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Essai : Ford Puma, bête de forme

Le géant américain fait renaître son Puma sous la forme d'un petit crossover compact extrapolé de la Fiesta. Son habitabilité, son sens pratique et son dynamisme suffiront-ils à ce qu'il ne passe pas inaperçu sur le marché ?
  • VROOM  Team VROOM Team
  • 29 janvier 2020
  • Ford
3,6
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 3,5
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Coffre généreux
  • Coffre logeable
  • Moteurs vigoureux
  • Motorisations vivantes
  • Nombreuses astuces pratiques !
  • Banquette arrière non coulissante
  • Banquette non coulissante
  • Confort en version ST-Line
  • Prix de base élevé

Essai : Ford Puma, bête de forme

Avant le passage à l'an 2000, le Ford Puma était un petit coupé aux dessous de Fiesta. Mais ça, c'était avant ! Aujourd'hui, les SUV et autres crossovers sont rois. Logique, dès lors, que le descendant du nom adopte cette forme populaire. Le Ford Puma renaît donc au format baroudeur. Mais une partie de la recette d'origine reste tout de même à l'ordre du jour : les dessous techniques sont toujours empruntés à la Fiesta !

Essai : Ford Puma, bête de forme

Élargissement

L'empattement grandit tout de même de 95 mm par rapport à la Fiesta, tandis que les trains roulants s'élargissent de 58 mm. In fine, ce crossover est 146 mm plus long et 54 mm plus haut que sa petite citadine de sœur. Mais ce n'est pas tout : sous son pelage, le Puma cache de nouveaux bras de suspensions avant ainsi qu'un essieu de torsion 50% plus rigide à l’arrière. Évidemment, la mise au point des suspensions a également été adaptée.

Essai : Ford Puma, bête de forme

Félin rondouillard

Sur ces bases améliorées, le Puma dépose un pelage tout en rondeurs qui vient quelque peu rompre avec les codes stylistiques actuels de Ford. Cependant, on retrouve toujours la calandre hexagonale déjà étrennée par les Focus et Fiesta. Suivant le niveau de finition retenu, l'esthétique évolue. En version Titanium, les éléments chromés viennent jouer le contraste avec les passages de roue en plastique brut. Pour les versions ST-Line, ces derniers sont teints en couleur carrosserie pour ajouter un look sportif à l’ensemble. Bien évidemment, on retrouve aussi un béquet sur le hayon et un « faux » diffuseur arrière.

Essai : Ford Puma, bête de forme
Essai : Ford Puma, bête de forme

Pratique avant tout

Contrairement à l'extérieur atypique, l'habitacle semble repris tel quel d'une Fiesta ! On y retrouve ainsi un tableau de bord (très) similaire paré de l'écran tactile du système d'infodivertissement façon tablette. Même les sièges sont identiques. Mais ici leurs housses sont amovibles et lavables. Pratique ! D'ailleurs, ce Puma est bourré de petites astuces. Dans son grand coffre de 456 l, on trouve une planche à chapeau fixée au hayon qui s'adapte en fonction de la hauteur du chargement. Sous le plancher modulable, Ford introduit sa nouvelle innovation : la « Mega Box ». Cet espace de 80 l prend la place de la roue de secours et augmente la hauteur de chargement d'une trentaine de centimètres afin de transporter de hauts éléments, comme une plante, avec aisance. Mieux encore : cette « cachette secrète » recouverte de caoutchouc est équipée d'un bouchon de drainage pour être lavée à l’eau !

Essai : Ford Puma, bête de forme

Essai : Ford Puma, bête de forme

Petit coup de jus

Pour l'instant, le nouveau Puma n'est propulsé que par un seul moteur. Ce petit 3 cylindres EcoBoost de 1,0 l présente tout de même deux niveaux de puissance : 125 et 155 ch. Afin d’en réduire les émissions, l'hybridation légère fait son apparition. Le générateur/démarreur de 11,3 kW offre 50 Nm de couple supplémentaire lors des relances en plus de réduire la consommation d'environ 15%. Grâce à cela, la version 125 ch présente une homologation CO2 combiné de 96 g/km pour une consommation de 4,2 l/100 km. C'est 7 g et 0,3 l de mieux que la version de base dépourvue du mild-hybrid. Pour le reste, un bloc diesel et une transmission à double embrayage feront leur apparition dans le courant de l'année.

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Homogénéité

Bien qu'il mette en avant son espace intérieur et son look de baroudeur, ce nouvel animal de compagnie sait toujours chasser ! Sur la route, ce Puma se montre très homogène dans toutes les situations. Il est ainsi confortable et souple en ville comme sur autoroute, mais son côté dynamique se dévoile une fois que le tarmac se tord. Ici, les trains roulants engagent avec vivacité tandis que l'arrière vient même battre de la queue dans les enchainements. Avis aux amateurs ! En bonne Ford, ce Puma s’avère donc amusant à conduire. Seul bémol : le filtrage de suspension est quelque peu brouillon. Du moins sur la version ST-Line chaussé de jantes de 19" comme notre modèle d’essai.

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Base haut de gamme

Malgré ses dessous de Fiesta, le Puma s'affiche à partir de…23.200 € ! La raison de ce prix d'entrée de gamme élevé est l'absence de version de base. En effet, le Puma n'est disponible qu'avec les niveaux d'équipements Titanium (X) et ST-Line (X et Vignale). Autrement dit, que du haut de gamme ! Ainsi, en toute logique, la dotation de série est relativement bien fournie. On y retrouve notamment la radio SYNC3 à écran tactile de 8", le chargement sans fil, l'aide au stationnement arrière, les sièges à fonction massage, les feux automatiques, etc. Au niveau des équipements de sécurité, l'assistance au maintien de voie, le freinage automatique et la reconnaissance des panneaux de signalisation sont également présents sur tous les Puma.

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Notre verdict

Avec sa bouille sympathique et son châssis dynamique, le Ford Puma est certain de faire tourner des têtes ! Pourtant, c'est certainement pour son sens pratique, son confort et son habitabilité qu'il remplira les concessions et deviendra un compagnon fidèle pour les familles.

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