Après 7 ans de bons et loyaux services, le X1 tire sa révérence. Mais c’est pour mieux surprendre : cette seconde génération profite d’une architecture bouleversée sous une enveloppe qui a peu évolué.
Question style, BMW avance à tâtons. Le X1 ne révolutionne aucunement les codes stylistiques de la marque. Voilà qui permet de mieux embusquer encore la révolution qui s’y cache : finie la propulsion ! Ce nouveau X1 se convertit à la traction avant, du moins pour les versions sDrive dénuées de transmission intégrale. Une sage évolution ?
Dans l’habitacle, il surprend agréablement par son habitabilité, sa qualité de finition et… chose étonnante sur un SUV premium de ce gabarit, sa fonctionnalité ! En effet, BMW semble avoir tiré les enseignements de ses monovolumes Série 2 et a rendu son X1 particulièrement ! Depuis le hayon électrique à la banquette rabattable en passant par les nombreux espaces de rangement, le X1 se veut bien plus accueillant et pratique qu’auparavant. Il est vrai qu’avec 4,44 mètres de long, le X1 ne se profile pas non plus comme un SUV de poche.
Est-ce une remarque de la clientèle ? Ou une envie du constructeur de bien différencier ses berlines de ses SUV ? Toujours est-il qu’à bord, on domine la route ! Jadis, les SUV de la marque proposaient une position de conduite typée « berline », à savoir, surbaissée. Ce nouveau X1 choisit une autre voie et propose un siège surélevé. Chacun appréciera selon ses goûts… Pour notre part, nous préférons l’ancien compromis qui permettait de mieux sentir sa monture.
En diesel, la gamme démarre avec la version sDrive16d qui, comme son nom ne l’indique pas, abrite un 3 cylindres diesel de 1,5 litre développant 116 chevaux. Notre version sDrive18d, pour sa part, recourt au classique 4 cylindres de 2 litres. Fournissant 136 (ou 150) chevaux, il est surtout armé d’un couple de 330 Nm ! En association avec la boîte automatique à 8 rapports, ce groupe procure un bel agrément de conduite. Vif, souple et constamment disponible, il met de plus sa sonorité de taxi en sourdine !
Pourtant, si la motorisation affiche une santé de fer, le X1 ne procure pas une grande joie au volant. En cause ? Un comportement certes sécurisant et très sain, mais qui manque de motricité en sortie de virage. Cela peut toutefois être imputé aux pneus hiver de notre mouture et à… l’hiver justement trop clément ! Reste que le rendu, notamment de la direction, nous semble un peu trop artificiel. Certes, vous avez raison, c’est le mal du siècle…
Si le tempérament semble donc aseptisé, la bonne nouvelle, c’est que le confort en ressort grandi ! Confortable en matière d’amortissement, le X1 affiche également une belle insonorisation, des sièges confortables et une habitabilité généreuse. La sécurité est également au programme avec un véritable arsenal de béquilles électroniques (souvent en option) : avertissement de franchissement de ligne blanche, radar anti collision, régulateur de vitesse adaptatif, assistant de conduite dans les embouteillages, phares 100 % LED…
Bon à savoir : le système d’info divertissement de la marque est l’un des meilleurs qui soient, avec un grand nombre d’applications et de services en ligne. Seul manque le service MirrorLink pour dupliquer votre smartphone sur l’écran de votre voiture.
Vous ne trouverez rien à moins de 30.250 € (sDrive16d), quand cette version sDrive18d réclame 1.950 € supplémentaires. Un tarif assez costaud qui s’aggrave rapidement avec la quantité et le prix des options. La consommation, avec une moyenne d’environ 6 l/100 km, rattrape le bilan. Chez BMW, on sait construire des moteurs sobres !
De petit SUV un tantinet égoïste et orienté vers le plaisir de conduite, le X1 évolue vers plus de maturité. Certes un peu aseptisé, il est surtout beaucoup plus familial de par son habitabilité et ses aspects pratiques. De quoi pérenniser le succès ? Oui, sans doute, car il fait figure d’alternative plus « sexy » à la Série 2 Active Tourer, tout en préservant certains fonctionnalités.
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
On en a assez peu parlé, mais la Mercedes Classe B a elle aussi, profité d’un récent facelift. Un comble, sachant qu’elle pourrait bien être la meilleure des Mercedes compactes ! Hélas, le plaisir sera de courte durée…
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
La SQ8 Sportback e-tron détient officiellement le titre de SUV électrique de pointe dans la famille Audi. Un rang qu’elle pourra encore tenir même avec l’arrivée de la SQ6 e-tron ?
