Volkswagen
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
La Série 2 coupé ne nous est pas étrangère, et pour cause, nous avons déjà pu tester la M240i, actuellement la version la plus sportive avant l’arrivée prochaine de la M2. De la plus puissante, on passe à la plus docile avec la 220i. Mais face à l’engin difficile de faire la différence. Seule la double sortie d’échappement ronde plutôt que trapézoïdale, les rétroviseurs ainsi que quelques détails de couleur bronze permettent de les distinguer. Ailes ultra larges, regard distinctif, face avant agressive, tout le reste est identique ! Aucun doute, on est bien face à une sportive qui ne manque pas de caractère !
Vers le haut plutôt que vers le bas
Toujours comme dans le cas de la M240i, cette 220i ne partage pratiquement plus rien avec la Série 1. Son châssis comme son habitacle sont directement empruntés à sa grande sœur, la Série 3. Du coup, l’ambiance est nettement plus qualitative que dans le modèle d’entrée de gamme du constructeur bavarois. Aucun doute, on est à bord d’un produit premium dans lequel les passagers avant ne manquent pas de place. Il faut dire que ses proportions extérieures lui permettent de paraître plus petite qu’elle ne l’est en réalité. Châssis de Série 3 oblige, elle mesure 1,84 m de large pour 4,54 m de long ! À titre de comparaison, c’est 8 cm de plus que la précédente génération et l’équivalent d’une Jaguar F-Type ou d’une Porsche 911 !
Quelle direction !
Sur la route, on retrouve avec bonheur le même comportement que dans la M240i, voire encore meilleur ! Le 6 cylindres est une excellente mécanique, mais qui pèse lourd dans la balance. Grâce à son plus petit bloc, cette 220i a perdu tout pile 200 kg par rapport à sa jumelle badgée d’un M ! Et tous ces kilos en moins ont été retirés au niveau de son nez ce qui rend sa direction encore plus vive et précise ! Sans oublier que cette 220i est une propulsion uniquement et que les roues avant ne s’occupent donc plus que de la diriger. Un pur bonheur ! La moindre pensée est exécutée instantanément et parfaitement par l’Allemande. Un véritable kart, plus gros certes, mais un kart tout de même.
Exploitable à un rythme raisonnable
À l’époque de notre première rencontre avec le 6 cylindres en ligne de cette Série 2, on regrettait que sa plage d’exploitation ne pousse trop rapidement le coupé à des vitesses (trop ?) élevées. Mais avec ce 4 cylindres, on profite déjà de l’excellent châssis et de la somptueuse direction de l’Allemande a un rythme nettement plus raisonnable. Quoi que la vitesse affichée sur les compteurs surprend encore parfois… Car justement, s’il faut hausser le rythme ce « petit » bloc est tout à fait capable de répondre présent !
Tout va bien dans le meilleur des mondes, enfin presque…
Sous le capot de cette 220i se cache donc un 4 cylindres de 1.998 cm3. Il développe 184 ch et 300 Nm de couple qui sont envoyés uniquement sur les roues arrière via une boîte automatique à 8 rapports. L’ensemble lui permet d’atteindre les 100 km/h en 7,5 s et de pointer à 236 km/h. L’association moteur/boîte effectue un travail remarquable dans tous les domaines et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, enfin presque… Cette 220i est en effet 200 kg plus légère que la M240i, mais elle affiche encore un poids total de 1.565 kg. Du coup, lors de certains dépassements ou à la sortie de quelques virages, on ne serait pas contre un peu de pêche supplémentaire. Ce petit bloc ne permet pas non plus à son train arrière d’être des plus joueurs. Dommage dans un coupé qui se veut amusant à conduire. Finalement, l’option d’une boîte manuelle n’aurait pas été de refus non plus pour se sentir encore plus connecté et au contrôle de l’engin. Cela dit, aucun doute, cette 220i est une voiture plaisir. Mais pas uniquement…
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Un quotidien amusant et une consommation raisonnable !
Certes, oublions ses 2 places arrière qui serviront surtout en cas de nécessité. Mais son coffre de 390 litres est en revanche bien pratique ! Ajoutez-y une suspension juste ce qu’il faut de confortable et une bonne insonorisation et les trajets quotidiens seront une formalité. Une formalité probablement très amusante et pas trop coûteuse ! Ce petit 4 cylindres à l’appétit de moineau permet de conserver une consommation bien maîtrisée ! Bien qu’on en ait parfois bien profité, au moment de rendre les clés de ce coupé, notre Bavaroise n’affichait en moyenne que 7 l/100 km.
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Justement tarifée
Un coupé sportif et amusant à l’excellent compromis confort/dynamisme et reposant sur le châssis d’un modèle supérieur, au moment de passer en caisse, ça risque de chiffrer, non ? Et cette 220i ne pourra pas se vanter de la noble mécanique de sa grande sœur plus sportive pour justifier ses tarifs ! Mais affichée actuellement à partir de 42.650 €, elle est près de 15.000 € moins chère que cette dernière ! Même en ajoutant quelques milliers d’euros d’options supplémentaires, cette Série 2 et son 4 cylindres paraissent dans l’ensemble au moins aussi intéressants (si pas plus) que sa jumelle à 6 cylindres !
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Notre verdict
S’il n’y avait qu’une seule place dans le garage et qu’il fallait une voiture capable de se défaire de toutes les tâches du quotidien sans manquer de récompenser dignement son conducteur quand ce dernier le réclame, cette 220i serait une candidate idéale ! Certes, elle manque d’un brin de puissance pour être véritablement joueuse et l’option d’une boîte manuelle n’aurait pas été de trop. Mais elle distille un plaisir de conduire qui devient de plus en plus rare, même chez le constructeur bavarois ! Le tout pour des tarifs qui ne sont pas déraisonnables, surtout pour un véhicule véritablement premium. Chapeau BMW, c’est du beau travail.
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