Essais

Audi Q3 et RS Q3 : nouveau visage

Jusqu’ici, l’Audi Q3 peut se targuer d’un certain succès. Mais, vu que le segment des petits SUV ne cesse d’évoluer, le constructeur ne se repose pas sur ses lauriers. C’est pourquoi le Q3 s’offre entre autres pour le millésime 2015 une nouvelle face avant et une version RS plus puissante.
  • Van den Bogaert Robin
  • 23 novembre 2014
  • Audi
Avantages et inconvénients
  • Finition
  • Tenue de route et confort
  • Version rs q3 mélodieuse
  • éclairage à led réussi (option)
  • Pas le plus pratique des suv
  • Tarif

400.000 exemplaires. C’est le nombre de Q3 qu’Audi a vendu depuis le lancement du modèle, à l’automne 2011. Voilà qui en fait le SUV premium le plus diffusé de son segment, et ce bien que BMW était présent un peu avant Audi sur ce marché avec son X1. Mais, après 3 ans de commercialisation, il était temps de redessiner un peu le Q3 et de retravailler ses quelques points faibles.

Esthétiquement, l’évolution est mince, mais on remarque toutefois que la face avant a changé. La calandre prend maintenant des formes plus anguleuses et se prolonge jusqu’au niveau des phares. Une évolution de style qui, d’après les designers, rend le modèle plus large. Que ça vous plaise ou non, il faudra vous faire à ce style, car Audi compte bien adopter cette face avant sur tous les futurs modèles de la gamme « Q » ; du petit Q1 (prévu pour 2016) au nouveau Q7. De la sorte, ces versions se démarqueront davantage des autres modèles de la famille Audi. 

Spectacle lumineux

L’autre modification de style importante concerne les feux. Désormais, tous les Q3 sont équipés en série d’optiques avant au xénon. Et il y a mieux : en option (à 1.300,75 euros), le Q3 peut recevoir des feux entièrement à diodes LED. Cette option englobe aussi des clignotants dynamiques : en deux dixièmes de seconde, l’éclairage file de l’intérieur vers l’extérieur du bloc optique pour indiquer clairement la direction dans laquelle veut tourner le véhicule. Voilà qui assure un beau spectacle lumineux à chaque carrefour… 

Pratique ?

Le Q3 n’a jamais été le roi de l’habitabilité. Et les choses n’ont pas changé… Ses dimensions n’ont pas évolué : le modèle s’étire toujours sur 4,39 m de long, 1,83 m de large et 1,59 m de haut. Cela signifie aussi que la visibilité vers l’arrière n’est toujours pas optimale, en raison d’un pavillon tombant et d’une carrosserie anguleuse. Quant à la banquette arrière, elle se rabat, mais ne dégage pas un plancher de chargement parfaitement plat.  

Par contre, certains points faibles ont été corrigés. C’est le cas de l’ancien cache-bagages : cette tablette rigide qui a rendu nerveux bien des propriétaires du Q3 est désormais remplacée par un système à enrouleur plus efficace. Et, en option, le coffre peut s’ouvrir et se fermer électriquement sur la simple pression d’un bouton. Par contre, on ne trouve pas de système permettant de réaliser cette opération d’un mouvement du pied devant le pare-chocs.

À bord, on ne note que de légers changements. L’équipement a été actualisé. Le système multimédia le plus complet (MMI Plus avec Audi Connect) comprend un hotspot Wi-Fi qui permet aux passagers de surfer sur internet via leur smartphone ou tablette, et d’accéder à des services en ligne comme l’info trafic, les web radios ou encore la navigation via Google Earth et Google Street View. Par contre, n’espérez pas trouver de touchpad interactif ou d’instrumentation digitale comme à bord du TT… Et le style intérieur ne peut cacher que le Q3 est né il y a déjà quelques années.    

Sur la route

Pour ce premier essai, nous avons d’abord testé le nouveau 2.0 TDI. Il reçoit (tout comme le 1.4 TFSI COD) le label « ultra » qui désigne les modèles les plus sobres de la marque. Sa consommation normalisée se limite en effet à 4,4 l/100 km (5,5 l/100 km pour le 1.4 TFSI COD). Ce 2.0 TDI est proposé en plusieurs niveaux de puissances (120, 136, 140 ou 184 ch) et a reçu de nouveaux composants (nouveau bloc moteur, nouvelle culasse, etc.). Nous avons roulé avec la version la plus puissante, qui a su nous convaincre par sa souplesse et ses excellentes performances. Certes, on entend qu’il s’agit d’un diesel (surtout quand le moteur n’est pas encore monté en température), mais ce n’est jamais vraiment dérangeant.   

Également très agréable, le 1.4 TFSI à essence de 150 ch dispose d’un système de coupure partielle des cylindres (COD) : sous faible accélération, les 2e et 3e cylindres ne sont plus alimentés, afin de diminuer la consommation de carburant. Le moteur tourne alors sur 2 cylindres, jusqu’à ce que vous enfonciez plus fort la pédale de droite. Le passage d’un mode à l’autre s’effectue en douceur et ne se fait pas entendre. Il faut regarder le combiné d’instruments pour savoir si l’on roule sur 2 ou 4 cylindres. 

RS Q3

Nous avons gardé le meilleur pour la fin, à savoir la version RS Q3. À l’époque, ce fut le premier « Q » (si l’on peut s’exprimer ainsi…) portant le label RS. Et, pour le plaisir des passionnés, ce modèle conserve son moteur 2.5 litres suralimenté à 5 cylindres. Ce moteur devient même encore plus costaud : il développe maintenant 340 ch (+30) et 450 Nm de couple (+30 également). Le RS Q3 présente une tenue de route très stable et se montre globalement confortable (trop ?) en usage quotidien. Mais quand le moteur grimpe dans les tours, vous comprenez immédiatement que vous n’avez pas affaire à un bloc TDI. La sonorité de ce 5 cylindres est tout bonnement enivrante !   

Le prix

Audi propose son nouveau Q3 en versions Design ou Sport, que vous pouvez ensuite compléter de plusieurs packs d’options. Les moteurs 1.4 TFSI COD de 150 ch et 2.0 TDI de 120 ch débutent au même prix : 29.900 euros. Soit environ 1.000 euros de plus qu’avant. Mais vous profitez d’un peu plus d’équipements (comme les feux au xénon, par exemple). Si vous commandez ce nouveau Q3 dès à présent, vous le recevrez en mars 2015. La version RS Q3, elle, ne sera disponible à la commande qu’en février et son prix n’est pas encore connu.

 

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À propos de l'auteur : Van den Bogaert Robin

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