorise différentes définitions de commande, permettant de privilégier tant un style de conduite résolument dynamique qu'un style privilégiant le confort. Le rendement est tel que les chiffres de consommation et de rejets sont équivalents à ceux de la boîte mécanique à six rapports. Une petite merveille! Dans le fastidieux jeu des options disponibles, s'il ne fallait en retenir qu'une, ce serait incontestablement celle-ci, tant son agrément vaut l'effort financier (2390€) réclamé.
Parce que la valse des options, comme d'habitude chez BMW, ça y va! Notre Z4, splendide il est vrai, s'enrichissait de quelques packs aussi attractifs que coûteux, comme le "Design Pure Balance" obligatoirement lié au kit M Sport, soit une addition de 7.585€… Elle recevait aussi un pack Performance Line, lui même rehaussé de quelques "goodies" comme les jantes de 19" et le Navigator Professional, dont coût 10.350€. Bref, il y en avait au total pour 18.145€ d'options, soit un total de 54.795€.
Pour être désirable, notre Z4 l'était, n'en doutez pas! Et désirable fut aussi sa conduite. Certes, le profil particulièrement racé et réussi du roadster Z4 s'accommode sans doute beaucoup mieux des 340ch de la sDrive 35i, 22.100€ plus chère (et nous vous faisons grâce des taxes et de la consommation!), mais le long capot de la Z4 n'a pas à rougir du "modeste" quatre cylindres qui l'abrite.
Si, toit refermé, sa sonorité ne nous arrache pas des larmes, une fois ouverte, la tonalité de l'échappement devient plus présente dans l'habitacle, et ne manque pas de charme. Les performances, très correctes à défaut d'être ébouriffantes, inciteront plus à la balade qu'à l'attaque couteau entre les dents. La magie du cabriolet opère, et on goûtera au charme du "plein air" dès qu'il ne pleut pas, en profitant différemment de la route.
Si l'envie vient d'attaquer un peu plus franchement, on choisit le mode Sport+: réponse du moteur plus directe, direction en suspension plus réactives et lois de passage des rapports de la boîte auto plus rapides, de quoi rendre la conduite plus amusante et plus tranchante, même si dans ce cas on rêverait de quelques chevaux de plus, ou plutôt de quelques kilos de moins…
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