Essais

Hyundai i40 1.7 CRDi DCT : Revue de détails

D’après Hyundai, vous aimez vraiment bien le style de l’i40 ! C’est d’ailleurs la première raison d’achat. Une raison pour ne rien changer au dessin, mais cela ne signifie pas que le facelift est paresseux !

  • Piette François
  • 07 septembre 2015
  • Hyundai
Avantages et inconvénients
  • Boîte dct réussie
  • Equipement complet
  • Programme de garantie exceptionnel
  • Assises des sièges avant trop hautes
  • Diesel peu démonstratif
  • Facelift trop discret ?

Difficile de considérer la précédente Sonata comme une arme de séduction. L’i40 introduite en juillet 2011 se présente en effet, sous des atours nettement plus sexy ! Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, ce modèle 2015 ne revoit que très subtilement les atours : nouvelles optiques à l’avant et à l’arrière, une calandre hexagonale, un nouveau bouclier avant et de nouveaux antibrouillards à LED. Voilà pour les évolutions esthétiques !

Dedans…

Ce qui change à l’intérieur ? Pas grand-chose… Les matériaux sont plus soignés et Hyundai propose deux nouveaux systèmes multimédia à écran tactile. Dommage que Hyundai n’ait pas rabaissé la position de conduite car les grands gabarits aimant conduire bien droit auront toujours la tête dans le pavillon, surtout si toit ouvrant il y a ! L’habitabilité arrière reste pour sa part, fort généreuse.

Equipement

Pour divertir l’équipage, Hyundai a prévu quelques équipements supplémentaires, à commencer par un élément plutôt pratique : le hayon à ouverture automatique si vous restez durant quelques secondes devant ce dernier, avec la clé en poche. D’un point de vue sécuritaire, la Coréenne est maintenant plus complète, avec l’arrivée de l’assistant « grands phares » et du système de lecture des panneaux de signalisation. Du côté du confort, rien ne change, mais il n’y avait pas matière à se plaindre, l’i40 pouvant être servie avec des sièges avant réfrigérants, les 4 sièges chauffants, le volant chauffant…

Techniquement

Mais ce sont surtout les dessous qui évoluent. Si l’i40 est souvent vue comme une confortable berline, il faut tout de même admettre que ce n’est pas la plus dynamique du lot… Loin de là ! Les ingénieurs se sont donc penchés sur les trains roulants avec pour mission d’améliorer le compromis confort/tenue de route. Ils proposent donc des amortisseurs pilotés électroniquement et l’« Advanced Traction Cornering Control », un système qui calque le fonctionnement d’un différentiel autobloquant, en freinant la roue intérieure au virage et en donnant plus de couple à la roue extérieure.

Moteurs !

Sous le capot, Hyundai propose toujours le choix entre un 1.7 diesel, un 1.6 essence et un 2.0 essence. Le seul diesel proposé se voit décliné en deux variantes de puissance : 115 ou 141 chevaux, soit 5 de plus qu’auparavant. Enfin, Hyundai a développé une nouvelle boîte automatique à double embrayage comptant 7 rapports qui s’exécute plus rapidement et plus confortablement. Cette dernière ne peut toutefois s’accoupler qu’au plus puissant moteur diesel.

Un p’tit tour à bord ?

Réalisée sur quelques kilomètres de routes plutôt droites, l’i40 ne nous a sans doute pas révélé tous ses secrets. Mais notre monture était équipée du bloc 1.7 CRDi de 141 chevaux accouplé à la boîte DCT à 7 rapports. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Hyundai roule sa bosse, en matière de transmission automatique ! Cette unité à double embrayage fonctionne avec une douceur presque comparable à une boîte automatique traditionnelle, tout en se montrant d’une grande rapidité. Cette « DCT » coréenne, chers lecteurs, elle supporte la comparaison avec une certaine « DSG » teutonne, y compris si l’on compare les gestions !

La conduite de cette i40 se caractérise donc par une grande douceur de fonctionnement, d’autant que le moteur, s’il reste assez peu démonstratif, a l’immense mérite de travailler en sourdine. D’un point de vue motopropulseur, cette Hyundai présente donc des performances tout à fait suffisantes, mais elle n’incite pas à les vérifier ! Le comportement semble effectivement un peu plus vif qu’auparavant, mais ne transforme toutefois pas l’i40 en sportive. A confirmer lors d’un essai plus approfondi.

Tarifs

Parlons sous ! Pour une i40 SW (le break, majoritairement vendu chez nous) diesel, il faut tabler sur un minimum de 28.549 € pour la version « Style » de 115 chevaux. Les prix s’envolent jusqu’à 39.049 pour la version « Executive » à boîte automatique et à l’équipement archi-complet. Entre les deux, vous trouverez certainement votre bonheur ! Mais oui, en effet, le temps des Coréennes bradées est terminé, car la qualité se paye ! La bonne nouvelle, c’est qu’à ce tarif, vous profitez toujours d’une garantie exceptionnelle de 5 ans, kilométrage illimité. Du côté des émissions, cette i40 DCT annonce 129 g CO2/km.

Conclusion

Voilà un petit facelift qui, finalement, n’apporte pas grand-chose, mais qui a le mérite de nous rappeler les qualités de l’i40 et surtout… d’apporter une excellente boîte automatique qui convient parfaitement à la philosophie de la voiture. Non, l’i40 n’est pas une sportive, mais une voiture à conduire en douceur, avec la tranquillité d’esprit que procure sa garantie.

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À propos de l'auteur : Piette François

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