Essais

Ford Galaxy : Une seconde résidence ?

Avec une montée en puissance des SUV et autres crossovers, les monovolumes traditionnels ont la vie dure. D’ailleurs, Renault a osé faire le grand saut pour son Espace qui, du coup, se trouve un peu à cheval sur les deux segments. Ford, lui, ne se pose pas de question : le Galaxy était un monolume et il le restera. Point barre !

  • Piette François
  • 01 avril 2016
  • Ford
2,6
score VROOM
  • 5,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 5,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Habitabilité aux 7 places
  • Volume du coffre
  • Équipement
  • Boîte powershift un peu décevante
  • Consommation à surveiller
  • Prix de base élevé
  • Quelques détails de finition

Concrètement, cette troisième génération du grand monovolume affiche toujours des dimensions colossales : près de 4,8 mètres de long, plus de 2,1 mètres de large et 1,7 mètre de haut. Si la carrure du véhicule peut impressionner de l’extérieur, bien qu’il ait affiné ses bords pour afficher un regard plus dynamique, il surprend surtout vu de l’intérieur… 

Bienvenue à bord !

Et de fait : pour accéder à la place conducteur, il s’agira de « grimper » à bord. Une fois installé, la position de conduite très confortable (et largement réglable) vous offre un point de vue remarquable sur la route. Mais si vous tournez la tête, vous serez particulièrement surpris par l’espace dévolu aux passagers et à la distance vous séparant de la lunette arrière : cette chose est absolument immense !

Allez, on fait le tour de la propriété…

En bon véhicule « altruiste », le Galaxy est orienté vers ses passagers. Alors, installons-nous sur les sièges arrière. Nous retrouvons trois sièges sur la seconde rangée, tous indépendants les uns des autres et capables de coulisser et de se rabattre. Si votre progéniture compte trois garnements nourris aux hormones de croissance, sachez que le Galaxy est le véhicule qu’il vous faut ! Bonne nouvelle, une fois n’est pas coutume, la troisième rangée est réellement utilisable, y compris par des adultes ! Même si l’accessibilité reste un brin acrobatique…

Et pour vos menues affaires ?

Nous ne sommes pas dans une Mazda MX-5, vos petites affaires encombrant vos poches peuvent donc déménager vers l’un des nombreux espaces de rangement de ce Galaxy. Et puis, bien entendu, il reste le coffre, proposant un volume de 300 (configuration 7 places), 1.301 (5 places) ou 2.339 litres (2 places) ! Ce qui est évidemment gigantesque, mais sachez que le duo Seat Alhambra/VW Sharan fait encore un petit peu mieux…

Qualité premium ?

Ford insiste sur les efforts réalisés en matière de finition. Et c’est vrai que notre version haut de gamme impressionne de prime abord, avec sa sellerie cuir moelleuse, son tableau de bord moussé, son équipement ultra complet et son système multimédia à la pointe. Toutefois, chipoteurs comme nous sommes, nous regrettons encore quelques détails, comme une ergonomie du système multimédia fort complexe et quelques petits détails de finition, à l’instar du siège arrière qui grinçait sur mauvaises routes…

Sur la route…

Notre exemplaire était doté du moteur de pointe, le 2.0 TDCi biturbo de 210 chevaux et 450 Nm : un moteur costaud qui procure de belles accélérations à ce gros mastodonte. Ford annonce même le 0 à 100 km/h en 8,8 secondes ! Mais le plaisir, il vient surtout du comportement routier : train avant tranchant, direction précise et équilibre d’ensemble font que le Galaxy est capable de virevolter sur une route sinueuse comme aucun autre monovolume de ce gabarit… Et de cette masse !

Un petit regret ? Allez, pointons la boîte automatique Powershift à 6 rapports qui n’offre pas la rapidité et l’intelligence d’une boîte à double embrayage de chez Volkswagen (DSG).

Confort

Ford oblige, l’amortissement a été soigné aux petits oignons. Le filtrage est remarquable, tout comme le maintien de caisse. Traduisez que la voiture prend assez peu de roulis en virage, mais préserve un confort de haut niveau à ses occupants. L’insonorisation, pour sa part, est satisfaisante.

Equipement

Outre la fonction permettant de rabattre automatiquement les sièges des deuxième et troisième rangées, le Galaxy propose de relever la troisième rangée électriquement. D’un point de vue sécuritaire, pointons le système anticollision qui reconnaît les piétons et qui empêche une collision, voire limite les dégâts. Les grands phares passent automatiquement et il peut également se parquer quasiment tout seul. Le limiteur de vitesse intelligent reconnaît les panneaux et introduit une résistance dans la pédale d’accélérateur pour maintenir le véhicule à la vitesse réglementaire. De quoi limiter les amendes en cas de conduite enthousiaste !

Budget

En diesel, le Galaxy est proposé avec le 2.0 TDCi décliné en 4 variantes de puissance : 120, 150, 180 et 210 chevaux. Les prix s’échelonnent entre 35.950 € et 46.230 €. A la pompe, Ford annonce une moyenne de 5,6 l/100 km pour notre version 2.0 TDCi 210, mais nous avons relevé une consommation bien supérieure, frôlant les 8 l/100 km. Ce qui est un peu décevant !

Conclusion

Le segment est en perte totale de vitesse et ses acteurs désertent rapidement le terrain. Mais le Galaxy tient bon, se renouvelle certes, mais garde le cap. Et c’est tant mieux ! En effet, avec ce modèle, Ford propose un véhicule à l’habitabilité digne d’un autobus, mais qui préserve un certain agrément de conduite. Cette nouvelle génération préserve l’essentiel et soigne les détails… Tant pis pour le sex-appeal des SUV, Ford joue plutôt la carte de la raison.

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À propos de l'auteur : Piette François

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