Essais

BMW 225xe Active Tourer : Le franc-tireur vert !

Dire de la BMW Série 2 Active Tourer qu’elle ne fait que remplir une niche, cela serait lui faire honte ! Il s’agit d’un modèle à part entière, qui a son succès auprès du grand public et qui de plus, roule vraiment bien. Et ces Allemands prennent ce premier monovolume très au sérieux : ils l’ont d’ailleurs décliné en version hybride !

  • Bervoets Wim
  • 09 août 2016
  • BMW
2,1
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 2,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier dynamique
  • Espace à bord
  • Motorisation réussie
  • Prestations costaudes
  • Consommation réelle
  • Masse élevée
  • Prix élevé
  • Tarif élevé

iPerformance

Il ne s’agit pas de la première expérience hybride pour BMW. Jusqu’il y a peu, les Série 3, 5 et 7 avaient leurs versions hybrides appelées « ActiveHybrid ». BMW a cependant appris les leçons tirées de ses i3 et i8 ! Ainsi est née la ligne « iPerformance » : des modèles hybrides rechargeables basés sur les Série 2 et 3, et même, sur la Série 7 et le X5.

Terrain connu

Un petit tour autour de la 225xe nous apprend que d’un point de vue esthétique, pas grand-chose ne change. Pas d’élément hybride spécifique, mais seulement un « e » dans le badge… et une trappe supplémentaire derrière la roue avant gauche. Pour le courant, naturellement !

Terrain encore plus connu !

Dans l’habitacle, rien ne vous surprendra vraiment : un habitacle spacieux, une belle garde au toit (également à l’arrière), des sièges à l’excellent maintien (du moins, si vous optez pour les sièges sport optionnels), une finition sérieuse et l’aménagement classique à BMW en ce qui concerne le tableau de bord. A un bouton près… Avec la fonction « eDrive » !

eDrive

Aux côtés du moteur classique, qui via une boîte automatique à 6 rapports envoie sa puissance sur les roues avant, nous retrouvons un moteur électrique qui, pour sa part, anime les roues arrière. Voilà qui fait de cette BMW une voiture 4x4, à transmission intégrale. Mais pas de la manière classique du terme…

Sous le capot

Sous le capot, nous retrouvons un compagnon connu : un moteur essence à trois cylindres de 1,5 litre, également utilisé par la BMW i8. Dans ce cas-ci, il fournit 136 ch et 220 Nm. Le moteur électrique délivre pour sa part 65 kW (88 ch). Cela nous donne une puissance totale de 224 ch et un couple de 385 Nm. Le 0 à 100 km/h est évacué en 6,7 secondes et la vitesse maximale est donnée pour 202 km/h.

Au courant !

Via le bouton eDrive situé sur la console centrale, vous pouvez choisir entre trois modes : le premier est le “Auto eDrive” qui trouve de lui-même le juste équilibre entre moteurs électrique et thermique. Le moteur électrique est alors limité jusqu’à 80 km/h. A ses côtés, nous trouvons également le mode « Max eDrive », qui ne fait fonctionner que le seul moteur électrique. Cela donne une autonomie sans émission de 41 km et une vitesse maximale de 125 km/h. Enfin, nous retrouvons le mode « Save Battery » qui préserve l’énergie pour plus tard (comme un centre-ville par exemple) et qui charge automatiquement la batterie jusqu’à 50 %.

Charger la batterie peut bien évidemment se faire manuellement. A une prise classique d’une habitation, cela dure un peu plus de 3 heures. Si vous commandez la « Wallbox » de BMW, la durée de recharge est alors écourtée à un peu plus de 2 heures.

Sur la route

La première chose qui surprend, c’est la puissance du moteur électrique. En comparaison avec d’autres hybrides, comme chez Lexus par exemple, il est possible d’accélérer suffisamment avec le moteur électrique, sans que le moteur thermique ne se mette en branle. Vous sortez donc rapidement des starting-blocks, et la transition entre les deux moteurs se fait de manière très fluide. A hauts régimes, la motorisation reste toujours alerte, ce qui rend les manœuvres de dépassement sécurisantes et faciles.

Prendre des virages…

La 225xe Active Tourer sait également se montrer dynamique. La masse supplémentaire de la motorisation hybride est perceptible, mais ne vient jamais perturber le châssis et se voit équitablement distribuée entre les essieux avant et arrière. Les puristes pourront regretter qu’il s’agisse d’une traction avant, mais BMW a bien compris comment faire tourner ces voitures !

Consommation

Nous arrivons enfin au talon d’Achille de cette Active Tourer : la consommation. BMW annonce une valeur moyenne de 2,1 l/100 km, mais en pratique, ne comptez pas là-dessus. Nous avons relevé une moyenne de 5,9 l/100 km, ce qui nous paraît plutôt élevé. Nous devons toutefois avouer que nous avons principalement roulé sur des autoroutes durant notre semaine d’essai (ce qui n’est pas l’idéal pour le fonctionnement optimal du moteur électrique) et que sur de courts trajets secondaires, il semble possible de descendre sous les 5 l/100 km. Si vous n’habitez pas trop loin de votre lieu de travail et que vous pouvez charger votre voiture sur les deux locations, vous devriez, en théorie, rouler uniquement sur le mode électrique !

Prix

La BMW 225xe Active Tourer coûte 37.850 €. Vous bénéficiez à ce prix de capteurs de parking à l’arrière, d’un régulateur de vitesse et même, d’une climatisation automatique. Si vous désirez rajouter quelques équipements de confort supplémentaires comme des aides à la conduite, alors la note devient typiquement germanique et grimpera rapidement aux alentours des 45.000 € !

Conclusion

Si vous désirez rouler en hybride, il ne faut pas forcément se tourner vers ces futuristes asiatiques que sont les Hyundai Ioniq et Toyota Prius. Les Allemands savent également se montrer futuristes avec la BMW i3, par exemple. Mais ceux qui préfèrent un style plus classique trouveront sans doute dans cette BMW 225xe Active Tourer une compagne idéale. Elle reprend tous les points forts des Série 2 Active Tourer classiques et rajoutent des prestations encore supérieures… Pour un prix qui l’est également !

BMW

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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