Essais

Essai court : Peugeot 308 SW, toujours au top ?

Après une belle première rencontre dans le sud de la France, nous revoilà devant la Peugeot 308. Il s’agit cette fois du break équipé du diesel de 130 ch. La Française réussira-t-elle encore à nous impressionner dans cette configuration ?

  • Vanhouche  Sébastien Vanhouche Sébastien
  • 25 mai 2022
  • Peugeot
3,8
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 5,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Châssis (très) dynamique et confortable
  • Système multimédia pratique et intuitif
  • Look soigné
  • Faible consommation
  • Prix
  • Finitions de certains plastiques
  • Habitabilité arrière

La 308, on a beau déjà la connaître, cela n’empêche pas d’être toujours intrigué par sa carrosserie. On aime ou pas. Mais impossible de nier le fait que cette lionne interpelle. Encore plus dans la finition GT-Line de notre voiture d’essai. Grande jantes de 18 pouces, une sorte de double spoiler au niveau de la malle arrière, le tout enrobé de cette teinte « bleue avatar », elle ne passe décidément pas inaperçue notre lionne !





Dedans comme dehors, elle ne déçoit pas !

Bien qu’il n’évolue que peu par rapport à la précédente génération, l’intérieur est tout aussi clivant que l’extérieur, en grande partie grâce à ce petit volant. Il ne plait pas à tout le monde, mais il donne du style et décuple les sensations de conduite. En plus des compteurs 3D, on retrouve également le réactif et nouveau système central ainsi que les 5 raccourcis « i-Toggle » personnalisables. On regrette juste que certains plastiques ne soient pas d’un peu meilleure qualité. A l’arrêt, dedans comme dehors et même après plusieurs mois, la présentation générale ne déçoit pas.





Le mariage parfait ?

Il suffit de quelques tours de roues pour que l’on se rappelle de l’excellence du châssis de la Française. Malgré sa faible garde au sol et ses grandes roues, elle se défait plutôt bien des crevasses et nids-de-poule typiques du réseau routier belge. Quelques-uns se font tout de même ressentir dans le dos des passagers, il faut dire que ce n’est pas une Rolls-Royce. Et tant mieux ! Car ce n’est peut-être pas une luxueuse berline de sa Majesté qui pourrait se vanter d’enquiller les courbes avec allégresse comme cette 308 ! Seine, équilibrée, et amusante grâce à sa direction vive et précise, on a vite le sourire qui nous monte aux lèvres. Son châssis est décidément digne de la marque au lion !





Le diesel, il n’y a que ça de vrai ?

Il est temps de se calmer et un peu, quitter les petites routes de campagne et se diriger vers l’autoroute. Encore une fois, difficile de prendre cette 308 en défaut. Avec son habitacle bien insonorisé, son amortissement parfaitement ajusté et son régulateur de vitesse adaptatif qui peut, en option, vous maintenir au milieu de la voie, elle semble faite pour dévorer les kilomètres. Tout particulièrement avec ce bloc turbo diesel de 1,5 litres.

Ses 130 ch et 300 Nm de couple lui autorisent de confortables relances peu importe la vitesse et le régime moteur. Et n’oublions pas sa consommation de moineau ! Malgré un passage par de sinueuses routes de campagne, un tour sur voies rapides fait tout de suite chuter la moyenne sous les 5 l/100 km. Au moment de rendre l’engin, le tableau de bord n’affiche d’ailleurs qu’un petit 4,8 l/100 km. À se demander pourquoi ces motorisations diesel sont maintenant aussi boudées des gros rouleurs ! Mais ça, c’est un débat pour une autre fois…

Elle a aussi des défauts

Décidément, cette 308 impressionne, mais tout n’est pas rose pour autant. Par rapport à sa devancière, ce break n’a que très peu grandi avec 6 cm supplémentaires. Et ce n’est malheureusement pas l’habitacle qui en profite. Les passagers arrière ne disposent que de 129 mm d’espace aux genoux. C’est peu, surtout que la position des pieds est assez élevée une fois assis sur la seconde rangée. Le coffre, quant à lui, évolue de 608 à 1.634 litres dans cette motorisation diesel, soit pratiquement la même capacité que la précédente 308 SW ! Besoin de déménager ? Tous sièges rabattus, cela ne devrait poser aucun problème. En revanche, pour partir en vacance, il faut mieux que les occupants arrière ne soient (vraiment) pas trop grands…





La facture s’alourdit…

Cette 308 SW n’est donc pas exempte de défauts, mais elle peint tout de même un beau tableau qui se monnaie à partir de 26.950 €. Pour s’offrir le bloc diesel de cet essai, il faut débourser un minium 30.450 €. Et on ajoute enfin les 8.750 € de la finition GT-Line qu’arbore notre voiture d’essai pour un total de 39.200 €. On n’est pas encore au niveau des plug-in hybrides qui dépassent allègrement les 40.000 €, mais le break français n’est tout de même pas donné et fait jeu égal avec sa principale concurrente d’outre-Rhin…

Notre verdict

La 308 réitère les bonnes impressions qu’elle nous avait laissées. Elle excelle principalement grâce à son châssis mariant à la perfection confort et dynamisme ! Enchaînement sinueux ou voies rapides, elle accepte tout magnifiquement bien ! Enfin presque… On regrette principalement le manque d’habitabilité dans cette version break. Ce qui est un peu un comble pour une carrosserie a priori plutôt destinée aux familles.

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Vanhouche  Sébastien
À propos de l'auteur : Vanhouche Sébastien Sébastien a toujours été passionné par le monde de l’automobile, au sens large. Tout l’intéresse dans le domaine, des petits ancêtres à moteur thermique aux mastodontes électriques modernes! Il a cependant toujours eu un petit faible pour les véhicules véloces, mais discrets. Rien de tel qu'un break qui déborde de puissance pour se faire plaisir tout en passant inaperçu!
Photos ©: Sébastien Vanhouche.

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