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Dowsizing, le glissement du diesel vers l'essence... Ce sont toutes les tendances du marché que Hyundai balaie avec le Tucson facelifté. En effet, la version-phare de ce nouveau modèle comporte un gros 2 litres diesel, associé à une technologie hybride douce.
Nous sommes récemment revenus sur la baisse de popularité du diesel en Europe et notamment, dans notre propre pays. Celle-ci semble aller de plus en plus vite et la part de marché du diesel a été réduite de moitié en Belgique, en seulement cinq ans. En tant que constructeur automobile, vous devez être fou d’investir beaucoup d’argent dans le développement de nouveaux moteurs diesel. Et pourtant, c'est exactement ce que Hyundai a fait : lors du lifting de son populaire SUV, le Tucson, il a consacré beaucoup d'efforts au développement d'une version hybride légère de son « gros » 2.0 CRDi de 185 ch. Voyons si cela constitue une bonne idée.
Bien que le reste de la gamme Tucson ait été retouché, nous allons commencer avec ce moteur diesel un peu controversé. Il s'agit en fait, de l'«ancien» 2.0 CRDi 185 qui a été révisé pour se conformer aux normes d'émissions Euro 6d Temp.
Plus précisément, ce diesel est combiné avec un alterno-démarreur, soit un moteur électrique d'une capacité de 12 kW (16 ch). Il offre une fonction Stop-Start qui fonctionne si bien que vous ne savez même pas quand le moteur se coupe ou se réveille. En outre, il peut libérer sa puissance lors des reprises pour aider un peu le moteur diesel. Le moteur électrique possède son propre circuit électrique de 48 volts, ce qui lui permet de fonctionner plus efficacement que s'il utilisait le système 12 volts du véhicule. Lors de la décélération, il génère une puissance pouvant atteindre 12 kW pour recharger sa petite batterie lithium-ion d'une capacité d’un peu moins de 0,5 kWh.
Ces efforts se solderaient par des économies de carburant de 7 % mais lors de notre essai, Hyundai a refusé de donner des chiffres de consommation normalisée. Donc, nous ne pouvons que croire les Coréens sur parole. Lors de notre essai routier avec une version à transmission automatique, nous avons à peine remarqué que le moteur était allumé ou éteint, de sorte qu'une partie de la promesse semble bel et bien tenue. Cependant, la boîte automatique a du mal avec le couple du moteur au démarrage : démarrer depuis l’arrêt semble toujours un peu brutal.
Nous en avons dit suffisamment au sujet du diesel hybride, passons au reste : le Tucson profite d’un lifting très modeste. Il s’accompagne d’une version retravaillée du nouveau visage Hyundai, appelé Cascading Grille, et profite de phares « full LED » selon le niveau d'équipements. Les pare-chocs avant et arrière sont redessinés, alors que les feux LED et de nouvelles jantes complètent ce lifting.
L'équipement de sécurité déjà complet est renforcé par un régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go (pratique pour les embouteillages) et un système de caméra à 360 degrés.
Pour la navigation et l’ambiance musicale à bord, Hyundai propose un système d'infodivertissement avec connexion Internet et 7 ans de data (gratuit). Vous êtes ainsi certain d’avoir durant 7 ans des cartes de navigation mises à jour et des informations sur les embouteillages.
Revenons à la gamme de moteurs. Elle ne change pas en ce qui concerne les moteurs de base : en essence, on retrouve toujours un 1.6 l atmosphérique de 132 ch et 160 Nm, ce qui nous semble un peu juste pour cette voiture relativement grande, et le diesel est un quatre cylindres de même cylindrée et délivrant 115 ch et un couple plus confortable de 280 Nm. L'ancien 2.0 CRDi de 136 ch a été remplacé par une version plus puissante du 1.6 l, développant maintenant 136 ch et 320 Nm. Le moteur essence de pointe, un 2.0 atmosphérique de 177 ch, est également remplacé par une version turbocompressée aussi puissante du 1.6 l, avec un couple confortable de 265 Nm.
Les deux moteurs moins puissants (1.6 et 1.6 CRDi 115) ne sont disponibles qu’en traction avant et avec une boîte de vitesses manuelle, mais toutes les autres versions proposent le choix entre deux ou quatre roues motrices et entre une boîte de vitesses manuelle à 6 vitesses ou une boîte robotisée à 7 rapports. La seule exception est le 2.0 CRDi qui s’équipe de la transmission intégrale de série et qui laisse le choix entre une boîte manuelle ou une nouvelle boîte automatique à 8 rapports.
Hyundai navigue à contre-courant en investissant énormément dans son plus gros moteur diesel à un moment où ce marché semble disparaître très rapidement. S’agit-il d’un choix intelligent ? L'avenir nous le dira. Pendant ce temps, le lifting du Tucson apporte de subtils changements externes et la version hybride douce convainc principalement de par le fait que vous ne remarquez justement pas cette hybridation. Que ce moteur soit vraiment économique, nous n’en savons encore rien, parce que Hyundai n’a encore donné aucune information sur les chiffres de consommation et d’émissions officielles, en dépit d’un enthousiasme non dissimulé au sujet de ce nouveau moteur...
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