Rares sont les citadines qui s’offrent une transmission intégrale. Rares aussi sont celles qui n’éprouvent aucune difficulté à se lancer sur autoroute tout en gratifiant leurs passagers d’un confort de bon aloi. La Panda Cross 4x4 fait-elle partie de cette espèce rare ? Réponse après avoir parcouru près de 2.500 km à son volant !
Aux côtés de la Suzuki Swift 4x4, la Panda Cross 4x4 fait partie d’une niche très particulière, celle des citadines dotées d’une transmission intégrale. Une ineptie ? Loin de là ! Ces modèles ont en effet leur place en ville tout comme à la campagne, particulièrement lorsque le relief y est vallonné. Car qui dit 4x4 dit polyvalence et sécurité en hausse, ce genre d’engins étant à même de passer quasiment n’importe où, y compris en hiver.
Chez Fiat, on a coutume de combiner la Panda avec quatre roues motrices. La formule a en effet vu le jour en 1983, en collaboration avec l’autrichien Steyr-Puch qui a conçu sa transmission. Basique, la petite italienne n’en était pas pour autant diablement efficace, d’autant qu’elle était rehaussée de 5 cm et héritait de 3 ch supplémentaires par rapport à la deux roues motrices. À l’époque, on s’arrache cette « traction intégrale la plus abordable du marché » en montagne, le modèle en profitant pour gagner la réputation de « voiture à tout faire ».
Un peu moins de 40 ans plus tard, le constructeur transalpin propose toujours la même formule. Avec une longueur qui pointe désormais à 3,69 m, la Panda actuelle accueille quatre adultes sans difficulté et offre tout ce qu’on peut attendre d’une auto contemporaine. De la direction assistée à l’antidérapage ESC en passant par la climatisation, rien ne manque à l’appel. Mais par rapport à son aïeule, la nouvelle Panda hérite d’une gestion de la transmission dernier cri qui lui permet de jouer tantôt les tractions, tantôt les transmissions intégrales.
Essayée notamment sur les petites routes escarpées du nord du Piémont, cette déclinaison Cross 4x4 fait preuve d’une incroyable efficacité. Merci l’électronique qui, lorsqu’une vitesse de rotation différente entre les roues avant et arrière est détectée, agit sur la pression de la pompe à huile contenue dans un coupleur électromagnétique pour passer de deux à quatre roues motrices. L’effet est imperceptible et immédiat, ce qui permet à la Panda de grimper des pentes abruptes sans broncher ! Le modèle peut aussi dévaler les pentes en toute sécurité grâce à son système de contrôle automatique de vitesse en descente, et ce sans toucher les pédales !
La Panda Cross 4x4 hérite du petit bloc essence TwinAir, un bicylindre de 85 ch et 145 Nm de couple. Ce qui, d’entrée de jeu, peut paraître un peu scherp se révèle en fait largement suffisant pour un usage au quotidien, en ce compris sur autoroute, d’autant que la Panda a bénéficié d’une insonorisation particulièrement soignée. Associé à une boîte de vitesses à six rapports, ce 875 cc suralimenté entraîne les 1.050 kg de la Panda Cross avec vigueur, surtout lorsque le mode Eco est désélectionné. À ce titre, le 0 à 100 km/h est abattu en 12,7 secondes tandis que la vitesse maximale est légèrement inférieure à 170 km/h.
En matière d’aménagement intérieur, Fiat sait y faire. La Panda n’échappe pas à la règle et se voit affublée d’un habitacle chaleureux, rehaussé de quelques touches typées baroudeur. Par rapport à la Panda classique, la Cross reçoit une sellerie spécifique, un habillage du tableau de bord et des contre-portes inédit ainsi qu’une molette placée sur le tunnel central qui permet de sélectionner le mode de traction désiré en fonction de la qualité du terrain parcouru. Bon point aussi pour la qualité des sièges avant qui, malgré la distance parcourue, n’ont été la source d’aucun mal aux lombaires, au contraire de nombreuses concurrentes nettement plus onéreuses.
La Fiat Panda Cross 4x4 est une excellente surprise. Polyvalente, confortable et économique, c’est le compromis parfait pour tout qui est à la recherche d’un véhicule 4x4 abordable (17.140 € TVAC). Et si le TwinAir peut vous paraître un peu limite, on s’en rend vite compte à l’usage qu’il n’en est rien ! Sage lorsque la gestion Eco du moteur est activée, le bicylindre devient nerveux et volontaire lorsqu’on passe en mode Normal. Ajoutez à cela un coffre de 225 litres à la forme rectiligne et une consommation de super qui tourne autour des 6 litres et vous obtenez une incroyable petite machine à voyager que rien ne semble pouvoir arrêter !
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?
