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Essai : Jeep Cherokee, la course à l’armement !

Ce n'est un secret pour personne : les SUV se portent très bien. Au sein du groupe italo-américain FCA, ils attendent beaucoup de Jeep à cet égard. Il est donc grand temps de restyler le Cherokee…

  • Bervoets Wim
  • 29 septembre 2018
  • Jeep
3,5
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 3,5
    Tenue de route
  • 3,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Capacités en tout terrain
  • Equipement sécuritaire complet
  • attrait de la marque Jeep
  • Détails d'ergonomie
  • Poids
  • Prix costauds

Jeep a un rôle majeur à jouer dans les projets futurs du groupe Fiat. La marque américaine veut lancer deux nouveaux modèles par an d'ici 2022 et délaisser le diesel au profit des motorisations hybrides. Mais d'abord, la base doit être bonne. Depuis l'année dernière, le Compass a rejoint les rangs, alors que récemment, les Grand Cherokee et Renegade ont profité d’un lifting. L'emblématique Wrangler, quant à lui, connaît une toute nouvelle génération. C'est donc maintenant au tour du Cherokee.

Que comporte ce lifting ?

Le changement le plus frappant concerne l’avant controversé. Les blocs optiques divisés ont été remplacés par des phares LED qui s'harmonisent davantage avec le design du Compass et du Grand Cherokee. La calandre verticale reste en place, mais l'ensemble semble désormais moins étrange…

A l'arrière, les feux ont également été revus. Le hayon a été légèrement redessiné et vous pouvez désormais, en option, ouvrir le hayon via un mouvement du pied sous le pare-chocs. On note également les évolutions classiques : de nouvelles couleurs de carrosserie et de nouvelles jantes.

Y a-t-il des changements à l'intérieur ?

Les designers ont choisi de nouveaux matériaux et tissus. Ils ont également quelque peu revu l’emplacement de certaines commandes mais dans l'ensemble, les changements restent limités. Il y a un nouveau compartiment de rangement pour votre smartphone au bas de la console centrale, près du port USB. Notons également que le système multimédia Uconnect est complètement remis à jour.

Qu'en est-il de l'espace disponible ?

C'est plus que suffisant, à l'avant comme à l'arrière. Comme les designers ont mieux utilisé l'espace intérieur, ils ont libéré 70 litres supplémentaires pour le coffre. Le volume total est maintenant de 570 litres. La finition intérieure est un peu américaine, avec des plastiques brillants. Les sièges sont larges et souples, mais manquent de soutien. De plus, certains détails nous dérangent dans le Cherokee, comme le large tunnel central contre lequel votre genou vient buter en tant que passager, et le fonctionnement des sièges chauffants, qui est bien caché dans le système multimédia.

Quels moteurs sous le capot ?

La gamme de moteurs s'articule principalement autour du 2.2 MultiJet, un moteur diesel quatre cylindres que le Cherokee propose en deux versions de puissance : 150 ch et 195 ch. La version 150 ch ne peut être combinée qu'avec une boîte de vitesses manuelle, la version 195 ch n'est disponible qu'avec une boîte automatique à 9 rapports. Les deux versions sont disponibles en traction avant et quatre roues motrices.

La boîte automatique est pour la première fois, disponible avec la traction avant. Les petites palettes derrière le volant vous permettent éventuellement de la commander manuellement. L'offre en essence est limitée à un quatre cylindres turbo de 2 litres, qui sera disponible dès le début de l'année prochaine. Il développe 270 chevaux et n'est disponible qu'avec la boîte automatique à 9 rapports et la transmission intégrale.

Comment roule ce nouveau Cherokee ?

Comme on peut s'y attendre d'un SUV qui met l'accent sur le hors-piste. Nous avons fait l'essai de d’une version 2.2 MultiJet de 195 ch, en combinaison avec la traction avant. Malgré ses 195 ch et 450 Nm, il ne semble pas très rapide (0-100 km/h en 9,1 secondes et une vitesse maximale de 205 km/h), mais il s’harmonise bien avec la boîte automatique à neuf rapports. Sur la route, il est particulièrement pénalisé par le poids élevé, ce qui se ressent lorsque vous freinez fermement.

Les commandes sont fermes et le Cherokee paraît stable dans son comportement, sans vraiment exceller. La tenue de route ne correspond pas à celle d'un Peugeot 3008, la référence du segment. Toutefois, le Cherokee n'a pas à rougir. L’amortissement a parfois du mal à absorber les inégalités, mais semble être principalement taillé pour une utilisation hors asphalte.

La Jeep offre également trois possibilités pour les quatre roues motrices : Active Drive I, qui donne un coup de pouce aux roues arrière lorsque les roues avant patinent ; Active Drive II, qui ajoute une gamme courte de rapports et une aide à la descente ; et Active Drive Lock, avec différentiel arrière verrouillable. Cette dernière n'est disponible que sur la version Trailhawk qui sera commercialisée à partir de début 2019.

Quels sont les équipements?

On relève de nombreuses choses : il est livré de série avec l'avertisseur de collision avec freinage d'urgence et reconnaissance des piétons, un avertisseur d'angle mort et l'assistance au maintien de voie. Les versions supérieures sont également équipées en série d'une aide au stationnement plus sophistiquée et d'un régulateur de vitesse adaptatif.

Le système multimédia Uconnect existe en trois tailles différentes (5, 7 et 8,4 pouces) et dans sa version la plus complète, il est équipé d'un système de navigation, de la commande vocale, des informations routières et d'Apple CarPlay et Android Auto.

Combien coûte ce Jeep Cherokee renouvelé ?

Tous les tarifs ne sont pas encore connus : toutefois, dès début octobre, le Jeep Cherokee revu sera commercialisé. Il sera à nouveau disponible en cinq niveaux d'équipement, du niveau de base « Sport » à Overland via Longitude et Limited. A partir de l'année prochaine, la version Trailhawk sera également proposée. Cette déclinaison sera mise sur un pied d'égalité avec la Limited. Pour l'instant, Jeep ne nous a donné qu’un prix : le 2.2 diesel de 195 ch et à traction avant coûte un minimum de 40.500 € dans sa version Longitude.

En conclusion ?

Jeep peut se vanter d'avoir une image de marque forte, et ce Cherokee relifté en est un bon exemple. Il sait toujours comment s’y prendre en cas d’escapade en tout terrain. La seule question est de savoir dans quelle mesure les acheteurs de SUV sont demandeurs de quatre roues motrices. Parce que si vous le prenez avec la traction avant, il y a de nombreux concurrents qui roulent de manière plus dynamique, qui sont mieux finis et qui sont affichés à un prix plus attrayant. Dans ce cas, l’image de marque « Jeep » a intérêt à être forte…

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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