Essais

Jaguar F-Type 400 Sport: pour quelques temps seulement

En 2013, la Jaguar F-Type faisait ses débuts, tant en version fermée que roadster, avec trois moteurs. Quatre ans plus tard, la gamme est plutôt vaste. Et une série spéciale fait même son apparition.
  • Bervoets Wim
  • 06 septembre 2017
  • Jaguar
3,5
score VROOM
  • 4,5
    Performance
  • 4,5
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 3,5
    Équipement
  • 3,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 2,5
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Caractère du moteur
  • Ligne réussie
  • Plaisir de conduite
  • Sonorité du moteur
  • Système multimédia amélioré
  • Coffre limité
  • Consommationé
  • Poids
  • Supplément de prix élevé
  • Visibilité vers l'arrière

Mais au fait, comment la gamme F-Type s’est-elle élargie avec le temps? Dès le début, nous avons donc eu le choix entre un coupé ou un roadster. Puis, on a pu choisir le nombre de cylindres : quatre, six ou huit. En quatre cylindres, c’est simple, on n’a qu’un seul choix : le 2.0 turbo de 300 ch, une propulsion associée d’office à la boîte automatique à huit vitesses. Ça devient plus complexe en six cylindres : vous avez le choix entre le 3.0 V6 de 340 ch (uniquement propulsion, à boîte manuelle ou automatique) ou de 380 ch (propulsion à boîte manuelle ou automatique, ou transmission intégrale à boîte automatique).

Et enfin, on trouve les brutaux moteurs V8. Le 5.0 délivre 550 ch (transmission intégrale et boîte automatique) ou 575 ch dans la variante SVR (transmission intégrale et boîte automatique). Pour les éternels insatisfaits, Jaguar laisse aussi le choix en V6 entre les variantes « classiques » ou l’exécution R-Dynamic au style plus sportif.

Où se situe cette 400 Sport dans la gamme?

C’est une édition spéciale qui n’est disponible que cette année et qui intègre le facelift du modèle. Cette version est animée par le 3.0 V6 à compresseur, délivrant 460 Nm de couple et dont la puissance est poussée ici à 400 ch. La 400 Sport est disponible en propulsion ou quatre roues motrices. Elle dispose aussi de réglages de châssis peaufinés et d’un freinage renforcé, de même qu’un style extérieur personnalisé : teinte grise, noire ou blanche ; jantes de 20 pouces de teinte gris foncé ; et logo « 400 » de couleur jaune.

Que comprend le facelift de la F-Type?

Il est plutôt limité: les pare-chocs ont juste été “photoshoppés” et les feux avant et arrière utilisent la techniques des LED. À bord, on remarque deux choses : le système multimédia peaufiné (qui réagit plus vite et est mieux connecté) et les nouveaux sièges sport, qui ont perdu quelques kilos mais maintiennent toujours bien le corps. 

Et l’ambiance de bord, c’est comment?

C’est une sorte de compromis entre sportivité et luxe. La position de conduite est excellente, avec une assise basse et un levier de boîte automatique (sur lequel on peut aussi pousser et tirer) situé à portée de main sur l’imposant tunnel central. Le volant Sport à fond plat tombe lui aussi bien en mains. Le défaut ? On ne voit pas grand-chose derrière, notamment à cause des piliers C renforcés de ce coupé. Le coffre est ici un peu plus spacieux que celui du cabriolet, mais son volume reste toutefois très limité.  

Le moteur, ça dit quoi?

Il hurle comme une bête traquée quand on le réveille d’une pression sur le bouton Start ! Mais il est ensuite plus policé que le sauvage V8. Grâce au compresseur, la réponse à la pédale de droite est instantanée, mais ce moteur délivre sa puissance moins brutalement que le bloc comptant deux cylindres de plus. La bande son est aussi ici moins extrême que celle du V8, surtout sur le plan des détonations à l’échappement. Mais tout est relatif, car lorsque la valve à l’échappement s’ouvre (via une touche située sur console centrale ou lorsque l’on enclenche le mode Dynamic), ce V6 annonce votre arrivée à la moitié du voisinage… 

Et dynamiquement, c’est comment cette F-Type 400 Sport?

Plutôt athlétique! Pensez donc: le 0 à 100 km/h est bouclé en 4,9 secondes et la vitesse de pointe atteint 275 km/h. Le volant est direct et précis, ce qui permet de placer la bête exactement là où l’on veut qu’elle soit. La boîte automatique fait aussi du bon travail : elle est rapide et sûre de ses actions. Globalement, l’équilibre de cette Jaguar inspire la confiance, mais attention : si vous débranchez l’ESP ou roulez sur route humide, l’arrière peut vite vouloir passer devant…

Peut-on parcourir confortablement de longs trajets?

La F-Type est une voiture idéale pour le week-end. Malgré ses muscles, elle sait se faire confortable. L’amortissement est certes ferme, mais sans excès. Et en mode Normal et automatique, le moteur reste calme. Les trajets autoroutiers ne sont donc pas lassants. Par contre, les bouteilles d’eau ne peuvent être posées que dans la console centrale, les bacs de portières étant peu pratiques.   

Combien ça coûte?

La 400 Sport coupé propulsion débute à 100.390 €. La transmission intégrale coûte un petit 6.000 € de plus. Pour le roadster, comptez 107.500 € pour la version propulsion et 113.450 € pour la variante à transmission intégrale. Cette 400 sport coûte donc près de 17.000 € de plus qu’une classique F-Type V6 S (qui n’a que 20 ch de moins) ! Côté consommation, après une semaine d’essai, nous avons enregistré une moyenne de 11,7 l/100 km, soit un gros trois litres de plus que la valeur annoncée par le constructeur (8,6 l/100 km).  

Conclusion?

La Jaguar F-Type 400 Sport est une édition spéciale réussie qui rehausse encore les qualités déjà connues de la F-Type. Ce coupé british sexy enfile une veste sur mesure et forme avec le V6 une combinaison dynamique et attrayante. Par contre, c’est une autre question de savoir si le gros surcoût de cette 400 Sport est justifié… Une F-Type « ordinaire » V6 S de 380 ch fait à peine moins bien.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...
Photos ©: Wim Bervoets.

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