Volkswagen
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
Bon, on est d’accord avec vous, question design, ce break Civic ne remportera aucun prix de beauté. Son style tarabiscoté s’accommode difficilement d’une partie arrière allongée. Mais c’est pour la bonne cause, car ce break est purement et simplement, le plus spacieux de la catégorie, avec un volume de coffre de 624 litres !
Pratique !
Une fois n’est pas coutume, on vous emmène d’abord visiter le coffre : immense, il pourrait s’accommoder d’une commode bretonne avec la belle-mère qui va avec ! Et pour la contrebande, pointons le sous-plancher, engloutissant quelque 117 litres de la marchandise de votre choix ! Côté pratique, on est servi par la banquette arrière repliable et par les assises des sièges arrière repliables à la verticale contre le dossier… S’il vous vient l’idée de transporter une fougère…
Passons à l’avant !
Une fois assis derrière le volant, c’est un sentiment partagé qui nous envahit : les sièges sont confortables et bien dessinés... En revanche, le design est digne d’un établissement aux mœurs légères, quelques plastiques laissent à désirer et l’ergonomie générale est loin d’être intuitive. Pas facile de retrouver ses petits au premier coup d’œil !
A ce titre, le système multimédia se veut complet, mais complexe au premier abord et à la présentation plutôt vieillotte… Pointons également la garde au toit limitée pour les grands conducteurs et une visibilité réduite vers l’arrière et on en finit avec les reproches !
Un diesel parmi les meilleurs !
Une fois en route, on oublie ces considérations subjectives face à une esthétique douteuse… Car cette Civic, cher lecteur, c’est un vrai régal à conduire ! Tout d’abord, le moteur mérite des éloges : certes moins bien encapsulé que dans le CR-V, il pousse avec la finesse d’une turbine dès les plus bas régimes. Plein partout, exempt de vibrations et remarquablement sobre, il nous a gratifié d’une moyenne inférieure à 5 l/100 km ! La boîte, hélas exclusivement manuelle, est un régal à vivre, avec ses débattements courts et sa synchronisation parfaite.
Un châssis précis
La Civic inaugure avec ce break la suspension adaptative… sur le seul essieu arrière ! Honda propose trois modes, de confortable et presque flottant à ferme et dynamique. Dans ce dernier cas, on se régale de la conduite sur itinéraire sinueux : entre le moteur souple et la boîte parfaite, le train avant précis et l’équilibre sain autorisent quelques belles moyennes !
Confortable, aussi
Hormis pour les grands gabarits qui conduiront assez haut perchés, la Civic Tourer se révèle une monture idéale pour les longs trajets : insonorisation soignée, amortissement prévenant, confort d’assise et une belle panoplie d’aides à la conduite sur les finitions supérieures : système de reconnaissance des panneaux routiers, avertissement de changement involontaire de bande, régulateur de vitesse adaptatif, système de freinage urbain (jusqu’à 32 km/h), assistant d’éclairage de route…
Tarifs
Pas vraiment donnée, la nipponne : les prix démarrent à 21.990 € et grimpent jusqu’à 30.590 € pour la finition la plus haute finition. A ce titre, on en compte cinq, ce qui limite le nombre d’options et… les possibilités de personnalisation !
Conclusion
D’accord, elle n’est pas vraiment donnée… Mais cette Civic Tourer fait incontestablement partie des meilleurs élèves du segment : des performances, de la sobriété, un coffre immense, une technologie complète et un comportement routier précis ! S’arrêter à son esthétique tarabiscotée est une erreur : voilà une voiture qui mérite largement le détour et qui fait mouche quasiment partout !
